Commentaire de César Castique
sur La marche inexorable du fascisme


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César Castique César Castique 10 août 2015 18:02

@ddacoudre

« ,,,pas 3 sur 4, 60% étude du CEVIPOF sur les nouvelles fractures en France. »

Pas 60 %, mais 72,1 % selon le sondage effectué pour l’édition 2014 du Rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (sortie avril 2015). Je préfère cette source, dont je dispose depuis l’édition 2000.

« il est assuré qu’en abordant la situation par notre nature xénophobe nous aurons une tendance naturelle à rejeter l’étranger comme n’importe quel groupe animalier car il vient sur notre territoire prendre notre pain et nos femelle… »

…et aussi notre territoire lui-même, à partir d’une certaine concentration. A l’époque de Mitterrand, on osait encore parler de seuil sociologique (10 à 12 %).

« ..la déclaration universelle des droit de l’homme de 1948 à universalisé la circulation des humains sur la planète… »

Ce n’est pas avec des déclarations, aussi dégoulinantes de bons sentiments soient-elles. qu’on changera la nature humaine.

« … les citoyens français avaient un taux de natalité insuffisant à partir de 1976 et s’il ont retrouvé un taux de renouvellement de sa population au dessus de 2 c’est essentiellement grâce à l’apport de l’immigration naturalisé. »

Si vous ne distinguez pas entre l’immigration de type caucasien et l’immigration allogène, vous n’allez nulle part, parce que le problème, n’en déplaise à feu Albert Jacquard, est foncièrement « racial », pour parler en langage populaire.

« … il y avait aussi les hommes de Cromagnon, et eux devaient penser que c’était mieux avant… »

La question n’est pas de savoir si c’était mieux avant, mais de savoir si on peut raisonnablement mêler des populations différant par leurs mœurs, us, coutumes, croyances, traditions et, surtout peut-être, codes sociaux, bien plus éloignées que les Flamands des Wallons, ou que les Serbes des Croates.

A voir la multiplication d’enclaves allogènes et alterculturelles, d’où les « Blancs » s’en vont pour être remplacés par des « non-Blancs », les réalités de terrain répondent à notre place.

« … il ne s’agit pas de les nier, mais de trouver des solutions humaines de part et d’autres car les étranger sont comme nous aussi xénophobe que raciste le cas échéant. la xénophobie et le racisme ne sont la particularité d’une nation ou d’un peuple mais du comportement de l’humain. »

C’est le fameux clivage *NOUS*/*EUX* que des imbéciles reprochent aux *NOUS*, parce qu’ils n’ont pas vu que le clivage *EUX*/*NOUS* est son corollaire naturel. Il est insurmontable.

« … il est donc nécessaire de s’éduquer pour apprendre à maitriser cela et rejeter les organisations qui génèrent un retour à ces valeur destructrices. »

Ce ne sont pas des valeurs destructrices, ce sont des tendances profondes de la nature humaine, correspondant à des sentiments, qui reviennent à chaque nouvelle génération et dont la maîtrise, imposée, ne se transmet pas héréditairement. 

Il faut à chaque fois tout reprendre de zéro et il y a un moment où. à force de rabâcher, ça ne prend plus. Il est possible que nous en soyons rendus là.

« nous savons que la disposition d’un revenu est une des causes principales. »

C’est faux. Ce sont ceux qui croient que le problème du « Vivre ensemble », peut se régler à coups de chèques, de subventions, de politiques d’intégration et de bons sentiments, qui propagent cette calembredaine. Elle les arrange, à l’instar de quelques autres, en cela qu’elle leur évite d’aborder le problème sur le fond.

Ce n’est pas pour des questions de revenus que la prospère et riche Helvétie vote des lois toujours plus restrictives tendant à limiter la surpopulation étrangère et interdit la construction de minarets, c’est parce que son peuple, matériellement privilégié, se défend en usant des possibilités que lui offre la démocratie directe.

« il semble que la république ait faillit dans sa tâche émancipatrice et que faute d’espérance et d’idéal… »

Cette tâche émancipatrice est une billevesée de philosophes, dont rien n’indique, par ailleurs, que ses concepteurs imaginaient qu’elle puisse s’étendre aux Pahouins et aux Incas, aux Esquimaux et aux Otahiciens, aux mahométans et aux Siamois ou aux Tartares et aux Japonais.


« il est curieux que nous ne refusion pas les étrangers fortunés, comme le retrace l’ouvrage dont je parle c’est à ceux qui ont le plus besoin d’aide que nous la refusons. »

Cela n’a rien de curieux. Ce n’est pas l’étranger en tant qu’individu qui est rejeté, ce sont des millions d’étrangers en tant que masse d’intrus, d’ « envahisseurs ». 

Ce sont donc des registres complètement différents et les confondre révèle une profonde méconnaissance de la problématique. C’est grave pour un livre prétendant servir de référence.


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