Commentaire de Christian Labrune
sur L'assassinat du journaliste américain James Foley, enlevé en Syrie il y a de deux ans, prétexte pour justifier une intervention militaire étasunienne en Syrie ?


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Christian Labrune Christian Labrune 26 août 2014 16:06

« bien sur et un mort israélien entraine logiquement 2000 morts palestiniens »
@Chapoutier
Non, ce n’est pas la proportion exacte ; il y a eu tout de même environ soixante-dix morts en Israël.
C’est une guerre tout à fait asymétrique. Si l’idéologie des Israéliens était celle qu’exprime le septième article de la charte du Hamas, ce serait bien pire, mais Tsahal (en hébreu Tsva Hagana LeIsrae, qui veut dire force de DEFENSE d’Israël) n’a jamais été une armée de conquête ou d’anéantissement, bien qu’elle n’ait eu recours, dans le présent conflit qu’au dixième de ses énormes capacités techniques. C’est dire que si son objectif avait été symétrique à celui du Hamas et avait tendu à l’extermination des Palestiniens de Gaza jusqu’au dernier, c’était l’affaire d’un pilonnage aérien d’une demi-journée. Il ne resterait rien de Gaza. Si le Hamas avait pu disposer de la force de frappe d’Israël, le beau projet de l’ayatollah Khomeiny, de « rayer Israël de la carte du temps » serait déjà tout à fait réalisé.

On ne va évidemment pas regretter qu’il y ait eu moins de cent morts du côté Israéliens. C’est encore cent morts de trop, bien évidemment. Ce qu’il faut regretter, c’est qu’il y en ait eu autant de l’autre côté malgré toutes les précautions qui auront été prises par Tsahal de ne cibler que les terroristes et surtout à cause des efforts déployés par le Hamas pour que les civils gazaouis montent sur les toits en première ligne et s’y fassent dézinguer en masse pour alimenter pallywood.
Les Palestiniens veulent la mort des Juifs, mais les Israéliens n’ont jamais voulu la mort des arabes palestiniens et c’est ce qui fait toute la différence : d’un côté la civilisation et le respect de la vie ; de l’autre, la barbarie et l’éternel « viva la muerte ! » caractéristique de tous les fanatismes fascisants.


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