Commentaire de Olivier Perriet
sur Ce que la Grèce dit du démontage de l'euro
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Bonjour,
l’article passe (à mon avis) sous silence que :
la Grèce a profité d’une monnaie unique forte sans rapport avec son économie (d’où l’endettement pervers). Elle a aussi bénéficié des subventions de l’UE. L’attachement viscéral de Tsipras et des Grecs à l’euro n’est pas que idéologique, contrairement à la gauche française. C’est le point aveugle de la France j’ai l’impression : on ne veut pas voir que chaque pays joue perso dans l’affaire.
la Grèce avait le pistolet sur la tempe après le refus de Tsipras de sortir de l’euro. La BCE a refusé d’avancer de l’argent aux banques grecques, entraînant leur fermeture ; le pays est resté interdit bancaire pendant 2 semaines. Voilà ce qui arrive quand on a délégué sa souveraineté monétaire...
la Grèce n’était pas, dans ces conditions, vraiment bien placée pour imposer ses vues à tous les autres (euphémisme...)
Je ne crois pas dans ces conditions que l’affaire grecque soit une épine dans le pied des partis « souverainistes », plutôt que ça renforce considérablement leurs analyses...