@Massada :

 Tout d’abord, Israël en globalité est loin de votre définition du multi-culturalisme.

 L’homophobie par exemple y est grandissante. Peut-être pas à Tel-Aviv, mais dois-je vous rappeler la dernière Gay Pride de Jérusalem ? Et il ne s’agit pas que de l’attaque d’un individu isolé. Le trajet de la Gay Pride avait été choisi pour éviter certains quartiers, afin d’éviter tout incident. Ce qui n’a pas suivi.

 Je ne reviendrais évidemment pas sur le « terrorisme juif » récent, pour reprendre les propres mots du 1er ministre israélien.

 Je citerais par contre les récentes manifestations des juifs falashas, suite à l’agression de l’un d’entre eux par deux policiers ; même l’uniforme de tsahal ne l’a pas protégé du racisme de la police israélienne. Sans parler du scandale de la stérilisation des femmes falashas...

 Quant à « La ville qui ne dort jamais », je me poserais néanmoins quelques questions. Comment dit-on « Désolé, je crois que ça ne va pas être possible » en hébreu ?
 Franchement, j’aimerais croire que les arabes israéliens - les palestiniens plus exactement - ou les juifs falashas ne subissent aucune discrimination à l’entrée des boîtes de nuit de Tel-Aviv. Mais j’en doute fort.

Tel Aviv, une ville idéal pour les jeunes blanc, très certainement. Pour les jeunes arabes ou noirs, j’en suis beaucoup moins sûr...