Commentaire de Primum non nocere
sur Sexisme ordinaire ou la misandrie des misogynes


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Primum non nocere Primum non nocere 10 juin 2014 01:43

Naïf et/ou idéaliste, c’était déjà précisé dans mon profil smiley

Oh ben dites... Qu’ouï-je, que lis-je : la vague bobo egalitaire bien-pensante, la notion de famille, femmes dragonnes, gorgone seche... Soraliste, si je ne m’abuse ? Je suppose que l’on se fait un petit chemin entre les « capitalistes », les « bobos » et les « beaufs » en hurlant au complot ? Anti-système façon ultra-progressiste avec de grandes réflexions, mais pas trop quand même en fait. Et vous ne semblez absolument pas pétri de préjugés, puisque vous ne me servez pas de clichés de couples qui, bien sûr, sont automatiquement dans le rapport de force, où rien ne peut se faire d’égal à égal, où il ne peut exister QUE les valeurs tradi-virilistes ou les valeurs radicales des fémino-castratrices, grrr. A croire que vous n’avez pas choisi la personne avec qui vous pourriez vivre.

Bien, à vous lire, vous me prenez au mieux pour un môme bobo ignorant, au pire pour un fieffé radico-féministe qui essaye de reléguer les hommes au second rang, même dans les champs qui leur étaient traditionnellement réservés (la victime (!) n’est pas un terme choisi au hasard). Bientôt vous me direz sûrement que le féminisme a renversé les valeurs essentielles et fondamentales qui concernent la famille. (un angle d’attaque, parmi d’autres, pour chambouler la notion de famille) Ça sent le Pater Familias par ici, non ? Je vous le dis, cela dépend de la classe sociale, de la communauté dans laquelle évoluent ces dames. La famille, comme la religion, ou la politique, sont des sujets particuliers, qui mériteraient leur article à eux tous seuls d’une part, et qui impliquent une notion de construction individuelle d’autre part. Ici même, je traite de nos cultures médiatiques collectives, de leur impact et de notre inconscient collectif, bien plus que d’une relative construction individuelle.

Ceci dit, il est intéressant de constater que chacune des réponses un brin conservatrice et/ou un brin masculiniste que j’ai pu recevoir dans ce genre de débat s’attache immédiatement à la notion de FAMILLE. Mon article traite-t-il de la famille ? Ici même ? A un moment quel qu’il soit ? Et cet argumentaire si récurrent... Vous l’avez déjà quasiment retranscrit dans votre commentaire, allez au fond de votre pensée, je sais que vous en mourrez d’envie : "depuis leur émancipation, les femmes ont dépossédé les hommes, ces soumis, de leur rôle parental et de leur rôle de pourvoyeur". Bravo ! Ce n’est pas le sujet de l’article.

Le sujet de l’article, donc, reste les causes structurelles et culturelles d’une forme de climat médiatique et social qui a mon sens est biaisé.


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