« c’est le pacte avec le diable de Pétain qui a contribué à sauver les Juifs français. En livrant les Juifs étrangers »

Lorsque les allemands décidèrent de l’opération « vent printanier », il s’agissait de déporter pour l’année 42 110000 juifs de France, Pays Bas et Belgique. L’état français de Vichy négocia avec les nazis sur une base de 40 000 Juifs de la zone occupée dont 22 000 adultes de la région parisienne, avec un ratio de 40 % de Juifs français et 60 % de Juifs étrangers. Il ne devait pas y avoir de déportation de personnes de moins de 15 ans pour préserver la fiction selon laquelle l’Allemagne avait besoin d’ouvriers dans l’Est. Vichy avait demandé à s’occuper lui même des rafles pour réarmer sa police.

Il faut rappelait que l’état français a commencé les rafles de juifs en 40 en zone libre et seulement en 41 en zone occupée.

La rafles du Vel d’Hiv devait avoir lieu le 14 juillet, mais ce sont les SS allemands qui par peur d’une révolte des parisiens le jour de la fête nationale décalèrent la date au 16 juillet. Cela permis à de nombreux juifs informés de quitter la capitale.

Les instructions du directeur de la police municipale de Paris (un , le 12 juillet 1942, stipulent que :

La mesure dont il s’agit ne concerne que les juifs de nationalité suivante : Allemand, Autrichiens, Polonais, Tchécoslovaques, Prusses (blanc ou rouge), Apatrides (c’est à dire de nationalité indéterminée). Vous avez compris comme moi que « nationalité indéterminée » ca voulait dire français

1. Les gardiens et inspecteurs, après avoir vérifié l’identité des Juifs qu’ils ont mission d’arrêter, n’ont pas à discuter les différentes observations qui peuvent être formulées par eux […]

2. Ils n’ont pas à discuter non plus sur l’état de santé. Tout Juif à arrêter doit être conduit au Centre primaire.

7. […] Les opérations doivent être effectuées avec le maximum de rapidité, sans paroles inutiles et sans aucun commentaire.

Autrement dit : « on arrête tout le monde et on les envoie au Vel d’Hiv » Sur les 22000 juifs promis par la France. Ce jour là, seulement 13 000 juifs sur les 42000 déportés par la police française en 1942 (homme, femme, enfants, bébés) furent arrêtaient. Beaucoup ont bénéficié du manque de zèle de policiers. Seuls 811 reviendront chez eux après la guerre.

Comme à son habitude, Zemour réécrit l’histoire en donnant sa propre version sur des points de détail sans avoir assés de recule pour comprendre cette période dans sa globalité.

Pétain n’a pas sauvé de juif pendant l’occupation. C’était un boucher incompétent pendant la première guerre mondiale et il faisait peu de cas de la vie humaine. Les juifs avaient pour lui une valeur de négociation avec le régime nazis