Commentaire de César Castique
sur La marche inexorable du fascisme


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César Castique César Castique 12 août 2015 08:34

@franc

"...le cheminement du progrès vers l’idéal parfait..."

 

 

Le sens de l’histoire est une pure spéculation que rien ne démontre*. Pour que l’idéal parfait se réalise, il faudrait que toutes les civilisations, toutes les sociétés, tous les peuples se sentent forts et également invulnérables en même temps, ou que toutes les civilisations, toutes les sociétés, tous les peuples, se sentent faibles et également vulnérables en même temps.

 

 

Mais du moment que certains peuples, sociélés et civilisations se comportent en faibles - comme nous actuellement - face à d’autres qui ne s’en sentent que plus forts, votre idéal parfait est irréalisable. Autant dire qu’il ne verra jamais le jour.

 

 

"Et l’histoire est conduite par la Raison m^me si elle se déploie dans les passions..."

 

 

Postulat totalement contredit par les quelques millénaires d’histoire que nous connaissons plus ou moins précisément. N’oubliez jamais que celle qui est, pour nous Européens, la mère de toutes les guerres, celle de Troie, démarre sur une histoire de cocu. Bêtement.

 

 

* Le fait qu’Auschwitz soit advenu après Cranach et Grûnewald, après Mozart et Beethoven, après Kant et Hegel, après Goethe et Schiller, lui a mis une telle quantité de plomb dans l’aile, que le sens de l’histoire ne volera certainement plus jamais.


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