jeudi 11 juin 2015 - par Hamed

Albert Einstein avait-il raison sur la crise de 1929 ? Son regard d’alors sur l’économie d’aujourd’hui était-il prémonitoire ?

(20ème partie)

 

 Voici le texte intégral d’un passage d’un livre d’Albert Einstein (1) où l’auteur donne une vision pour sortir l’humanité de la crise économique de 1929. A l’époque, la crise économique de 1929, a surpris le monde par sa violence. L’économie américaine a atteint un fond jamais atteint de son histoire. En trois ans, le chômage explose, passant de 1,5 millions à 15 millions en 1932. L’Amérique est devenue une sorte de « no man’s land », où les chômeurs déambulaient, hagards, misérables, voguant entre soupe populaire, mendicité et émeutes. Le gouvernement américain a dû faire recours à la force armée pour maintenir la sécurité des biens et des personnes dans les Etats. La crise s’étendit à l’Europe et au monde. Comme l’a énoncé l’éminent physicien dans son analyse, cette crise a rompu avec les crises économiques antérieures, et constitué la première crise du monde moderne. 

 

  1. « RÉFLEXIONS SUR LA CRISE ÉCONOMIQUE MONDIALE », par Albert Einstein

 

 « S'il y a quelque chose qui puisse donner à un profane en questions économiques le courage d'exprimer une opinion sur la nature des difficultés économiques angoissantes du temps présent, c'est la confusion désespérante des avis des gens compétents. Ce que j'ai à dire n'est pas nouveau et n'a pas la prétention d'être autre chose que l'expression de la conviction d'un homme honnête et indépendant qui, libéré de tout préjugé de classe et de nationalisme, ne désire pas autre chose que le bien de l'humanité et un aménagement aussi harmonieux que possible de l'existence humaine. Si dans ce qui suit j'écris comme si les choses les plus diverses étaient absolument claires pour moi et comme si j'étais sûr de la vérité de mes réflexions, ce n'est qu'un moyen de m'exprimer le plus commodément, et non pas l'expression d'une confiance en moi-même mal fondée, ou bien de la confiance en l'infaillibilité de ma simple conception de circonstances qui véritablement sont extraordinairement compliquées.

 Selon ma conviction, le caractère de cette crise ressemble d'autant moins à celui des crises antérieures qu'elle repose sur des circonstances de nature toute nouvelle, qui sont la conséquence du progrès rapide des méthodes de production forcée : pour produire la totalité des produits de consommation nécessaires à l'existence, ce n'est plus qu'une fraction de la main-d’œuvre disponible qui est indispensable. Ce fait entraîne nécessairement, dans une économie entièrement libre, du chômage.

 Pour des raisons que je n'ai pas à analyser ici, la majorité des hommes est obligée, sous le régime de liberté économique, de travailler pour un salaire journalier correspondant au minimum d'existence. De deux fabricants de la même catégorie de marchandises, celui qui, à conditions égales par ailleurs, est en mesure de produire cette marchandise à meilleur marché est par conséquent celui qui occupe le moins de main-d’œuvre, c'est-à-dire qui fait travailler l'ouvrier individuel aussi longtemps et aussi intensivement que la constitution naturelle de l'homme le permet. Mais il en résulte nécessairement, dans l'état actuel des méthodes de travail, qu'une fraction seulement de la main-d’œuvre peut trouver à s'employer, et pendant que cette fraction se trouve déraisonnablement surmenée, le reste se trouve automatiquement écarté du processus de la production. L'écoulement des marchandises et les profits diminuent ; les entreprises échouent financièrement. Il s'ensuit une nouvelle aggravation du chômage, une décroissance de la confiance dans les entreprises et par conséquent aussi du concours apporté par le public aux banques servant d'intermédiaires, finalement, une cessation de paiement des banques provoquée par le soudain retrait des dépôts et une stagnation complète de l'économie.

 On a essayé d'attribuer encore d'autres causes à la crise ; nous allons nous en occuper.

La surproduction. Ici, il faut distinguer entre deux choses, savoir : la surproduction proprement dite et la surproduction apparente. « Par surproduction proprement dite, j'entends une production qui est si élevée qu'elle dépasse les besoins » : ceci a peut-être lieu actuellement pour les automobiles et le blé aux États-Unis, bien que même ce soit douteux. La plupart du temps, on entend par surproduction l'état dans lequel la production d'une catégorie de marchandises est supérieure à ce qui peut en être vendu dans les circonstances régnantes, bien que les produits fassent défaut chez les consommateurs : c'est ce que j'appelle la surproduction apparente. Dans ce cas, ce n’est pas le besoin qui fait défaut, c'est le pouvoir d'achat des consommateurs. Mais cette surproduction apparente n'est qu'une autre expression de la crise et ne peut pas par conséquent servir à l'expliquer lorsque l'on veut rendre la surproduction responsable de la crise actuelle, on fait donc une pétition de principes.

 Les réparations. L'obligation de fournir des paiements de réparation accable les débiteurs ainsi que leur économie, force ces pays à faire du « dumping » dans l'exportation, et porte aussi par conséquent du tort aux pays créanciers. Ceci n'est pas contestable. Mais l'apparition de la crise dans un pays protégé par de hautes barrières douanières comme les États-Unis montre que la cause principale de la crise ne peut pas être là. Et même la raréfaction de l'or dans les pays débiteurs, due aux réparations, peut tout au plus servir d'argument pour faire supprimer ces paiements, mais non pas d'explication de la crise mondiale.

 L'établissement de nombreuses barrières douanières nouvelles. L'accroissement des charges improductives dues à la fabrication d'armements. L'insécurité politique due au danger de guerre latent. Tout cela fait empirer sérieusement la situation de l'Europe, sans toucher essentiellement l'Amérique ; l'apparition de la crise en Amérique, prouve donc que ce ne sont pas les causes les plus importantes de la crise.

 Faillite de puissances comme la Chine et la Russie. Ce préjudice causé à l'économie mondiale ne peut pas se faire sentir beaucoup en Amérique, et ne peut pas non plus, par conséquent, être la cause principale de la crise.

 Ascension économique des classes inférieures depuis la guerre. Au cas où ce facteur existerait réellement, il ne pourrait que produire un resserrement des marchandises et non pas une pléthore d'offres.

 Je ne veux pas lasser le lecteur par l'énumération d'autres arguments qui, j'en suis convaincu, ne constituent pas l'essence de la chose. Pour moi, voici la vraie raison : la cause principale de la misère actuelle, c'est ce même progrès technique, qui serait lui-même appelé à supprimer une grande partie du travail des hommes nécessaire à leur entretien. Il y a par suite des critiques qui veulent, le plus sérieusement du monde, interdire tout progrès technique ultérieur ! C'est un non-sens évident. Mais alors, comment peut-on sortir de notre dilemme par une voie plus raisonnable ?

 Si, par un moyen quelconque, on réussissait à empêcher que la puissance d'achat de la masse descende en dessous d'un niveau déterminé minimum (évalué en valeur de marchandises), des engorgements de la circulation économique de la nature de ceux que nous voyons se produire actuellement deviendraient impossibles.

 La méthode logiquement la plus simple, mais aussi la plus risquée, pour réaliser cet état de choses, c'est l'économie complètement dirigée, la production et la répartition des réduits de consommation importante exécutées par les soins de la communauté. C'est, en somme, ce qui est tenté aujourd'hui en Russie, et il est très important de savoir ce que donnera cet essai violent. Ce serait pure présomption que de vouloir prophétiser. Mais, dans un tel système, est-il possible d'obtenir une production aussi économique que dans un système qui laisse plus de liberté à l'initiative des individus ? En outre, un système de cette nature peut-il se maintenir sans la terreur exercée jusqu'à présent, à laquelle aucun de nos hommes à tendances « occidentales » ne consentirait à se voir exposé ? Un système économique aussi rigide et centralisé n'a-t-il pas tendance à arrêter des nouveautés avantageuses et à conduire à l'économie protégée ? Mais il faut bien se garder de laisser ces objections devenir des idées préconçues, sous peine de barrer la route à tout jugement objectif.

 Personnellement, je crois qu'en général il faut donner la préférence aux méthodes qui respectent les traditions et les habitudes au point qu'il n'y ait pas d'obstacle entre elles et le but que l'on poursuit. Je crois aussi que le passage rapide de la direction de la production entre les mains de la communauté n'est pas avantageux pour la production ; il faut laisser à l'initiative privée son champ d'action, dans la mesure où, sous forme de cartel, elle n'a pas été mise à l'écart par l'économie elle-même.

 Mais, en tout cas, dans deux domaines, des limitations à la liberté d'économie sont nécessaires. Il faut, par des dispositions légales, réduire, dans les branches individuelles de production, la durée de la semaine ouvrable, de telle manière que le chômage soit systématiquement écarté ; avec cela, il faut prendre soin d'établir des salaires minima, de telle sorte que la puissance d'achat des salariés corresponde à la production.

 En outre, dans les branches qui par l'organisation des producteurs ont obtenu le caractère du monopole, l'établissement des prix devrait être contrôlé par l'État afin de maintenir les constitutions de capitaux dans des limites raisonnables et d'empêcher un étranglement artificiel de la production et de la consommation de se produire.

 De cette manière, il serait peut-être possible de ramener l'équilibre entre la production et la consommation sans limiter trop fortement l'initiative privée et, en même temps, de supprimer la domination intolérable du possesseur des moyens de production (terrain, machines) sur les salariés (pris dans l'acception la plus large du terme). »

 

  1. La crise économique de 1929 était « nécessaire » pour faire avancer le monde

 

 Par quel raisonnement peut-on aborder la réflexion économique d’Einstein qui se pose comme un véritable programme économique. Pour éviter « un étranglement artificiel de la production et de la consommation se produise, le physicien propose quatre mesures économiques phares  ».

1. Laisser à l'initiative privée son champ d'action 

2. Réduire, dans les branches individuelles de production, la durée de la semaine ouvrable, compte tenu du progrès rapide des méthodes de production

3. Etablir des salaires minima pour adapter le pouvoir d’achat à la production des entreprises

4. Procéder au contrôle des prix par l'État pour éviter un étranglement artificiel entre la production et la consommation d’une part, et de maintenir à un niveau raisonnable de constitution de capitaux monopolistiques (trust, cartel, consortium…).

 Pourquoi ces mesures qui paraissent simples, raisonnables dans le sens qu’elles cherchent à répondre à la crise et donc susceptibles d’apporter une solution, n’ont pas eu de suite auprès des gouvernants occidentaux de l’époque ?

 La première remarque que l’on peut faire, c’est que Einstein est resté très « économique », il n’a pas pris en compte les enjeux qui se posaient à l’époque, d’une part, ni pris l’essence même de la crise économique de 1929. A toute crise, il y a un sens, bien entendu historiquement parlant. Aucune crise tant politique ou économique ne vient ex nihilo, ce sont les forces historiques qui la provoquent parce que le monde est en permanence en gestation. Une crise politique ou économique majeure peut constituer une bifurcation de la marche du monde. Une bifurcation signifie que le monde humain se trouve dans une phase de transition. « Et une phase de transition est accompagnée toujours d’orages politiques violents. » Un peu comme une phase d’accouchement au forceps mais qui durera plusieurs années avant de voir une éclaircie.

 La crise économique de 1929 entrait dans cette perspective. Et Einstein ne pouvait pas savoir. Peut-être que s’il avait vécu aujourd’hui, il aurait eu un autre regard. Qu’il comprendrait que, quoi que l’on dise, le mal sert l’homme. Un accouchement d’un monde nouveau se fait toujours dans la douleur. Dans les guerres, c’est l’homme certes qui est l’acteur, mais il reste toujours dépendant du concours de circonstances. Si la crise économique de 1929 n’avait pas existé, Hitler n’aurait jamais pris le pouvoir en Allemagne. Il serait resté tout au plus un opposant au pouvoir en place sans une conjoncture qui viendrait remettre en cause l’équilibre politique allemand de l’époque. Il n’y aurait pas eu 6 millions de chômeurs en 1932. En 1929, l’Allemagne comptait 1,5 millions de chômeurs.

 Donc, sans crise de 1929, l’Occident aurait continué à régner en maître sur le monde qui serait resté en grande partie colonisé ou sous protectorat. Il n’y aurait pas de Shoah ni d’Etat juif. Pas de changement pour l’Afrique et l’Asie. Le Japon aurait continué à régner en maître sur une partie de la Chine, la Corée et autres pays asiatiques.

 Mais voilà, il y a les contingences de l’histoire que l’on ne connaît pas, jusqu’à ce qu’elles surviennent et changent l’équilibre des forces dans le monde. Aussi on peut énoncer ce postulat : « l’Homme mène mais il est aussi mené ». L’humanité donc n’est pas tout à fait libre de son devenir.

 Précisément, Einstein ne pouvait pas savoir que les « Contingences de l’Histoire étaient à l’œuvre pour changer l’organisation du monde ». Cependant les mesures qu’il a préconisées n’ont pas été sans fondement puisque l’Histoire devait ensuit lui donner e raison. « Mais l’Histoire devait d’abord se faire.  » La crise économique de 1929 devait d’abord épuiser ce pourquoi elle a existé. Il y a donc un sens herméneutique dans l’Histoire qui dépasse l’homme dans sa réalisation historique.

 Que Albert Einstein parlait de surproduction réelle ou apparente ou du décalage entre la consommation et la production aux États-Unis, ou encore les réparations allemandes, n’étaient en réalité que des pseudos-vérités ! Les vraies vérités étaient ailleurs. Le monde tel qu’il était organisé n’était plus viable au regard de l’Histoire. Et c’est ce que l’on doit comprendre dans ce mouvement herméneutique de l’Histoire, comme d’ailleurs ce qui se déroule aujourd’hui dans le monde arabo-musulman et en Afrique. Où d’autres problèmes, d’autres enjeux se jouent à l’échelle planétaire.

 

  1. Les postulats économiques-phares d’Albert Einstein

 

 « Laisser à l'initiative privée son champ d'action », énonce Einstein en 1934. Que s’est-il passé au sortir du Deuxième Conflit mondial ?

 Le monde est devenu bipolarisé par deux superpuissances qui se faisaient contrepoids mutuellement avec une doctrine qui a bouleversé l’humanité. C’est désormais l’« équilibre de la terreur » ou une destruction mutuelle assurée (MAD, Mutually Assured Destruction). Sur le plan militaire, l’arme thermonucléaire a changé radicalement la guerre entre les grandes puissances. Il n’y a plus de cibles militaires naturelles, il n’y a plus que des cibles tous azimuts en riposte graduée, ou totale.

 Le monde a complètement changé, la science s’est introduite dans le quotidien de l’homme. Elle colonise l’homme jusque dans ses derniers retranchements. Et ce n’est pas seulement dans les moyens inimaginables de destruction auxquels l’homme est arrivé. Il faudrait peut-être auxquels la Science l’a amené. Et ce qu’il y a d’incroyable c’est qu’il y a une formidable synchronicité dans toutes les avancées de l’homme. Tout concourt à organiser de plus en plus scientifiquement l’humanité, là où ce n’est pas organisé ou mal organisé les crises et les conflits armés s’en chargent pour le changer. Et c’est le cas dans certaines régions d’Asie, dans le monde arabo-musulman et en Afrique.

 La raison humaine balbutie encore sur la compréhension de cet herméneutique synchronisme d’événements qui construisent l’espace humain de l’humanité. Par exemple, comment cela était cette synchronicité dans les événements qui ont fait avancer le monde dans les années 1970 et 1980 ? Partis de crises politiques et économiques, ces événements se sont soldés par la fin de l’Union soviétique et sa conversion au libéralisme économique. De même pour la Chine, son régime communiste s’est convertit au socialisme de marché.

 Ces événements sont-ils écrits dans l’Histoire pour que le monde s’uniformise ? Au point qu’un nouveau concept est en vogue aujourd’hui, le concept « Mondialisation » est largement diffusé dans le monde. Dès lors, le premier postulat-phare d’Einstein trouve tout son sens ! Son appel« Laisser à l'initiative privée son champ d'action  » relève d’un mouvement naturel dans les relations interhumaines. Le système socialiste en URSS n’a été qu’un détour car dicté par une conjoncture politique historique précise.

 Son deuxième postulat-phare « Réduire, dans les branches individuelles de production, la durée de la semaine ouvrable, compte tenu du progrès rapide des méthodes de production » n’est-il pas déjà appliqué partout dans le monde ? Dans la première moitié du XXe siècle, plusieurs pays légalisèrent la journée de 8 heures et la semaine de 40 heures. Evidemment, si cela n’a pas été formellement appliqué, cela a été en regard de l’instabilité du monde et des guerres mondiales. Mais dans la deuxième moitié du XXe siècle, la plupart des pays ont une durée de travail annuelle de 1920 heures. Ce qui équivaut à une durée de travail hebdomadaire de 40 heures, sur 48 semaines travaillées par an, et un mois de congé annuel.

 Et cette diminution du travail, il faut le dire, le doit aux avancées de la science et leur application dans les technologies de production. Sans les avancées de la science, les revendications des travailleurs ne pouvaient aboutir.

 Le troisième postulat-phare « Etablir des salaires minima pour adapter le pouvoir d’achat à la production des entreprises  » est aujourd’hui une réalité dans l’économie mondiale. Partout dans les pays développés, émergents ou en développement, un salaire minima est généralement proclamé et fait partie des principes et agrégats qui régissent une économie moderne. Le salaire minimum (sic, smic, smig, etc. selon les appellations et l’évolution), nonobstant les critiques, est un élément important dans la confrontation consommation-production nationale. Et l’appel d’Einstein pour un salaire minima doit être vu, en plus d’une adéquation du pouvoir d’achat à la production, d’une avancée de justice sociale.

Ce sont les États-Unis qui appliqueront, les premiers, par la loi « Fair Labor Standards Act » (Loi sur les normes du travail équitable), le 25 juin 1938, la mesure-phare d’Albert Einstein. La loi américaine établit un salaire minimal, propose une règlementation des heures supplémentaires et interdit l’emploi des enfants. Les autres nations appliqueront le salaire minima à partir des années 1950. Aujourd’hui, le salaire minimal est pratiquement généralisé à l’échelle mondiale.

 Enfin, le quatrième postulat-phare « Procéder au contrôle des prix par l'État pour éviter un étranglement artificiel entre la production et la consommation d’une part, et de maintenir à un niveau raisonnable de constitution de capitaux monopolistiques (trust, cartel, consortium…) » dérive du principe même des trois postulats-phares précédents. Sans un contrôle des prix à minima à l’échelle d’une nation, ni le salaire minima ni le temps de travail règlementé ne pourront ajuster les agrégats macroéconomiques entre eux. Pire encore la liberté laissée à l’initiative privée (qui se constitue en capitaux monopolistiques) engendreront, avec une hausse des prix, une montée de l’inflation et forcément, par un pouvoir d’achat diminué et déstabilisé, une poussée de chômage.

 

  1. L’esprit lumineux d’Albert Einstein

 

 Comme nous l’avons dit dans les analyses précédentes, il y a des «  forces historiques » qu’il faut comprendre et qui ont beaucoup de signification dans la transformation progressive du monde. Pourtant Albert Einstein n’est pas économiste, il est physicien et un grand savant dans la connaissance de l’univers.

 Mais l’Univers ne se limite pas uniquement à l’univers de l’énergie et la matière. L’Univers embrasse le monde dans toutes ses ramifications, dans toute sa conception universelle, dans tous ses constituants universaux, dont « seule une partie de ces constituants est donnée à l’humain ». Précisément l’homme est crée ne se sachant pas pour savoir.

 Et l’univers humain qui se situe dans cet Univers universel, il n’y a pas d’appellation pour définir ce Contenant du contenu humain, force de dire que l’économie, et a fortiori l’Economie dont dépend l’humanité et son devenir, est autant importante pour Einstein que la connaissance de la relation qui lie l’énergie à la matière.

 Il n’empêche qu’Einstein a eu cette « intuition prémonitoire », une faculté qui s’est conjuguée à sa formidable intelligence et la pensée qui les a véhiculées. Un esprit rare, ou plutôt un « esprit lumineux » que fut le savant. Et qui atteste par ce que l’homme produit que le monde n’est pas construit fortuitement, chaotiquement. Et ce sont ses hommes que l’Esprit visite qui font avancer l’humanité.

 Et comme il l’a énoncé dans un certain sens. (2) « Puis-je commencer par une profession de foi politique ? La voici : la Science est faite pour les hommes et non pas par les hommes pour la Science. On peut dire pour l’Etat la même chose que pour la Science  ». Et la Science englobe toutes les sciences, a fortiori herméneutico-économique.

 

Medjdoub Hamed
Auteur et chercheur spécialisé en Economie mondiale,
Relations internationales et Prospective.

www.sens-du-monde.com

 

Note :

1. « Religion et science », dans le livre « Comment je vois le monde », Albert Einstein, 1934

2ibid. « la Conférence du désarmement de 1932 », dans le livre « Comment je vois le monde », Albert Einstein



20 réactions


  • tf1Groupie 11 juin 2015 18:33

    Et l’avis de ma concierge, il vous intéresse ?

    Einstein s’est trompé sur la physique quantique, alors il y a de grands chances qu’il se trompe sur l’économie qui n’est carrément pas son domaine.

    Exploiter le nom d’Einstein à tout va n’est pas une démarche recommandable.


    • Jean Keim Jean Keim 11 juin 2015 19:37

      @tf1Groupie
      Votre concierge a peut être des choses intéressantes à dire smiley

      Einstein a dit des choses intéressantes même sur la physique quantique.

    • tf1Groupie 12 juin 2015 14:11

      @Jean Keim
      Einstein a aussi nié le principe d’indétermination de la physique quantique, ce à quoi Niels Bohr répondit : « Einstein, cessez de dire à Dieu ce qu’il doit faire ! ».

      Moi aussi j’ai des choses intéressantes à dire sur tout, comme ma concierge ...


    • Jean Keim Jean Keim 12 juin 2015 16:17

      @tf1Groupie
      Absolument, vous avez raison sur la pertinence de vous exprimez.

      Je ne connais du principe d’incertitude que ce que j’ai pu en lire dans des articles de vulgarisation, mes connaissances en math-physiques ne me permettent pas d’aller plus loin, Les savants ne comprennent pas réellement le phénomène cela prouvent qu’il y a encore des progrès à faire et qu’Albert n’a pas définitivement tort.
      Je vous prie de bien vouloir présenter mes respectueuses civilités à Madame votre concierge.

    • Hamed 12 juin 2015 17:23

      @tf1Groupie

      Très juste ! Et si Einstein a nié le principe d’indétermination de la physique quantique, cela signifie simplement qu’Einstein a cherché à aller au-delà. Ce à quoi répondit Niels Bohr : « Einstein, cessez de dire à Dieu ce qu’il doit faire ! » Ce que certainement Einstein a sereinement accepté.

      Le problème de la théorie de la relativité ou de la physique quantique réside à découvrir le contenant de l’homme. Comment est structuré son univers ? La physique quantique a été une parade aux limites de la connaissance humaine. Une parade qui faisait aussi avancer la science. Tout est dans la perception des phénomènes de la Nature, et des forces qui y résident. Et en lien avec les possibilités de la puissance de l’intelligence humaine. Et la science transforme l’humain.

      Quand à votre concierge, vous êtes libre de lui dire des choses intéressantes. Personne ne peut en disconvenir.

       

      Cdt


    • tf1Groupie 13 juin 2015 16:09

      @Hamed + @Keim,

      J’adore votre façon que vous avez tous les deux de dire qu’en ne comprenant pas l’écueil de l’indétermination Einstein avait finalement raison ! (donc Bohr avait tord).

      Hamed dit ainsi : « Einstein a cherché à aller au-delà » .

      Donc vous avez émis le postulat qu’Einstein avait toujours raison ... même quand il avait tord.

      Bref à partir de là tout est possible et Einstein est l’intelligence ultime, qu’il parle d’économie ou de reproduction des coleopteres dans l’est de la jungle birmane.


  • Echo Echo 12 juin 2015 02:58


    Bonjour,

    Votre article m’a beaucoup intéressé. J’aimerais m’étendre sur certains points, mais je suis contraint par le temps.

    Je partage votre jugement sur les idées d’Einstein. Elles se regroupent essentiellement autour de ce que l’on pourrait considérer comme l’équation économique fondamentale. Équation qui, si elle était parfaitement maitrisée, constituerait le socle scientifique d’un capitalisme d’État éclairé, largement consensuel, mais qui serait toujours rejeté par quelques irréductibles et très influents casse-cou. J’ai nommé les intoxiqués du risque financier. Ceux-là mêmes qui ont, à force d’idéologies perverties, de corruption et de théories loufoques, réalisé l’exploit d’imposer à tous, gouvernements compris, le TINA suprême et irrévocable : « face je gagne, pile tu perds ».

    Leur chantage est maintenant mondial. Or, il est patent que ce qui est parvenu à se hisser au niveau global nous assène son irréversibilité. L’argument terroriste du « too big to fail » des banques nous ayant clairement montré de quel fascisme ces gens-là se chauffent.

    Scientifiquement, l’intuition d’Einstein est sur la bonne voie. Hélas, égarés par le lobby financier, nous nous sommes coupés de cet idéal d’une économie faite pour les hommes.


    • Hamed 12 juin 2015 10:55

      @Echo

      Bonjour,

       

      Merci pour la réponse qui est basée, fondé, et ce que vous appelez « l’équation économique fondamentale » est parfaitement juste. Et Albert Einstein l’a résumé admirablement dans son article. Et vous avez entièrement raison de dire « Équation qui, si elle était parfaitement maîtrisée, constituerait le socle scientifique d’un capitalisme d’État éclairé, largement consensuel, mais qui serait toujours rejeté par quelques irréductibles et très influents casse-cou ». Vous avez encore dit : « J’ai nommé les intoxiqués du risque financier, ceux-là mêmes qui ont, à force d’idéologies pervertie, de corruption et de théories loufoques, réalisé l’exploit d’imposer à tous, gouvernements compris, le TINA suprême et face je gagne, pile tu perds ». Cela aussi est très juste.

      Vous dîtes encore « Leur chantage est maintenant mondial. Or, il est patent que ce qui est parvenu à se hisser au niveau global nous assène son irréversibilité. L’argument terroriste du « too big to fail » des banques nous ayant clairement montré de quel fascisme ces gens-là se chauffent.

      Scientifiquement, l’intuition d’Einstein est sur la bonne voie. Hélas, égarés par le lobby financier, nous nous sommes coupés de cet idéal d’une économie faite pour les hommes.  »

      J’ai presque répété mot pour mot votre réponse. Et je suis entièrement d’accord avec vous. Cependant il y a un mais, un grand mais. Mais alors pourquoi les hommes pour une bonne partie sont intoxiqués pour gagner de l’argent. Le risque financier dans le « gagner de l’argent » dans toute œuvre humaine y est contenu. Quand vous achetez une maison, vous espérez faire une bonne affaire, qu’elle représentera ce que vous voulez. Quand vous mettez votre argent à la banque, vous espérez que votre épargne vous rapporte un intérêt. Si l’intérêt qu’octroie la banque est bas, et cela est lié à la conjoncture économique comme aujourd’hui, vous chercherez à fructifier votre argent et l’investirez dans des créneaux qui rapportent. Par exemple, l’immobilier, les Bourses des actions, etc. Et vous n’êtes pas seul à le faire. Tous les épargnants, ou du moins la plupart qui sont conscients que leur épargne leur rapportera plus ailleurs. Et même les banques les conseilleront à le faire puisqu’ils auront souvent à gérer leurs portefeuilles d’actions ou d’obligations.

      Donc ce qu’on appelle « spéculation » fait partie des traits humains. Les crises financières éclatent parce qu’il y a un excès de spéculation. Mêmes des banques font faillites, des Etats aussi. Mais que faire ? La crise passée, l’homme recommence et pas forcément le spéculateur. De nouveaux spéculateurs arrivent sur le marché. Les oligarques russes, chinois, indonésien, brésilien, algérien, égyptien, israélien, etc., de toutes nationalités et occidentaux qui eux tiennent le flambeau de la spéculation mondiale. Pourquoi ces derniers ? Parce qu’ils y ont été les premiers initiés par l’Histoire moderne.

      Mais c’est par ce qu’il y a comme vous dîtes une « intoxication financière à l’échelle mondiale » que l’humanité avance. Et les crises financières et économiques dans le monde battent en permanence les cartes mondiales. C’est parce qu’il y a des millions de spécualeurs qui vont de petits porteurs aux petites banques jusqu’aux grandes que l’humanité trouve son sens dans le mouvement de l’histoire.

      Imaginez-vous un monde sans spéculation, ou un « monde sans mensonges » où tout est vrai, tout est juste, tout est serein, il n’y a que la vérité ? La vérité aura-t-elle un sens ? La sérénité serait-elle sereine ? Le monde aurait-il un sens ?

      Voilà, ma réponse. Je vous remercie pour la justesse de vos mots, mais le monde est ce qu’il est.

      Cdt


  • Ruut Ruut 12 juin 2015 15:25

    L’économie c’est du quantique.
    L’argent vien du néant. (le Dollars qui tourne a plein régime sans jamais remboursser ses dettes)
    Le reste du monde sommé de rembourser de l’argent issus du néant et qui accepte......

    C’est comme lorsque tu fait un crédit a ta banque a 10 % qui elle te donne de l’argent qu’elle n’a pas et se finance dans une autre banque a taux 0.

    Normal qu ;a des moment le néant fait des crises régulières pour indiquer qu’il y a un problème dans la machine.


    • Hamed 12 juin 2015 16:55

      @Ruut

      L’argent vient du Néant ! Très juste ! Et l’HOMME d’où vient-il ? N’est-ce pas lui aussi du Néant ! Et il retourne après qu’il ait existé au Néant ! Donc tout concorde argent comme l’humain.

       

      Merci pour l’idée.

       

      Cdt 


  • Jean Keim Jean Keim 12 juin 2015 16:24

    Tant que le monde recherchera le profit par la marchandisation, le monde sera instable et dangereux.

    ---------
    « La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque.
    On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. »
    Albert Einstein.



    • Hamed 12 juin 2015 17:51

      @Jean Keim

      « Tant que le monde recherchera le profit par la marchandisation, le monde sera instable et dangereux. » Que proposez-vous à l’humanité pour que le monde ne recherche pas le profit ? A mon sens, le monde sera toujours stable dans l’instabilité. Le danger accompagne en permanence l’homme sauf qu’il n’en est pas conscient. Vous traversez la route, vous risquez un accident. Vous conduisez un véhicule, vous courez des risques. Vous restez à la maison, il y a la peur de quelque chose. Maladie, incendie, etc.

      Quant à Albert Einstein qui dit « La perfection des moyens et la confusion des buts semblent caractériser notre époque.  » Il n’y a pas d’issue. Le savant n’a fait que confirmer le paradoxe de l’humain. Jamais la richesse du monde n’a autant augmenté qu’aujourd’hui. Les progrès scientifiques ont été « miraculeux », pourtant le monde riche, et je ne parle que du monde riche, le mieux placé dans la répartition des richesses de la terre sur tous les plans, il continue de souffrir des crises économiques. La grande masse humaine n’est pas assurée de ses lendemains, économiquement parlant.

      Et le savant qui parle « On ne résout pas un problème avec les modes de pensée qui l’ont engendré. » il y a un lien causal entre le problème engendré et les modes de pensée qui lui ont donné naissance. Si on élimine le problème, il faut aussi éliminer le mode de penser.

      Einstein énonce un « étant être », une « destinée-dilemme », une « solubilité-insoluble ». Et l’homme ne peut rien, sinon à faire avec… à limiter les dégâts autant qu’il est possible.

       

      Cdt


    • Jean Keim Jean Keim 12 juin 2015 19:08

      @Hamed
      Je ne propose rien cela n’a aucun sens et expliquer pourquoi devient superfétatoire, l’explication est dans votre propre commentaire et dans le processus même de l’analyse.


    • Hamed 12 juin 2015 20:15

      @Jean Keim

      Merci pour la réponse. On s’est complété et on s’est compris.

      Cdt

    • Jean Keim Jean Keim 14 juin 2015 09:20

      @Hamed
      Oui ... ?

      Il n’y a rien à faire ... si faire est une réaction à un constat, il y a néanmoins un (ré)éveil à susciter. 


    • Hamed 14 juin 2015 12:20

      @Jean Keim

      Précisément, je vous réponds, je m’efforce !

       


      Tiens pour l’anecdote. Je discutais ce matin avec une personne au bureau. Et je lui expliquais brièvement ce que je répondis à un internaute que « L’argent vient du Néant ! Très juste ! Et l’HOMME d’où vient-il ? N’est-ce pas lui aussi du Néant ! Et il retourne après qu’il ait existé au Néant ! Donc tout concorde argent comme l’humain. »

       Et je ne sais pas pourquoi je répondis ainsi. Je lui dis peut-être que j’ai eu tort de répondre ainsi, et probablement l’intervenant ne s’attendait pas à une pareille réponse. Evidemment, je suis un être humain qui peut répondre dans un sens un peu méchamment. L’être humain est ce qu’il est. Parfois il est excédé et cela relève de l’impatience !

       A cette personne, je lui dis que, dans le fond, ma réponse combien même elle est ce qu’elle est, elle n’est pas fausse. Nous sortons du néant et on a beau dire que nous sommes, mais toujours à chaque seconde qui se présente mais toujours en train de se passer nous ne pouvons dire seulement « que nous étions » jusqu’à ce qu’un jour nous disparaissons. Nous ne serons plus, on aura remboursé notre « argent d’être ou d’avoir été ».


      Je vous écris ceci simplement pour répondre à votre « Oui ... ?

      Il n’y a rien à faire ... si faire est une réaction à un constat, il y a néanmoins un (ré)éveil à susciter.

         Je continue ma narration. A cette personne au bureau, je lui expliquais pourquoi la Banque doit... est obligé de créer de l’argent du néant. Prenons une communauté d’êtres humains qui s’organisent pour constituer un Etat. Supposons que ces humains n’ont pas d’argent et qu’ils échangent leurs richesses par du troc. Et qu’un jour, il décide à créer de l’argent, et à cet argent il lui octroie une valeur commune, c’est-à-dire une sorte d’étalon calculé sur la valeur de toutes les richesses existantes de cette communauté. Un pain de tant d’unités, un cheval de tant, une charrette de tant, etc. Qu’il décide de créer une institution (banque) qui crée cet argent. Au départ, les membres de cette communauté n’ont pas d’argent puisqu’il n’y a jamais eu d’argent. Ces humains décident entre eux un contrat moral sur l’argent à créer. Ils investissent cette institution de créer de l’argent du néant et de le distribuer à ceux qui en ont besoin. Evidemment selon des conditions précises dictées par ces humains. L’institution en créant l’argent du néant ouvre un livre de compte de l’argent crée, et y écrit sur des pages le passif de cet argent crée et sur d’autres pages les actifs de ce même argent crée et remis avec un intérêt à ceux qui en ont besoin.

         C’est ainsi que l’économie de cette communauté d’humains va démarrer avec ce nouvel instrument l’argent. Au fur et à mesure que les humains qui ont emprunté et construit ou crée des biens et vendu à d’autres en faisant bien sûr des bénéfices, fruit de leur travail, ils remboursent à l’institution l’argent crée. L’institution retrouvant ses actifs n’a plus qu’à effacer ses passifs comme si elle n’a jamais créé de l’argent. Il ne lui reste que l’intérêt, fruit de son travail d’émission et de gestion.

       Et c’est la raison pour laquelle j’ai assimilé un actif monétaire à un actif humain. Donc une valeur intrinsèque propre à l’humain. Nous sortons du néant comme l’argent sort du néant, cependant, dans notre passage dans l’existence, nous y laissons des traces.

       

      Cdt


    • Jean Keim Jean Keim 15 juin 2015 09:04

      @Hamed
      Merci pour votre commentaire, il est une des explications possibles sur l’origine de l’argent dont la création peut également avoir une origine religieuse ; monnaie viendrait du latin moneta qui signifie sans doute celle qui avertit et qui était un surnom de Junon à Rome, Juno Moneta ; c’est dans son temple qu’on fabriquait la monnaie.

      Le problème n’est pas en fait l’argent lui même, même le capitalisme ou le communisme pourraient être de bons systèmes s’ils étaient vertueux, mais ce qu’avec le temps nous en faisons, le temps est une des clefs de la compréhension, une bonne illustration est le principe même de la spéculation tant psychologique que financière : se projeter dans le temps suivant l’expérience acquise (le passé) pour escompter un profit, si bien que les problèmes ne sont que rarement abordés dans le présent sinon dans l’extrême urgence.


  • smilodon smilodon 13 juin 2015 22:43

    @ l’auteur : Dans la nature y’à les prédateurs et les proies. Dans la société y’a les riches et les pauvres !.... Dans la nature plus les proies sont nombreuses, plus les prédateurs se gavent !... Dans la société, plus les pauvres sont pauvres, plus les riches sont riches !....... CQFD !...... L’homme est un « animal » !...... Un « mammifère » !..... Il a coupé les arbres pour édifier des tours à la place !... Son esprit est celui d’un « animal » !....Dans cette nouvelle « forêt » faite de tours et de rues, il subsiste encore les « prédateurs » et les « proies » !...... Dans la nature il y avait le lion et l’antilope....Au milieu de la forêt et de la savane !... Dans nos « villes », au milieu des tours et des rues, il y a le propriétaire et le locataire !.... Rien ne change. Tout se transforme. Adishatz.


    • Hamed 14 juin 2015 01:52

      @smilodon

      Rien ne change. Tout se transforme... Oui ! Sauf que cela s’opère avec le progrès (qu’il ne faut pas oublier). Sans progrès, cela reste comme cela a été. Sans changement et sans transformation. C’est ce qui nous différencie des animaux qui restent animaux.

      Merci pour l’idée.

       

      Cdt


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