Commentaire de eric
sur Villages d'antan et villages d'aujourd'hui


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eric 19 juin 2014 08:49

Toutes les réponses sont, entre les lignes, dans le livre de Le Goff. La fin du village.
On y découvre que les citadins les moins doués, ont colonise les zones rurales, notamment du fait de la bulle immobilière. Souvent, ils font semblant d’avoir choisit. Mais en réalité, ils voudraient bien vivre a la campagne comme en ville.
Ils sont en général un grand mépris pour les locaux, assorti d’une grande agressivité ( en général, ceux-ci sont « propriétaires ».)
Du coup, ils s’attaquent a tous ce qui fait la vie et la culture locale. Les vaches, les cloches, l’Angélus (nuisance sonore), la chasse, l’agriculture ( intensive capitaliste ultralibérale...), les noms des rues et des lycées. Dans le livre de Le Goff, ils débaptisent l’établissement qui porte le nom d’une gloire locale, qu’ils ne connaissent pas pour appeler Melina Mercouri, qu’ils sont seuls a connaître.... !
D’une manière générale, leur comportement consiste a « lever la patte » un peu partout pour « marquer leur territoire ».
Un truc typique, les stations de compostage, a grand frais, prêt des habitations, dont ils ne savent pas se servir et qui empuantissent le voisinage.

Et puis la, divine surprise, ils ont découvert qu’ils pouvaient ramasser des miettes de budgets publics dans la politique et l’associatif et on commence a se servir sur les budget locaux déjà étiques. Dans mon village, une asso. « civile civique citoyenne » ( toujours), a trois équivalents temps plein subventionnes pour "apprendre aux ruraux a échanger des graines dans leurs potager ! ( la présidente est la compagne du président de l’association pour le compostage....)

Face a cette espèce invasive et nuisible, un temps un peu impressionnes, mais surtout débordés, les locaux s’organisent. Évidemment c’est dur quant tu bosse de résister a ces hordes d’intérimaires, précaires intermittents fonctionnaires qui n’ont que cela a faire de militer. Et puis, ils ne reculent devant aucun moyen. Chez nous, un limonadier voulait se présenter, on lui a dit qu’il perdrait le marche du Collège...

Aux dernières municipales, la Mairie a été reprise par les locaux.


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