Commentaire de gigabyte_land
sur Politique et religions, les retrouvailles que Marianne n'avait pas prévues


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

gigabyte_land (---.---.84.124) 5 mars 2007 10:05

@Eric Je vous remercie de vos commentaires pour lesquels je suis globalement d’accord et qui vons dans le bon sens, à savoir celui de la discussion.

Je suis effectivement breton, athée et anti-sarkozy.

Mais je suis également anti-communautariste tel que veut nous l’imposer notre gouvernement actuel.

Vous dites Etes vous contre les enseignements dans la culture d’origine qui impose des cours d’arabe aux jeunes Kabyles a L’EN, ete vous contre un statut sur mesure pour les homosexuel. (Pourquoi l’état devrait il se soucier de la manière dont les gens vivent leur sexualité) Etes vous contre les écoles bretonnes, basques, Etes vous contre le fait que certaines catégories professionnelles bénéficient de statut exorbitant du droit commun par exemple en matière de retraite ou de chômage ?

Ne mélangez pas tout :

  • Les langues locales telles que le Kabyle, le Breton et le Basque sont des idiomes qui peuvent très bien être intégrés dans l’EN sous la forme de l’apprentissage des langues étrangères. La Langue n’est qu’un véhicule de la culture locale et représente tout de même moins de danger qu’une religion.

    D’autre part, en Bretagne par exemple, l’apprentissage de la langue bretonne en primaire (c’est à dire avant l’apprentissage des langues étrangères à l’EN) s’effectue principalement dans le cadre des écoles privées (Diwan) non subventionnées par l’Etat.

  • Je suis contre un statut quelconque pour les homosexuels, ces personnes que je respecte ne forment pas à mon sens une communauté religieuse, non ?
  • Quant-à la retraite et le chômage, quel est le rapport avec les religions ?
La France possède depuis 1905 et la suppression des liens entre les Eglises et l’Etat un statut particulier dans les nations qui est autrement plus important de sauvegarder que les intérêts de quelques communautés religieuse. Au moins ici, la situation est claire : Pas de religion dans l’Etat et pas d’Etat dans les religions ! Si les religions veulent se développer, libre à elles. Uniquement sous forme privée, avec des fonds privés et hors de la tutelle de l’Etat. Sauf bien entendu pour les troubles à l’ordre public et autres actes délictueux.

Voir ce commentaire dans son contexte