Commentaire de Hamed
sur Albert Einstein avait-il raison sur la crise de 1929 ? Son regard d'alors sur l'économie d'aujourd'hui était-il prémonitoire ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Hamed 14 juin 2015 12:20

@Jean Keim

Précisément, je vous réponds, je m’efforce !

 


Tiens pour l’anecdote. Je discutais ce matin avec une personne au bureau. Et je lui expliquais brièvement ce que je répondis à un internaute que « L’argent vient du Néant ! Très juste ! Et l’HOMME d’où vient-il ? N’est-ce pas lui aussi du Néant ! Et il retourne après qu’il ait existé au Néant ! Donc tout concorde argent comme l’humain. »

 Et je ne sais pas pourquoi je répondis ainsi. Je lui dis peut-être que j’ai eu tort de répondre ainsi, et probablement l’intervenant ne s’attendait pas à une pareille réponse. Evidemment, je suis un être humain qui peut répondre dans un sens un peu méchamment. L’être humain est ce qu’il est. Parfois il est excédé et cela relève de l’impatience !

 A cette personne, je lui dis que, dans le fond, ma réponse combien même elle est ce qu’elle est, elle n’est pas fausse. Nous sortons du néant et on a beau dire que nous sommes, mais toujours à chaque seconde qui se présente mais toujours en train de se passer nous ne pouvons dire seulement « que nous étions » jusqu’à ce qu’un jour nous disparaissons. Nous ne serons plus, on aura remboursé notre « argent d’être ou d’avoir été ».


Je vous écris ceci simplement pour répondre à votre « Oui ... ?

Il n’y a rien à faire ... si faire est une réaction à un constat, il y a néanmoins un (ré)éveil à susciter.

   Je continue ma narration. A cette personne au bureau, je lui expliquais pourquoi la Banque doit... est obligé de créer de l’argent du néant. Prenons une communauté d’êtres humains qui s’organisent pour constituer un Etat. Supposons que ces humains n’ont pas d’argent et qu’ils échangent leurs richesses par du troc. Et qu’un jour, il décide à créer de l’argent, et à cet argent il lui octroie une valeur commune, c’est-à-dire une sorte d’étalon calculé sur la valeur de toutes les richesses existantes de cette communauté. Un pain de tant d’unités, un cheval de tant, une charrette de tant, etc. Qu’il décide de créer une institution (banque) qui crée cet argent. Au départ, les membres de cette communauté n’ont pas d’argent puisqu’il n’y a jamais eu d’argent. Ces humains décident entre eux un contrat moral sur l’argent à créer. Ils investissent cette institution de créer de l’argent du néant et de le distribuer à ceux qui en ont besoin. Evidemment selon des conditions précises dictées par ces humains. L’institution en créant l’argent du néant ouvre un livre de compte de l’argent crée, et y écrit sur des pages le passif de cet argent crée et sur d’autres pages les actifs de ce même argent crée et remis avec un intérêt à ceux qui en ont besoin.

   C’est ainsi que l’économie de cette communauté d’humains va démarrer avec ce nouvel instrument l’argent. Au fur et à mesure que les humains qui ont emprunté et construit ou crée des biens et vendu à d’autres en faisant bien sûr des bénéfices, fruit de leur travail, ils remboursent à l’institution l’argent crée. L’institution retrouvant ses actifs n’a plus qu’à effacer ses passifs comme si elle n’a jamais créé de l’argent. Il ne lui reste que l’intérêt, fruit de son travail d’émission et de gestion.

 Et c’est la raison pour laquelle j’ai assimilé un actif monétaire à un actif humain. Donc une valeur intrinsèque propre à l’humain. Nous sortons du néant comme l’argent sort du néant, cependant, dans notre passage dans l’existence, nous y laissons des traces.

 

Cdt