Commentaire de Robert GIL
sur Tragédie grecque : l'heure de vérité


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Robert GIL Robert GIL 7 juillet 2015 08:34

C’est le visage d’une Europe où les marchés financiers sont tout puissants, l’UE est une multinationale sous le contrôle des banques. Les Etats européens sont incapables d’effacer la dette totale de la Grèce qui est de l’ordre de 312 milliards d’euros alors que le volume des aides publiques en faveur du secteur financier dont ont effectivement bénéficié les banques européennes entre octobre 2008 et le 31 décembre 2010 s’est élevé à environ 1 600 milliards d’euros (13  % du PIB) ! On comprend que cette Europe ait donné envie aux grecs de voter « NON » : non à ces humiliations, non au chacun pour soi, à l’absence de vision, non au traitement humiliant des pays les plus fragiles, qui ne passe que par des sermons et des punitions. Et non à cette zone euro dont on connaît depuis des années les dysfonctionnements, mais dont on repousse sans cesse la nécessaire réforme...
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voir : LE PEUPLE A DIT : NON !


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