Je dirai, dans un premier temps, que la nature humaine à laquelle vous faites allusion, n’existe pas. L’humain, c’est 50% de gènes et 50% de social. 

Maintenant, on peut broder sur cette soi-disant nature, mais on n’arrivera à d’autre conclusion que du raisonnement téléologique qui, postulant une nature humaine, lui assignera tous les buts et la rendra responsable de tous les maux dont on veut bien la charger.

Vos conclusions sont tout à fait honorables, mais les récriminations contre le propriété privée datent (au moins) de Rousseau avec son essai sur les origines de l’inégalité parmi les hommes. Puis repris par Proudhon « la propriété, c’est le vol ».

Maintenant, ce qu’il faudrait faire, les bibliothèques et les cartons des partis et des gouvernements sont pleins de recettes. Rien ne bouge pour autant. Question de pouvoir et de tentatives diverses qui ont eu lieu au XIXème (Cabet, St. Simon, Fourier).

Mais, on en est toujours au même point. Les surplus de production (en nature ou en capital) ne sont toujours pas contrôlés. C’est sur cette question philosophique et sociologique qu’il faudrait plancher, et un peu mieux qu’au XIXème.