Commentaire de gnozd
sur Etre végétalien ou ne pas être écoresponsable, telle est la question !


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gnozd gnozd 19 février 2015 17:12

@philippe913

« Si tout le monde était paysan, il ne resterait pas grand monde pour faire tout le reste... vous voulez revenir au moyen-âge ? »

Comme je le disais précédemment, j’achète mes légumes et quelques autres produits dans une amap, dont je suis adhérent et par là-même, sociétaire. A ce titre nous participons 2 dimanche par mois à des ateliers jardinage au cours desquels on apprend pas mal de trucs.

Cette amap fournit 60 paniers de légumes de saison, bio, par semaine, (ce qui nourrit en légumes un peu plus de 200 personnes, en comptant les mômes, le tout en bossant à deux sur un terrain de 2 hectares.
Alors je vous garantis que sur une parcelle de mille m2, avec quelques poules, quelques arbres fruitiers et 2 heures maxi de boulot par jour, vous pouvez faire vivre un couple avec 2 ou 3 mômes, en bio, et sans planter tout au cordeau et espèce par espèce, mais au contraire en faisant de votre jardin un fouillis : culture sur butte et permaculture.

« céréaliers étaient pourtant plus riches que les éleveurs. » Ca dépend des époques. En ce moment, il y a une formidable spéculation sur les céréales, et de toutes façons, vous me parlez là, d’après votre lien, d’agriculture industrielle, qui est un dévoiement et n’a rien à voir avec une agriculture vivrière.

« qui vous dit que la terre ne peut pas nourrir tout le monde avec le régime occidental ? »
Si c’était possible, ça se saurait !

"dans les temps encore plus anciens (cro-magnon) on ne bouffait que de la viande ou presque... et les humains étaient physiquement plus forts que nous (plus grands plus costauds). Rien de païen donc."
D’abord on en sait rien, à priori on était cueilleurs avant d’être chasseurs et alors ? Ce qui peut se comprendre à une époque ou le nomadisme (à pieds !) était la norme, où la survie était liée à la force physique et à l’acuité des réflexes, celà est indéfendable dans une civilisation où la majorité des gens restent le cul vissé sur une chaise. Je ne dis évidemment pas que les sekimos doivent se passer de poissons ou de phoques, ou les massaïs de bétail, mais dans notre modèle occidental, la surconsommation de viande bovine et porcine est une aberration sanitaire et environnementale, et j’entends par surconsommation : quotidienne.


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