Commentaire de Robert GIL
sur Tragédie grecque : l'heure de vérité
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C’est le visage d’une Europe où les marchés financiers sont tout
puissants, l’UE est une multinationale sous le contrôle des banques. Les
Etats européens sont incapables d’effacer la dette
totale de la Grèce qui est de l’ordre de 312 milliards d’euros alors
que le volume des aides publiques en faveur du secteur financier dont
ont effectivement bénéficié les banques européennes entre octobre 2008
et le 31 décembre 2010 s’est élevé à environ 1 600 milliards d’euros (13
% du PIB) ! On comprend que cette Europe ait donné envie aux grecs de
voter « NON » : non à ces humiliations, non au chacun pour soi, à
l’absence de vision, non au traitement humiliant des pays les plus
fragiles, qui ne passe que par des sermons et des punitions. Et non à
cette zone euro dont on connaît depuis des années les
dysfonctionnements, mais dont on repousse sans cesse la nécessaire
réforme...
.
voir : LE PEUPLE A DIT : NON !