Commentaire de bakerstreet
sur Le sort entre nos mains
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@gaijin
Moi, c’est la dernière strophe de « master of war », de Dylan, qui me revient en têteBob Dylan - Masters of War - lyrics - YouTube
Je suivrai votre cercueil
Dans la pâleur du jour
Et je regarderai lorsque l’on vous descendra
Dans votre lit de mort
Et je me tiendrai sur votre tombe
Jusqu’à être sûr que vous soyez morts.... »
« ....Vous avez jeté la plus grande peur
Qui puisse exister
Celle de mettre des enfants
Au monde... »
Qui puisse exister
Celle de mettre des enfants
Au monde... »
L’amérique de cette époque avait une conscience universelle, catalysée par la guerre du viet nam, la conscription, et la bagarre pour l’émancipation des noirs. La colère est sûrement restée sous les cendres, à preuve ce texte, tâchant d’haranguer les sourds . Il semble bien que plus la catastrophe se rapproche, plus le déni devient fort, tout comme les solutions les plus fantaisistes, sur font d’hystérisation religieuse ou de nationalisme étroit. Le train prend de plus en plus de vitesse, hors on sait que les rails sont de plus en plus dégradés, que le conducteur est bourré aux amphétamines, et qu’il y a des bâtons d’explosifs perdu dans le tender, au milieu du charbon. Mais cool, gardons confiance. D’ailleurs nous disent les climato sceptiques, tout cela ne date pas d’hier. Bien avant l’invention des locomotives, des canons, et des poètes furieux, attendant qu’on descende en terre le cercueil du mensonge, sous la pluie dure qui arrive ( It’s a hard rain gonna fall....)
« ....Et j’espère que vous mourrez
Et que votre mort sera proche Je suivrai votre cercueil
Dans la pâleur du jour
Et je regarderai lorsque l’on vous descendra
Dans votre lit de mort
Et je me tiendrai sur votre tombe
Jusqu’à être sûr que vous soyez morts.... »