Commentaire de Philippe VERGNES
sur L'instrument majeur du pervers narcissique : la parole


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Philippe VERGNES 28 mai 2015 14:07

@ JC_Lavau,


Bien entendu.

Je peux comprends votre réserve du point de vue où vous vous situez d’où effectivement l’utilité d’une précision.

Cependant, mon ignorance des domaines de la physique et de l’algèbre m’interdit de telles références. Aussi, lorsque il est question de « dimension » dans mon texte, cela fait référence aux dernières nouveautés introduites par le DSM-5 concernant la description des troubles de la personnalité. (Ce que Racamier avait anticipé avec plus d’un demi siècle d’avance.)

Le nouveau DSM-5 (qui n’est apparemment toujours pas disponible en français) a introduit un modèle alternatif dimensionnel (bi-dimensionnel pourrions-nous dire même) à celui qu’il suivait jusqu’alors (catégorie = nosographie) avec la mesure de 5 dimensions et 25 facettes de traits : Affectivité négative (vs stabilité émotionnelle), Détachement (vs Extraversion), Antagonisme (vs Agréabilité), Désinhibition (vs caractère consciencieux), Psychoticisme (versus lucidité).

Cette approche se propose d’évaluer le fonctionnement de la personnalité par rapport à la fréquence, l’intensité, et la durée des troubles observés.

Le terme de « dimensionnel » est simplement repris suite à cette introduction de ces nouveaux critères.

Appliquer dans le cas du pervers narcissique, cela pose la question de savoir si le p.n. adopte des comportements qui peuvent être caractérisés comme tel en tout temps et en tout lieu. Et la réponse est éminemment non puisque il adopte le masque du Dr Jekyll et M. Hyde. Ce qui pose évidemment de gros problèmes pour identifier correctement cette problématique.

Espérant avoir été suffisamment clair pour satisfaire à votre demande d’explication, je vous laisse. Le devoir m’appelle. Je reviendrais plus tard dans la journée poursuivre ce débat.

Cdlt,

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