Commentaire de JL
sur L'instrument majeur du pervers narcissique : la parole
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<< @ Phlippe Vergnes
@ JL
Quoi qu’il en soit de vos éventuelles
disputes antérieures, sur ce fil de discussion, les « faits
linguistiques » sont objectivement les suivants :
JL déclare dans son premier message qu’il aperçoit une confusion et même un amalgame dans l’article. « Je pense que Philippe Vergnes fait une confusion sinon un amalgame »
Il n’y a pas ici d’attaque sur la personne mais une critique de l’article.
Phlippe Vergnes, recourant au procédé dénommé argumentum ad personam, répond que JL est ;
- un « affabulateur »
- dont les « capacités d’analyse sont réduites »
- dont le comportement est un « archétype de la position perverse d’un observateur »
- dont la « position paradoxale » et « disjonctive » est « typique des manipulateurs »
- et qui commet « des attaques indécentes »
Que dire de tout cela ?
Pour
pouvoir parler sérieusement d’un sujet difficile, l’auteur d’un article
devrait éviter de situer le débat sur le plan des critiques
personnelles (sans intérêt) pour se concentrer sur son sujet. Bref, il
faut discuter de la chose, et non de la personne qui discute de la
chose.
Il est en particulier déplacé et malvenu de répondre à une critique sur le fond telle que :
« Je
pense que Philippe Vergnes fait une confusion sinon un amalgame en
associant novlangue, psychopathie et perversion : si la langue est
collective, en revanche les psychopathies sont individuelles. »
par une agression personnelle en forme de diagnostic comme celle-ci :
« Voir
dans un texte des amalgames là où il n’y en a pas et les ignorer
lorsqu’il y en a : voilà bien un archétype de la position perverse d’un
observateur. »
Car cela nous
avertit que l’auteur est prêt, s’il se sent acculé, à se réfugier
automatiquement dans une position de poseur de diagnostic de toux ceux
qui oseront critiquer son propos : les critiqueurs seront aussitôt
accusés d’être des incarnations du mal absolu dont l’auteur s’attribue
lui-même l’expertise en se proposant d’en d’être à la fois le
descripteur et la bonne médecine.
Ce modèle de
réaction est d’ailleurs fréquent sur Agoravox. Par exemple, vous
critiquez sur un aspect particulier un texte dénonçant une tragédie de
l’histoire ou de l’actualité, et l’auteur répond en vous accusant
sournoisement d’être le complice de la tragédie.
C’est
dommage, car le sujet de cet article est intéressant. Il mérite d’être
discuté entre personnes ne posant pas a priori et de manière fantaisiste
une hiérarchie de compétence ou de droit de diagnostic. En d’autres
termes, Philippe Vergnes, vous êtes ici seulement l’auteur d’un article
publié sur un forum, non un professeur ou un thérapeute de vos
interlocuteurs. Ce qui signifie que vous ne pouvez pas interpréter
systématiquement toutes les critiques que l’on vous adresse comme s’il
s’agissait de propos d’élèves n’ayant pas encore intégré la totalité de
votre « enseignement » ou de déséquilibrés n’ayant pas encore bénéficié
des avantages de votre traitement. Vous ne devez pas exclure que
certains de vos interlocuteurs puissent être des personnes plus
intelligentes, plus instruites, plus expérimentées, plus subtiles et
moins aliénées que vous-même. Cette éventualité est plutôt réjouissante
et ne devrait pas être un motif de crispation. >>