Commentaire de Dwaabala
sur Tennis, Djokovic et souvenirs ...
Voir l'intégralité des commentaires de cet article
Le prestige de l’événement est tel qu’il
implique une politique de sélection rigoureuse des marques sponsors. Le
parrain et plus gros contributeur, BNP Paribas, présent depuis
quarante-trois ans sur les courts, et huit « partenaires officiels » -
ticket d’entrée minimum à 3,5 millions d’euros -, parmi lesquels
Lacoste, Perrier ou Peugeot, bénéficient d’un maximum de visibilité sur
le tournoi. S’y ajoutent quatorze « fournisseurs officiels » qui
débourseront au moins 1,5 million d’euros pour trois semaines de
présence sur le stade. Pour une marque, associer son image à celle de
Roland Garros présente trois avantages. Les quatre valeurs de la compétition -
dépassement, audace, passion et authenticité - nourrissent l’image. GDF
Suez, présent depuis l’année dernière et qui opère actuellement
son changement de marque en faveur d’Engie, a tout intérêt à capitaliser
sur ces valeurs en cette phase de transition. Le partenariat donne une visibilité et une notoriété mondiale : la
politique de sponsoring de Roland Garros privilégie d’ailleurs les
marques internationales. Exit les marques franco-françaises… Place aux
Fedex, IBM ou Accor…
(Les Echos)
L’image de raffinement à la française
rejaillit sur la marque partenaire. C’est le calcul que font Emirates ou
Longines : même si elles ne sont pas françaises, elles hériteront du
style et de l’aura de la France à l’étranger. On peut cependant
regretter l’absence de grandes marques de luxe françaises dans le panel
ultra-select de ces 23 sponsors : Chanel, Dior, Fauchon ou même L’Oréal
et Air France apporteraient à Roland Garros un supplément de cohérence
et d’authenticité…
(Les Echos)