Commentaire de Samson
sur A. Tsipras, ou l'art de (bien) faire semblant !


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Samson Samson 9 juillet 2015 15:02

@Laurent Simon
Votre raisonnement ne tient que dans le cadre de la vente - généralement à des montants sous-évalués - et de la privatisation systématique de tous les « services publics » rentables au bénéfice d’acteurs privés, suivant la « logique » qui voudrait que le privé soit plus efficace.

Dans mon bled (et ce n’est ni le Vénézuela, ni la Corée du Nord), la téléphonie, la distribution d’eau et d’électricité relevaient il y a encore 30 ans de régies publiques ou d’intercommunales : le principal effet de leurs privatisations a résulté en une explosion des montants de nos factures (et des bénéfices des actionnaires), pour une dégradation généralisée - faute d’investissement suffisant dans l’outil - du service.

Deux banques, dont une gérant rien moins que toutes les pensions nationales, étaient contrôlées par l’état, gérées « en bon père de famille » et sans accroc depuis plus de 120 ans : de leur privatisation et de la gestion aventureuse qui en a résulté, en moins de 20 ans, leurs porte-feuilles se sont effondrés et c’est le contribuable qui a participé, sans contrôle désormais sur leur gestion, à leur renflouement. Quant au « Titanic » Dexia, les citoyens belges et français restent garants de l’impéritie de ses gestionnaires en cas de défaut !

Une fois les bijoux de la princesse liquidés à l’encan pour des raisons dogmatiques, la boucle est bouclée : il suffit d’accuser l’état de ne pas (plus) créer de richesses pour mettre le contribuable à la diète et finir par le saigner.


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