Commentaire de philouie
sur La fin de l'islam programmée dans vingt ans
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@Aldous
je poste un lien vers un article qui parle de la question.
La conquête arabe (631 – 632), paradoxalement, ne modifie pas forcément beaucoup les conditions de vie des Chrétiens d’Orient. Les nestoriens de Mésopotamie étaient habitués à vivre sous la domination d’un pouvoir non chrétien : l’empire de l’Islam remplace l’Empire perse, tout simplement. Les différentes Églises du Proche-Orient accueillent généralement assez bien le nouveau pouvoir, qui leur permet de continuer à pratiquer leur foi. Les maronites et les jacobites sont même plus libres que sous le pouvoir byzantin, puisque les nouveaux maîtres sont indifférents aux obscures querelles théologiques et liturgiques. En Egypte, les Coptes accueillent presque avec soulagement l’arrivée du nouveau pouvoir, qui les libère d’un pouvoir byzantin oppressant : pour la première fois depuis une génération, le patriarche d’Antioche peut voyager dans le pays et visiter les monastères. Les différents monastères se rallient volontiers aux conquérants et obtiennent en récompense un taux de kharâdj (l’impôt foncier) très faible. Au contraire, les auteurs melkites, fidèles à Byzance et donc privilégiés sous l’ancien régime, sont généralement les plus opposés au nouveau régime, tout comme les Arméniens, qui perdent leur autonomie, l’évêque Sébéôs allant jusqu’à comparer l’islam à la « quatrième bête de l’Apocalypse ». Mais c’est là une attitude isolée.