Israël a une économie de guerre et ne peut vivre que de la guerre. Guerre qui alimente les subventions de la diaspora, et les flux financiers. Dans le monde occidental, ce qui est important, ce n’est pas la production industrielle, laissée aux Chinois et aux Indiens (et un peu à l’Allemagne qui ne veut pas renoncer à sa tradition ouvrière), au Japon et à la Corée du Sud. Dans le monde occidental, le plus important, ce sont les flux financiers.
Grâce aux efforts déployés par ses alliés de l’Arabie Saoudite et des états du Golfe (avec le concours des banques occidentales), qui entretiennent le Hamas, la guerre est maintenue en permanence dans la bande de Gaza par Israël. Si les monarchies arabes avaient réellement voulu aider les Palestiniens, Gaza serait un nouveau Dubaï. Il y aurait des gratte-ciel et ce sont les Israéliens qui iraient bosser à Gaza. Cette alliance morbide crève les yeux.
Le maintien du blocus est un acte de guerre permanent, toléré par ce que cet abruti de Pujadas appelle sans vergogne la « communauté internationale » et par les monarchies arabes.
Cette alliance monstrueuse trouve son expression dans la guerre en Syrie et en Irak, et les intérêts sont convergents, Israël ayant comme objectif stratégique de détruire l’état syrien pour pouvoir attaquer l’Iran, et le régime saoudien voulant un état sunnite tampon (et ne voyant pas d’un mauvais oeuil une éventuelle attaque de l’Iran par Israël).
Mais c’est de la folie. Le recul du dollar ou la baisse du pouvoir pétrolier des pays du Golfe, qui interviendront tôt ou tard, inexorablement, sont une condamnation sans appel de la politique sioniste (ce qui n’empêche pas les gros cons genre Massada de se rengorger). D’autant plus que, dans leur orgueil insensé, ils ont cru intelligent de s’attaquer à la grande Russie.
N’attendons pas d’eux un brin d’intelligence et de lucidité. Il est plutôt à craindre de leur part, quand la fête va commencer à prendre fin, une fuite en avant vers la guerre totale.