Commentaire de ddacoudre
sur Booba nouvelle victime de la « liberté d'expression »


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ddacoudre ddacoudre 16 avril 2015 09:17

@Bastienou Carcajou

Pourtant nous avons élevé des stèles mémorielles à toute une flopée de terroristes, qui aprés avoir été vilipendés sont devenus des héros, Seulement parce qu’ils ont gagné. je ne vois pas en quoi des propos les plus irrévérencieux fait pour blesser ceux qu’il visent, ce qui est légions sur les tweets deviendraient une apologie de la violence ou du crime, alors que des millions de citoyens et de gens dans le monde jouent tous les jours à des jeux vidéos ou regarde des films qui transpirent la violence, et dont l’on sait que les plus risqué sont ceux ou le joueur se choisit un avatar et que les comportement qu’il développe dans ce jeu se retrouve aussi dans son quotidien car le cerveau ne connait pas le virtuel. tous les jours des journalistes vous vendent des directs comme si vous y étiez, et les gens, bien que ce soit faux, puisque l’on a que le point de vu du cadreur ou du journaliste, y vont de leur commentaires comme si ce qu’on leur montrait été une réalité qu’il aurait vécu. Nous vivons ainsi en mode décalé par rapport à une réalité que nous ne vivons pas quand nous recevons une information, et elle est toujours sorti obligatoirement de son contexte et plus nous ergotons dessus dans le temps plus nous la distordions au risque de lui donner un autre sens, ce qui est monnaie courante en politique et dans la presse peaple.
de plus analyser des événements emporte de comprendre les motivations des protagonistes.
aujourd’hui certaines chansons de G Brassens et d’autres tomberaient sous le coup de la loi sur les mœurs. tu as raison sur un point, parler n’est pas anodin, c’est même au langage que nous devons notre développement, malgré toutes les censures qui l’ont accompagné, alors il ne faudrait pas remettre ça pour définir ce qui doit être dit ou non. la seule règle étant de faire la démonstration que les propos tenu nuisent à un individu, et non contrôler la pensé humaine comme nous nous apprêtons à le faire dans le droit fil du contrôle de la population par tous les dépositaires du pouvoir chargés de veiller à leur sécurité, mais qui s’arrangent bien pour franchir en son nom la ligne rouge qui sépare les démocraties des dictatures.

cordialement.


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