Commentaire de Olivier Perriet
sur Les gauches européennes se réunissent pour s'unir
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Bonjour Alinéa et merci pour cette info. Je suis toujours à l’affut d’informations sur notre Jean-Luc préféré.
Malheureusement je reste encore et toujours sur ma faim et j’estime que l’affaire grecque ne fait que confirmer cette impression.
La question mériterait un article à part entière, quand j’en aurai le temps. Pour résumer je crois que vous vous gourez totalement (et vous nous gourez aussi...) sur le sens de la « démocratie ». Vous prenez littéralement ce qui vous arrange :
on a un rassemblement qui va de Chonchon à Yanis Varoufflaquette qui appelle à la création de « partis paneuropéens de gauche »... qui considèrent donc que les nations européennes sont périmées bonnes à jeter.
Et qui, dans le même temps, se prévalent qui du référendum du 29 mai 2005, qui de celui du 5 juillet 2015 pour dire « non à l’austérité européenne ».
Alors il faut savoir : si vous voulez une « démocratie européenne », il faut accepter la loi de la majorité. Dans une démocratie, la minorité s’écrase devant la majorité. Et dans cet ensemble européen que vous appelez de vos voeux, s’il y a une majorité austéritaire, acceptez le. La démocratie ce n’est pas toujours « sympa » ; si vous voulez une solidarité européenne, alors il faut l’exercez là pleinement, à son avantage (transferts de fonds vers l’Europe du Sud) et aussi à son détriment. On ne peut pas avoir que les bons côtés.
Soit vous considérez que le cadre national est toujours le seul pertinent pour faire vivre la démocratie, et alors vous pouvez vous prévaloir des référendum nationaux. Mais ça c’est être un nationaliste vilain ringard.
Là vous restez encore et toujours au milieu du gué, vous nous dites que vous clarifiez sans rien éclaircir.
Vous considérez que les nations sont périmées ? Allez vous faire élire ailleurs !