Commentaire de César Castique
sur Comment en arrive-t-on au marxisme ?


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César Castique César Castique 11 juin 2015 16:08

@CN46400

« ...bien entre les seigneurs et les cerfs puis, entre les capitalistes et les prolos que tout se joue. »


Le clivage dominants/dominés est inhérent à la nature humaine. Il existe déjà au niveau du couple et de la famille, et il y a des hommes battus et des enfants tyrans. C’est une question de force respectivement de faiblesse de caractère. Ni le communisme ni l’anarchisme n’y peuvent rien.

Marx a tiré de ce clivage des conclusions générales extrêmes, et parfois caricaturales. Il a cru, comme les chimériques intellectuels de son temps, que l’harmonie résulterait de l’égalité entre les hommes, alors qu’elle repose sur la sagesse du dominant et l’adhésion du dominé. 

L’égalité, c’est la guerre ! Non, parce qu’il y en a de « plus égaux » que les autres, mais parce qu’il y en a qui, très souvent à tort, parfois à raison, s’estiment moins égaux que d’autres.

Ça s’appelle la frustration, et ça se situe très au-delà des atteintes de la raison, mais pas de la répression dans les régimes communistes, qui ont tous, sans exception, contenu les frustrations, réelles ou imaginaires, et les velléités de revendications, par la schlague.

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