Commentaire de Philippe VERGNES
sur L'instrument majeur du pervers narcissique : la parole


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Philippe VERGNES 10 juin 2015 10:00

@ philouie, bonjour,


Une fois de plus, le seul ici qui projette ses propres fantasmes sur le dos de son contradicteur : c’est vous ! « C’est celui qui dit qui est »smiley

Votre jugement est un paradoxe au sens défini par Didier Anzieu tel qu’expliqué et développé dans mon article sous lequel vous intervenez, ce n’est pas vous que je psychologise en dénonçant cela, c’est votre attitude qui relève d’une chasse aux sorcières que vous croyez voir chez moi.

En témoigne votre phrase entre parenthèse : « (je ne vais quand même pas essayer de discerner le sens que vous voulez donner à vos élucubrations) ».

Cet aveu (inconscient ?) témoigne incontestablement de votre manque d’empathie (à mon égard = déni d’altérité = perversion non assumée), de votre absence de recherche d’intentionnalité préalable à tout acte avant condamnation, et de votre désir de tout faire pour confirmer votre jugement posé sans aucune connaissance de causes. Causes que vous vous inventez au fur et à mesure de la discussion dès lors que l’on vous contredit. Et cette réinvention passe inexorablement un jour où l’autre par la construction de mensonge qui ne vous servent qu’à vous conforter dans vos premiers jugement. C’EST TRÈS EXACTEMENT CECI AVOIR UNE ATTITUDE INQUISITORIALE !

Dois-je rechercher les posts où vous prétendez vous faire passer pour quelqu’un qui ne juge pas, alors que toutes vos interventions ici ne porte qu’à cela ?

Personnellement, je me contrefous que vous vous ridiculisiez ainsi : d’autant plus que c’est bien connu, le ridicule ne tue pas. Cependant, ce que vous considérez comme une preuve de mon procès en sorcellerie avec l’exemple gogoRat, n’est que le reflet de vos propres interprétations qui naissent donc dans vos délires comme en attestent les nombreux échanges que j’ai eu par la suite avec ce même gogoRat. Si comme vous le soutenez, il s’était senti visé par un procès en sorcellerie, je ne pense pas que nous aurions eu les quelques échanges fructueux qui ont fait suite à votre exemple.

Et c’est ce qu’il y a d’exécrable chez vous comme chez tout inquisiteur qui se prétend blanc comme neige en faisant passer ses opposants pour le « démon » qu’ils ne peuvent percevoir en eux : vous croyez toujours savoir mieux que personne ce qu’il pense ou doit penser d’une situation. C’est une conduite typiquement perverse qui marque la négation de l’altérité. Vous êtes constamment dans le procès d’intention (au lieu de sa recherche et de sa compréhension) et lorsque l’on vous met le nez dans vos propres excrets en vous renvoyant votre propre image que vous ne pouvez voir, vous devenez hystérique et en appelez à la vindicte populaire.

Seul gogoRat peut dire ce qu’il a pensé de ces échanges et ce qu’il en pense aujourd’hui encore. L’attitude qui consiste à citer un auteur en son absence en interprétant ses propos sans le lui demander (ce que vous avouez faire dans votre phrase entre parenthèse ci-dessus et dont vous faîte une spécialité), voilà ce qui relève encore de l’inquisition. Une chose que j’ai moi-même condamné même chez mes « complices », comme vous les appeler, lorsque cette technique a été utilisé contre JL (qui lui ne s’en prive pas).

C’est très exactement cela le schéma auto-victimaire qu’a tenté de théoriser LLS sous un autre article sur lequel vous êtes également intervenu. Et c’est très exactement ce type de vision pervertie qui conduira le monde vers de nouveaux fascismes que par ailleurs vous dénoncez, une fois de plus, chez autrui.

Un commentaire pour finir sur votre phrase : « Mais ça ne change rien au reproche que je vous fais, et que j’ai appelé les actions du cyberflic et que Delanuit appelle la chasse aux sorcières. »

Lorsque Delanuit a parlé pour la première fois de chasse aux sorcières, j’ai pu démontré, texte à l’appui, sa profonde méprise (ce à quoi il n’a jamais répondu : qui ne dit mot consent). Puisque que j’avais souligné dans mon article qui proposait une grille de lecture « innovante », je me cite : « Or, l’observation d’un trouble de la personnalité d’un point de vue comportemental (de même que de tout autre facteur d’influence) ne peut se faire que si l’on tient compte de la fréquence, de l’intensité et de la durée de ces conduites jugées « déviantes ». Ceci n’est jamais précisé, mais implicitement admis par toutes celles et tous ceux qui analysent ce genre de situation. Si nous oublions ce détail, nous favorisons la confusion. Surgissent alors les incompréhensions et les passions cèdent le pas sur la raison. Cette situation n’aide finalement personne comme nous allons pouvoir le constater. »

Je n’aurais su mieux dire, tant c’est plus que jamais d’actualité !

Puis j’avais rajouté à la fin du tableau comparatif présenté dans cet article (cf. « Comment reconnaître un pervers narcissique »manipula-tueur’*« ) en guise de nouvel avertissement en référence au passage ci-dessus :  »Est-il utile ici de repréciser que les items présentés doivent être lus avec les mêmes principes de précaution que ceux émis pour les grilles de lectures comportementales ?« 

Je n’y peux absolument rien si vous n’êtes pas capables d’interpréter correctement un texte et que vous vous arrêtez juste sur l’intitulé de l’article pour vous faire votre propre opinion. Si ensuite sur la base de vos propres lacunes, vous chargez votre contradicteur de défauts que vous seul imaginé ne venez pas vous plaindre lorsqu’on les retourne à l’expéditeur.

Ainsi, la chasse aux sorcières que vous m’imputez, n’est une nouvelle fois qu’une réalité que vous avez reconstruit pour justifier vos exactions à mon encontre : c’est cela le délire d’interprétation qui possède une capacité de contagion phénoménale auprès des foules qui rentrent alors dans ce que l’on appelle »la folie à deux" (ou à plusieurs).

Cela vous va-t-il comme ça, M. l’inquisiteur qui se prend pour une blanche colombe ?

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