article truffé de préjugés théologiques sur Satan sans fondement !

« je vois en cet avocat... une incarnation « réaliste » du diable ... »

ah, quelle superstition ! quel lourd préjugé culturel que de penser que le diable (ou même que « le mal ») s’incarnerait dans un de ses suppôts ...
finalement dans cette logique, l’homme s’auto-amnistie à bon compte, derrière un « c’est pas moi, c’est Belzébuth ! » renonçant d’admettre sa responsabilité dans ses actes, et, renonçant par le coup à son libre-arbitre, et à l’idée même que Liberté de l’homme qui ne pourrait se concevoir sans libre-arbitre
Le libre-arbitre est l’ennemi des pouvoirs, qu’ils soient religieux ou non.

« Mais qu’est-ce que « le diable » sinon lui-même un être frustré ? Un Iznogoud céleste aigri de ne pouvoir être calife à la place du calife. Un être qui rêve d’être le dieu/maître de toutes choses. Car seul un être frustré peut comprendre voire manipuler d’autres êtres frustrés ».
le voilà placé en rival de Dieu, quelle fiction que ce pur script théologique du moyen-âge dont on ne trouvera pas la moindre authenticité dans les lignes des Écritures, juste pour effrayer les faibles et leur vendre des indulgences et des absolutions.

« Le diable flattent notre égo et nous devenons des monstres d’égoïsme et d’avidité ... »
En admettant qu’il flatterait c’est une chose qui n’en fait pas un méchant, un sauvage, une b^te soit-disant immonde ... , et il se tient d’une façon impeccable (sans péché) dans son rôle de tentateur (cf Livre de JOB), avec un degré de flatterie parfaitement idoine à la capacité du sujet.
Propose-t-il à Jésus de devenir un Dieu ? non, pas même...

Alors Jésus fut emmené par l’Esprit dans le désert, pour être tenté par le diable.
[...]
Le diable le transporta encore sur une montagne très élevée, lui montra tous les royaumes du monde et leur gloire,
et lui dit : Je te donnerai toutes ces choses, si tu te prosternes et m’adores.
(Matthieu 4 ; 1- 8 -9)
Jésus se sort de cette rencontre sans même une petite égratignure, et après on cherche à nous faire avaler que le satan* est méchant

*satan, est un nom commun dans l’AT désignant un « adversaire » et non un ange en particulier

« Et quand tout sera accompli, le Diable dira : »Certes, Allah vous avait fait une promesse de vérité ; tandis que moi, je vous ai fait une promesse que je n’ai pas tenue. Je n’avais aucune autorité sur vous si ce n’est que je vous ai appelés, et que vous m’avez répondu. Ne me faites donc pas de reproches ; mais faites-en à vous-même. Je ne vous suis d’aucun secours et vous ne m’êtes d’aucun secours. Je vous renie de m’avoir jadis associé [à Allah]« . Certes, un châtiment douloureux attend les injustes [les associateurs]. »
Sourate 14, Ibrahim, verset:22