Commentaire de eau-du-robinet
sur Que l'étincelle grecque embrase toute l'Europe !


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eau-du-robinet eau-du-robinet 5 juillet 2015 02:14

Bonjour Mohamed,
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L’Union européenne est le terrain de suprématie des lobbies des firmes transnationales. Tout y est fait pour leur plaire. D’ailleurs, le président de la Commission actuelle, Jean-Claude Juncker, est le chantre de l’optimisation fiscale de ces firmes transnationales. Le chef de la BCE, Mario Draghi, est un des anciens top-managers d’une des banques d’investissements (Goldmann & Sachs), relais entre les firmes transnationales et les marchés financiers.
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L’Union européenne est une pièce de la construction du futur Etat transnational. Elle en est même une pièce centrale. Aucun trou ne peut être toléré dans l’image globale de sa carte. Elle pourra d’autant moins tolérer la sortie de la Grèce de son échiquier que les peuples ont compris que leur avenir est mis en danger par une « élite » que certains académiciens appellent classe capitaliste transnationale...
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Par conséquent, la Grèce NE PEUT TOUT SIMPLEMENT PAS QUITTER LA ZONE EURO OU L’UE. C’est simplement IMPOSSIBLE. Cela enverrait un message néfaste pour l’empire en construction.
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C’est avec cette arrière-pensée qu’il faut évaluer les enjeux de la tragédie grecque. Analyser la Grèce sur la base exclusive des finances est une erreur fondamentale. La crise grecque n’est rien d’autre qu’une guerre lancée contre ce qu’il reste de souveraineté à cet Etat.
source et suite : http://www.legrandsoir.info/il-n-y-aura-pas-de-grexit.html
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La construction de l’Union Européenne : Une organisation libérale au service du capitalisme
Le Traité de Rome institue des pouvoirs supranationaux qui touchent notamment les transports, l’agriculture et les politiques commerciales.
La Commission européenne veille à la mise en place des objectifs du traité et elle à le pouvoir décisionnel (voire les négociations du TTIP).
Le Parlement européen a une fonction consultative.
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Les négociations entre la Troïka et le gouvernement Syriza ont dévoilé la profondeur de l’offensive de la bourgeoisie contre les classes populaires. La stratégie illusoire de Syriza consistait à convaincre les créanciers des énormes souffrances du peuple ainsi que de faire prévaloir la démocratie et à la souveraineté. Illusion sans aucun fondement comme il a été dramatiquement mille fois démontré et dans laquelle il n’est permis à aucun gouvernement de tomber s’il souhaite représenter les intérêts de son peuple. À ce stade de l’Histoire, il est inexcusable d’invoquer l’ignorance.
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Depuis au moins cinq ans en Europe, et depuis des dizaines d’années en Amérique latine, Afrique ou Asie, le paiement de la dette est la machinerie qui dirige une guerre sociale ; guerre par laquelle l’impérialisme assujettit les gouvernements, obligeant ceux-ci au respect de son agenda. Juste avant de diriger un attaque militaire ou un coup d’État, si elle n’est pas exécutée avec la diligence désirée.
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L’objectif de la TROÏKA est clairement de torpiller Syriza, et faire en sorte que le pays tombe dans le chaos démontrant ainsi l’impossibilité de toute politique au service du peuple. C’est un défi total lancé à la classe ouvrière grecque et européenne.
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Comme le fascisme, cette guerre sociale utilise la législation antiterroriste pour réprimer la résistance sociale et politique. Les attentats perpétrés dans différents pays par des groupes créés, organisés et financés par l’impérialisme euro-américain et sioniste, sont utilisés pour alimenter la peur du « terrorisme » et ainsi à faire approuver des lois qui annihilent les libertés publiques au nom de la « sécurité » ; c’est le cas, en Espagne, de la législation antiterroriste ou de ladite « ley mordaza » [Loi bâillon]. En d’autres termes, l’impérialisme détruit les états, déstabilise des régions, spolie les ressources naturelles, et fait en sorte que la réponse de ces peuples – en tous cas, provoquée - devienne prétexte à renforcer les mécanismes de répression qui, ainsi, mutilent massivement les libertés démocratiques, même dans les pays plus centraux.
http://michelcollon.info/En-Grece-et-partout-ailleurs-le.html?lang=fr
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La crise actuelle en Grèce montre comment le capitalisme a laissé tomber le masque et ne permet pas la moindre concession au réformisme. C’est pour cela qu’il est pathétique d’écouter certains nouveaux leaders des gouvernements municipaux et autonomes de l’État espagnol clamant le « retour à l’Etat Providence ». L’État-providence est une forme d’État qui se dote de larges compétences réglementaires, économiques et sociales en vue d’assurer une panoplie plus ou moins étendue de fonctions sociales au bénéfice de ses citoyens.
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Les révoltes populaires, les mesures les plus honteuses peuvent passer le plus simplement du monde, il suffit de fermer ou limiter les distributeurs de billets. La Grèce est un merveilleux laboratoire pour ceux qui se sont amusés à la ruiner. La finance internationale a su apprendre de ses escroqueries au dépend des peuples : le cas de l’Argentine a fait son chemin. Faire croire qu’un référendum peut exprimer la volonté populaire est une des plus grandes arnaques démocratiques. Depuis le 28 Juin, les guichets des banques grecques se sont fermés et les intentions de voter « non » ont fondu comme neige au soleil. Et si le oui l’emporte, tout redevient comme avant, les chaines seront justes un peu plus tendues.
http://www.agenceinfolibre.fr/grece-et-si-le-oui-lemportait/
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Le testament politique du Président François Mitterrand qui, dans le livre de Georges-Marc Benamou confiait aux Français :

« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment.

Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde.

C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort. »
https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Dernier_Mitterrand

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Sortons de l’UE de l’Euro et de l’OTAN qui est une organisation criminelle !

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http://www.upr.fr
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