Commentaire de Corinne Colas
sur Écolo-Développement, le déni de Naomi


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Corinne Colas Corinne Colas 25 septembre 2014 10:48

« invite à marcher pour que EXXON - ELF empoche des subventions pour faire de la prospection de gaz de schiste et fasse semblant de se préoccuper de l’environnement »


Et au fait, il va bien Lucien Bouchard ? Vous en avez des gratinés chez vous aussi... Polémique inutile.... qu’ils fassent semblant, que les gouvernements ne soient là eux aussi que pour leur déverser le pognon sorti de nos poches (toute occasion est bonne) afin de continuer dans la même direction, le monde est d’accord là-dessus y compris Klein. 

Cependant, je vais aller voir l’ophtalmo car ce que je lis, vous semble différent. J’invite les autres aveugles de mon coin à faire de même. Ah les idiots, ils ont osé mettre ça en ligne : http://bastagazales.fr/tag/naomi-klein/


Nouveau test pour vérifier notre vue (et nos capacités mentales) :



« Dans la ligne de mire de Naomi Klein : Willett Advisors, le cabinet qui gère la fortune personnelle de Bloomberg et qui investit généreusement dans le gaz et le pétrole. De quoi interroger son statut de »héros du climat« , et sa légitimité en tant qu’émissaire de l’ONU pour le climat. 

Naomi Klein pointe aussi du doigt Bill Gates, philanthrope par excellence, pour avoir investi au travers de sa fondation 1,2 milliard de dollars dans BP et ExxonMobil en décembre 2013.  »Avec notre volonté de répondre au changement climatique, sans questionner la logique de croissance, nous nous sommes empressés de voir en la technologie et le marché des sauveurs« , écrit Naomi Klein. Car le philanthrope geek s’aventure aussi (comme Branson) sur les terrains glissants de la géo-ingénierie. Ce partisan de l’énergie nucléaire investit ainsi »des millions« dans des systèmes visant à bloquer les rayons du soleil. »


Pendant ce temps, d’autres qui n’ont pas attendu les solutions venues d’en haut, sont déjà en transition... et elles ne sont pas celles des maîtres (et de leurs valets) bien entendu ! 


Il y a en effet une lutte des classes qui ne dit pas son nom (les vrais riches eux ne l’ont jamais oublié) mais j’ai du mal avec les « étiquettes » vides de tout sens dans la crise de cette fin de l’ancien monde. Entre un « petit-bourgeois » ou « gros-bourgeois » qui a décidé de tout lâcher pour ne pas nuire et et un « ouvrier » malheureux de ne pas pouvoir se payer la même bagnole que son patron, c’est le second qui n’aura rien compris au monde de demain. 

On peut inverser les catégories sociales dans cet exemple, ce sera la même évidence : un problème de conscience pour chacun, indépendamment de son statut ou de ses diplômes.


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