Commentaire de JL
sur L'instrument majeur du pervers narcissique : la parole


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Francis, agnotologue JL 9 juin 2015 22:50
Gaspard Delanuit 15 mai 2013 05:23

<< @ Phlippe Vergnes

@ JL
Quoi qu’il en soit de vos éventuelles disputes antérieures, sur ce fil de discussion, les « faits linguistiques » sont objectivement les suivants :
JL déclare dans son premier message qu’il aperçoit une confusion et même un amalgame dans l’article. « Je pense que Philippe Vergnes fait une confusion sinon un amalgame »
Il n’y a pas ici d’attaque sur la personne mais une critique de l’article.
Phlippe Vergnes, recourant au procédé dénommé argumentum ad personam, répond que JL est ; 
- un « affabulateur » 
- dont les « capacités d’analyse sont réduites »
- dont le comportement est un « archétype de la position perverse d’un observateur »
- dont la « position paradoxale » et « disjonctive » est « typique des manipulateurs »
- et qui commet « des attaques indécentes »
Que dire de tout cela ?
Pour pouvoir parler sérieusement d’un sujet difficile, l’auteur d’un article devrait éviter de situer le débat sur le plan des critiques personnelles (sans intérêt) pour se concentrer sur son sujet. Bref, il faut discuter de la chose, et non de la personne qui discute de la chose. 
Il est en particulier déplacé et malvenu de répondre à une critique sur le fond telle que :
« Je pense que Philippe Vergnes fait une confusion sinon un amalgame en associant novlangue, psychopathie et perversion : si la langue est collective, en revanche les psychopathies sont individuelles. »
par une agression personnelle en forme de diagnostic comme celle-ci :
« Voir dans un texte des amalgames là où il n’y en a pas et les ignorer lorsqu’il y en a : voilà bien un archétype de la position perverse d’un observateur. »
Car cela nous avertit que l’auteur est prêt, s’il se sent acculé, à se réfugier automatiquement dans une position de poseur de diagnostic de toux ceux qui oseront critiquer son propos : les critiqueurs seront aussitôt accusés d’être des incarnations du mal absolu dont l’auteur s’attribue lui-même l’expertise en se proposant d’en d’être à la fois le descripteur et la bonne médecine. 
Ce modèle de réaction est d’ailleurs fréquent sur Agoravox. Par exemple, vous critiquez sur un aspect particulier un texte dénonçant une tragédie de l’histoire ou de l’actualité, et l’auteur répond en vous accusant sournoisement d’être le complice de la tragédie. 
C’est dommage, car le sujet de cet article est intéressant. Il mérite d’être discuté entre personnes ne posant pas a priori et de manière fantaisiste une hiérarchie de compétence ou de droit de diagnostic. En d’autres termes, Philippe Vergnes, vous êtes ici seulement l’auteur d’un article publié sur un forum, non un professeur ou un thérapeute de vos interlocuteurs. Ce qui signifie que vous ne pouvez pas interpréter systématiquement toutes les critiques que l’on vous adresse comme s’il s’agissait de propos d’élèves n’ayant pas encore intégré la totalité de votre « enseignement » ou de déséquilibrés n’ayant pas encore bénéficié des avantages de votre traitement. Vous ne devez pas exclure que certains de vos interlocuteurs puissent être des personnes plus intelligentes, plus instruites, plus expérimentées, plus subtiles et moins aliénées que vous-même. Cette éventualité est plutôt réjouissante et ne devrait pas être un motif de crispation. >>

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