jeudi 17 septembre 2015 - par alinea

Le sort entre nos mains

J'adresse ce texte bouleversant de Chris Hedge, à tous ceux qui ressentent l'oppression, le malaise, la violence, tout autour de nous et de par le monde. À tous ceux qui s'affaissent, d'impuissance, d'une colère qui ne trouve pas issue. À tous ceux qui cèdent aux exutoires tendus par ce même pouvoir pour soulager la pression, qu'ils soient la haine de l'autre ou la distraction vers des détails qui n'en finiront jamais d'occuper les médias. À tous ceux dont le doute n'est que parade, protection à l'horreur réelle que l'on vit, que nos pays provoquent. À tous ceux qui combattent l'injustice, la destruction de nos patrimoines et biotopes, l'élimination des espèces sauvages, la torture infligée aux espèces domestiques, sous couvert de rentabilité. Et aussi à tous ceux qui, le sachant, tâtonnent, cherchent, se replient ou tentent des modèles parallèles.

Ce texte est une synthèse et pourtant un panoramique sur notre monde ; s'il nous touche, nous ne pourrons plus que concevoir l'union comme seule chance de salut, nous ne pourrons plus qu'abandonner nos certitudes ancrées dans ce monde ancien où combattre l'un et défendre l'autre, s'offusquer d'une violence ici et l'occulter ailleurs, juger les uns et les autres au regard de notre culture, ne sont plus que pauvres artifices obsolètes.

La fin d'un empire, -l'abjection de ses abus, ses multiples tours comme autant d'atouts pour retarder notre prise de conscience-, est une période oh combien difficile, où tout doit être inventé.

Il nous faut sortir de nos habitudes, apprendre à appréhender les événements autrement ; une grande remise en question est nécessaire, urgente.

Nous voyons comme il est facile de trouver le bouc émissaire du moment sur qui s'épanchera la colère de nos précieuses vérités blessées, comme il est difficile d'accepter l'autre différent et pourtant si proche de nous dans ce sort commun, subi.

Oui, à nous ; que ce ne soit pas un terrible dénouement.

Je vous en souhaite une bonne lecture.

 

Article original publié en anglais sur le site de truthdig.com, le 30 août 2015.
Christopher Lynn Hedges (né le 18 septembre 1956 à Saint-Johnsbury, au Vermont) est un journaliste et auteur américain. Récipiendaire d’un prix Pulitzer, Chris Hedges fut correspondant de guerre pour le New York Times pendant 15 ans. Reconnu pour ses articles d’analyse sociale et politique de la situation américaine, ses écrits paraissent maintenant dans la presse indépendante, dont Harper’s, The New York Review of Books, Mother Jones et The Nation. Il a également enseigné aux universités Columbia et Princeton. Il est éditorialiste du lundi pour le site Truthdig.com.


Le joug idéologique et physique de la puissance impériale États-unienne, soutenu par l’idéologie utopique du néolibéralisme et du capitalisme mondialisé, se désagrège. Beaucoup, dont nombre de ceux évoluant au cœur de l’empire états-unien, reconnaissent que chaque promesse faite par les partisans du néolibéralisme est un mensonge. La richesse mondiale, au lieu d’être équitablement répartie comme l’ont promis les partisans du néolibéralisme, a été siphonnée entre les mains d’une élite oligarchique vorace, entraînant ainsi d’immenses inégalités économiques. Les travailleurs pauvres dont les syndicats et les droits ont été éliminés et dont les salaires stagnent ou baissent depuis 40 ans, ont été condamnés à la pauvreté chronique et au chômage, transformant leur vie en une crise interminable, source d’un stress permanent. La classe moyenne s’évapore. Des villes qui produisaient et offraient autrefois des emplois en usine se changent en villes fantômes. Les prisons sont surpeuplées. Les corporations ont orchestré la destruction des barrières commerciales, engrangeant ainsi plus de 2.1 billions de dollars en profits dans des banques offshores pour éviter de payer des taxes. Et l’ordre néolibéral, malgré sa promesse de construire et de répandre la démocratie, a éviscéré les systèmes démocratiques, les transformant en Léviathans corporatistes.

La démocratie, particulièrement aux États-Unis, est une farce, vomissant des démagogues d’extrême-droite comme Donald Trump, qui pourrait devenir le candidat républicain à la présidentielle, et peut-être même le président, ou d’insidieux et malhonnêtes larbins corporatistes comme Hillary Clinton, Barack Obama, et, s’il tient sa promesse de soutien au candidat démocrate, Bernie Sanders. Les étiquettes « libéral » et « conservateur » sont dépourvues de sens dans l’ordre néolibéral. Les élites politiques, républicaines ou démocrates, servent les intérêts des corporations et de l’empire. Elles sont des facilitatrices, tout comme la majorité des médias et des universitaires, de ce que le philosophe politique Sheldon Wolin appelle notre système de « totalitarisme inversé ».

En période de crise nationale et d’indignation publique, d’étranges et dangereux candidats émergent souvent. Ci-dessus, Donald Trump (à gauche), à droite, un épi de maïs (toute ressemblance est purement fortuite).

L’attraction exercée par Trump, comme celle de Radovan Karadzic, ou de Slobodan Milosevic, lors de l’éclatement de la Yougoslavie, s’explique par sa bouffonnerie, qui s’avère dangereuse, moquant la faillite totale de la charade politique. Elle expose la dissimulation, l’hypocrisie, la corruption légalisée. Nous percevons, à travers cela, une insidieuse — et pour beaucoup, rafraichissante — honnêteté. Les nazis utilisèrent cette tactique pour prendre le pouvoir lors de la république de Weimar. Les Nazis, même aux yeux de leurs opposants, avaient le courage de leurs convictions, quelle qu’ait pu être l’immondice de ces convictions. Ceux qui croient en quelque chose, aussi répugnante soit elle, se voient souvent respectés à contrecœur.

Ces forces néolibérales détruisent également rapidement les écosystèmes. La Terre n’a pas connu de perturbation climatique de cette envergure depuis 250 millions d’années et l’extinction permienne, qui a annihilé jusqu’à 90% de toutes les espèces. Un pourcentage que nous semblons déterminés à reproduire. Le réchauffement climatique est inarrêtable, avec la fonte rapide des calottes polaires et des glaciers, le niveau des mers s’élèvera d’au moins 3 mètres lors des prochaines décennies, noyant sous les eaux nombre de villes côtières majeures. Les méga-sécheresses laissent d’immenses parcelles de la Terre, dont des parties de l’Afrique et de l’Australie, la côte Ouest des USA et du Canada, le Sud-Ouest des USA, arides et en proie à d’incontrôlables feux de forêts. Nous avons perdu 7.2 millions d’acres à cause des nombreux incendies qui ont ravagé le pays cette année et les services forestiers ont d’ores et déjà dépensé 800 millions de dollars dans leurs luttes contre les incendies en Californie, à Washington, en Alaska et dans d’autres états. Le mot même de « sécheresse » fait partie de la supercherie, sous-entendant que tout cela est en quelque sorte réversible. Ça ne l’est pas.

Des migrants fuyant la violence et la famine régnant dans des pays comme la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, et Érythrée, affluent en Europe. 200 000 migrants, sur les 300 000 ayant rejoint l’Europe cette année, ont atterri sur les côtes grecques. 2500 sont morts depuis le début de l’année en mer, sur des bateaux surpeuplés et délabrés ou à l’arrière de camions comme celui que l’on a découvert la semaine dernière en Autriche, qui contenait 71 corps, dont des enfants. C’est le plus important flux de réfugiés en Europe depuis la seconde guerre mondiale, une augmentation de 40 % depuis l’an dernier. Et le flot ne fera que croître. D’ici 2050, selon nombre de scientifiques, entre 50 et 200 millions de réfugiés climatiques auront fui vers le Nord, pour échapper aux zones rendues invivables par les températures croissantes, les sécheresses, les famines, les maladies, les inondations côtières et le chaos des états en faillite.

La désintégration physique, environnementale, sociale et politique s’exprime également à travers une poussée de violence nihiliste motivée par la rage. Des tireurs fous commettent des massacres dans des centres commerciaux, dans des cinémas, des églises et des écoles aux États-Unis, Boko Haram et l’État islamique, ou ISIS, sont en pleine frénésie meurtrière. Des attentats suicides sont méthodiquement perpétrés et entraînent des chaos meurtriers en Irak, en Afghanistan, en Arabie Saoudite, en Syrie, au Yémen, en Algérie, en Israël et dans les territoires palestiniens, en Iran, en Tunisie, au Liban, au Maroc, en Turquie, en Mauritanie, en Indonésie, au Sri Lanka, en Chine, au Nigeria, en Russie, en Inde et au Pakistan. Ils ont frappé les États-Unis le 11 septembre 2001 et en 2010 lorsqu’Andrew Joseph Stack III a détourné un petit avion dans un bâtiment d’Austin, au Texas, qui abritait des agents du fisc. Le fanatisme est alimenté par la détresse et le désespoir. Ce n’est pas le produit de la religion, bien que la religion devienne souvent le vernis sacré de la violence. Plus les gens seront désespérés, plus cette violence nihiliste se propagera.

« Le vieux monde se meurt, le nouveau monde tarde à apparaître, et dans ce clair-obscur surgissent les monstres », écrivait le théoricien Antonio Gramsci.

Ces « monstres » continueront à se propager jusqu’à ce que l’on reconfigure radicalement nos relations entre nous et nos relations avec les écosystèmes. Mais rien ne garantit qu’une telle reconfiguration soit possible, particulièrement si les élites parviennent à s’accrocher au pouvoir à l’aide de leur appareil de surveillance et de sécurité mondial, omniprésent, et de l’importante militarisation de leurs forces de police. Si nous ne renversons pas le système néolibéral, et ce, rapidement, nous libèrerons un cauchemar hobbesien de violence étatique croissante et de contre-violence. Les masses pauvres seront condamnées à la misère et à la mort. Certains tenteront de résister violemment. Une petite élite, vivant dans une version moderne de Versailles ou de la cité interdite, aura accès à des commodités refusées à tous les autres. La haine deviendra l’idéologie dominante.

 

L’attrait exercé par l’État islamique, qui compte plus de 30 000 combattants étrangers, s’explique en ce qu’il exprime la rage ressentie par les dépossédés de la Terre et en ce qu’il s’est libéré des entraves de la domination occidentale. Il défie la tentative néolibérale de transformation de l’opprimé en déchet humain. Vous pouvez condamner sa vision médiévale d’un état musulman et ses campagnes de terreur contre les shiites, les yazidis, les chrétiens, les femmes et les homosexuels — ce que je fais — mais l’angoisse qui inspire toute cette sauvagerie est authentique ; vous pouvez condamner le racisme des suprématistes blancs qui se rallient à Trump — ce que je fais — mais ils ne font eux aussi qu’obéir à leur propre frustration et désespoir. L’ordre néolibéral, en transformant les gens en main d’œuvre superflue et par extension en êtres humains superflus, est responsable de cette colère. Le seul espoir restant réside en une réintégration des dépossédés dans l’économie mondiale, afin de leur donner un sentiment d’opportunité et d’espoir, de leur donner un futur. Sans cela, rien n’endiguera le fanatisme.

L’État islamique, à l’instar des chrétiens de droite aux États-Unis, vise un retour vers une pureté inatteignable, un utopisme, un paradis sur terre. Il promet d’établir une version du califat du 7ème siècle. Les sionistes du 20ème siècle, en cherchant à former l’État d’Israël, ont utilisé la même stratégie en appelant à la re-création de la nation juive mythique de la Bible. ISIS, à l’instar des combattants juifs ayant fondé Israël, cherche à construire son état (maintenant de la taille du Texas) à travers la purification ethnique, le terrorisme et l’utilisation de combattants étrangers. Sa cause utopique, tout comme la cause républicaine de la guerre civile espagnole, attire des dizaines de millions de jeunes, en majorité des jeunes musulmans rejetés par l’ordre néolibéral. L’État islamique offre une vision recomposée d’une société brisée. Il offre un lieu et un sentiment d’identité — ce que n’offre pas le néolibéralisme — à ceux qui embrassent cette vision. Il appelle à se détourner du culte mortifère du moi qui est au cœur de l’idéologie néolibérale. Il met en avant le caractère sacré du sacrifice personnel. Et il ouvre une voie à la vengeance.

Jusqu’à ce que nous démantelions l’ordre néolibéral, afin de recouvrer la tradition humaniste rejetant la perception des êtres humains et de la Terre comme marchandises à exploiter, notre forme de barbarie industrielle et économique affrontera la barbarie de ceux qui s’y opposent. Le seul choix qu’offre la « société bourgeoise », comme le savait Friedrich Engels, est « le socialisme ou la régression vers la barbarie ». Il est temps de faire un choix.

Nous ne sommes pas, aux États-Unis, moralement supérieurs à l’État islamique. Nous sommes responsables de la mort de plus d’un millions d’Irakiens et de la migration forcée de plus de 4 millions d’autres. Nous tuons en plus grand nombre. Nous tuons avec encore moins de discernement. Nos drones, nos avions de combats, notre artillerie lourde, nos bombardements navals, nos mitrailleuses, nos missiles et forces prétendument spéciales — des escadrons de la mort dirigés par l’état — ont décapité bien plus de gens, enfants inclus, que l’État islamique. Lorsque l’État islamique a brûlé vif un pilote jordanien dans une cage, cela faisait écho aux agissements quotidiens des États-Unis, lorsqu’ils incinèrent des familles dans leurs maisons, avec les frappes aériennes. Cela faisait écho à ce que font les avions de combats israéliens à Gaza. Oui, ce que l’État islamique a fait était plus brutal. Mais moralement ça n’était pas différent.

J’ai un jour demandé au co-fondateur du groupe militant Hamas, le Dr Abdel Aziz al-Rantisi, pourquoi le Hamas cautionnait les attentats suicides, qui entraînaient la mort de civils et d’enfants israéliens, alors que les palestiniens dominaient du point de vue de la morale, en tant que peuple occupé. « Nous arrêterons de tuer leurs enfants et leurs civils dès qu’ils arrêteront de tuer nos enfants et nos civils », m’a-t-il répondu. Il souligna que le nombre d’enfants israéliens qui avaient été tués s’élevait à ce moment-là à deux douzaines, tandis que les pertes palestiniennes s’élevaient à plusieurs centaines d’enfants. Depuis 2000, 133 israéliens et 2061 enfants palestiniens ont perdu la vie. L’attentat suicide est un acte de désespoir. C’est, à l’instar des bombardements incessants de Gaza par Israël, un crime de guerre. Mais lorsqu’on le considère comme la réponse à une terreur étatique incontrôlée, il est compréhensible. Le Dr Rantisi fut assassiné en Avril 2004 par Israël qui fit tirer sur sa voiture à Gaza un missile Hellfire depuis un hélicoptère Apache. Son fils Mohammed, qui était dans le véhicule avec lui, fut aussi tué dans l’attentat. La spirale de violence qui en résulte, plus d’une décennie après ces meurtres, perdure encore.

Ceux qui s’opposent à nous offrent une vision d’un monde nouveau. Nous n’offrons rien en retour. Ils offrent un contrepoids au mensonge néolibéral. Ils parlent pour ses victimes, prisonnières de bidonvilles sordides au Moyen-Orient, en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord. Ils condamnent l’hédonisme grotesque, la société du spectacle, le rejet du sacré, la consommation débridée, la richesse personnelle en tant que fondement principal du respect et de l’autorité, la célébration aveugle de la technocratie, la réification sexuelle — y compris une culture dominée par la pornographie — et la léthargie (largement appuyée par l’abondance des médicaments) utilisée par tous les régimes agonisants, pour détourner l’attention des masses et leur confisquer le pouvoir. De nombreux djihadistes, avant de devenir de violents fondamentalistes, ont été victimes de ces forces. Il y a des centaines de millions de gens comme eux, qui ont été trahis par l’ordre néolibéral. Une véritable poudrière, et nous ne leur offrons rien.

« Quand sa rage éclate, il retrouve sa transparence perdue, il se connaît dans la mesure même où il se fait ; de loin nous tenons sa guerre comme le triomphe de la barbarie », a écrit Frantz Fanon dans Les Damnés de la Terre« mais elle procède par elle-même à l’émancipation progressive du combattant, elle liquide en lui et hors de lui, progressivement, les ténèbres coloniales. Dès qu’elle commence, elle est sans merci. Il faut rester terrifié ou devenir terrible ; cela veut dire : s’abandonner aux dissociations d’une vie truquée ou conquérir l’unité natale. Quand les paysans touchent des fusils, les vieux mythes pâlissent, les interdits sont un à un renversés : l’arme d’un combattant, c’est son humanité. Car, en le premier temps de la révolte, il faut tuer : abattre un Européen c’est faire d’une pierre deux coups, supprimer en même temps un oppresseur et un opprimé : restent un homme mort et un homme libre. »

Ceux au pouvoir apprennent-ils l’histoire ? Ou peut-être est-ce ce qu’ils veulent. Une fois que les Damnés de la Terre se changeront en État islamique, ou adopteront la contre-violence, l’ordre néolibéral pourra supprimer les dernières entraves qui le retenaient et commencer à tuer en toute impunité. Les idéologues néolibéraux, après tout, sont eux aussi des fanatiques utopistes. Et eux aussi ne savent s’exprimer qu’à travers le langage de la force. Ils sont notre version de l’État islamique.

Le monde binaire que les néolibéraux ont créé — un monde de maîtres et de serfs, un monde où les damnés de la terre sont diabolisés et soumis par une perte de liberté, par « l’austérité » et la violence, un monde où seuls les puissants et les riches ont des privilèges et des droits — nous condamnera et nous entraînera vers une dystopie effrayante. La révolte émergente, mal définie, paraissant éparse, surgit des entrailles de la terre. Nous apercevons ses éclairs et ses tremblements. Nous voyons son idéologie pétrie de rage et d’angoisse. Nous percevons son utopisme et ses cadavres. Plus l’ordre néolibéral engendre de désespoir et de détresse, que ce soit à Athènes, à Bagdad ou à Ferguson, plus les forces de répression étatique sont utilisées pour étouffer l’agitation et extraire les dernières gouttes de sang des économies exsangues, plus la violence deviendra le principal langage de la résistance.

Ceux d’entre nous qui cherchent à créer un monde un tant soit peu viable disposent de peu de temps. L’ordre néolibéral, pillant la Terre et asservissant les vulnérables, doit être anéanti. Cela n’arrivera que si nous le confrontons en opposition directe, en étant prêts à entreprendre des actes de sacrifices personnels et de révolte prolongée qui nous permettent de faire obstruction et de démanteler tous les aspects de la machinerie néolibérale. Je crois que l’on peut accomplir cela à travers la non-violence. Mais je ne peux nier l’émergence inéluctable de la contre-violence, provoquée par la myopie et l’avarice des mandarins néolibéraux. La paix et l’harmonie n’embraseront peut-être pas la Terre entière si nous y parvenons, mais si nous ne destituons pas les élites dominantes, si nous ne renversons pas l’ordre néolibéral, et si nous ne le faisons pas rapidement, nous sommes perdus.

Chris Hedges


Traduction : Nicolas Casaux

 


183 réactions


  • gaijin gaijin 17 septembre 2015 19:13

    salut alinéa
    sympa la vidéo il devrait aller juste un peu plus loin et prononcer un diagnostique : les super riches, les super puissants sont des sociopathes ........
    des individus uniquement centrés sur la satisfaction de leurs besoins égoïstes et qui ignorent l’empathie
    mais cette maladie ne touche hélas pas qu’eux ! on a appris que quand un enfant prend du plaisir a tuer il doit être soigné il nous reste a apprendre ( entre autre ) que quand un enfant veut devenir président ou milliardaire la aussi il doit être soigné . hélas a ce stade les parents l’encouragent .....

    https://www.youtube.com/watch?v=O97ez_k_7Ac

    Je suis pas comme Rose Kennedy
    J’voudrais pas que mes fils chéris
    Deviennent plus tard quelle folie
    Président des Etats-Unis.

    Elle s’appelait Kennedy Rose
    Mais dites-moi quelle métamorphose
    A fait d’une si jolie fille rose
    Une dame pour qui ses fils osent
    De toute leur vie faire un défi.

    ...........

    c’est ça qu’il faut comprendre d’urgence quand les pauvres cesseront de vouloir monter sur cette putain d’échelle sociale elle se cassera la gueule .....


    • colere48 colere48 17 septembre 2015 19:50

      @gaijin

      les super puissants sont des sociopathes .

      Tout à fait ! on les reconnait pourtant relativement facilement....
      -Un ego démesuré
      -Menteur et manipulateur
      -Aucun signe d’empathie
      -Aucun remord ou honte
      -Un calme olympien face à des situations dangereuses ou effrayantes
      -Impulsif et irresponsable
      -Quelqu’un qui a très peu d’amis
      -Charmant mais superficiellement
      -Quelqu’un qui ne fait que ce qui lui plait
      -Mépris des normes sociales
      -Un regard « intense

      Pour info : la différence entre un sociopathe et un psychopathe est mince. Le premier devient sociopathe à cause de son environnement. Le second a des prédispositions génétiques et nait comme ça. Au final, leur comportement est le même.

      L’autre info capitale c’est que les sociopathes ne sont pas tous des tueurs en série....


    • bakerstreet bakerstreet 17 septembre 2015 19:56

      @gaijin

      Moi, c’est la dernière strophe de « master of war », de Dylan, qui me revient en têteBob Dylan - Masters of War - lyrics - YouTube
      « ....Vous avez jeté la plus grande peur 
      Qui puisse exister 
      Celle de mettre des enfants 
      Au monde... »
      L’amérique de cette époque avait une conscience universelle, catalysée par la guerre du viet nam, la conscription, et la bagarre pour l’émancipation des noirs. La colère est sûrement restée sous les cendres, à preuve ce texte, tâchant d’haranguer les sourds . Il semble bien que plus la catastrophe se rapproche, plus le déni devient fort, tout comme les solutions les plus fantaisistes, sur font d’hystérisation religieuse ou de nationalisme étroit. Le train prend de plus en plus de vitesse, hors on sait que les rails sont de plus en plus dégradés, que le conducteur est bourré aux amphétamines, et qu’il y a des bâtons d’explosifs perdu dans le tender, au milieu du charbon. Mais cool, gardons confiance. D’ailleurs nous disent les climato sceptiques, tout cela ne date pas d’hier. Bien avant l’invention des locomotives, des canons, et des poètes furieux, attendant qu’on descende en terre le cercueil du mensonge, sous la pluie dure qui arrive ( It’s a hard rain gonna fall....)
      « ....Et j’espère que vous mourrez
      Et que votre mort sera proche 
      Je suivrai votre cercueil 
      Dans la pâleur du jour 
      Et je regarderai lorsque l’on vous descendra 
      Dans votre lit de mort 
      Et je me tiendrai sur votre tombe 
      Jusqu’à être sûr que vous soyez morts.... »


    • Fergus Fergus 17 septembre 2015 20:25

      Bonsoir, colere48

      A propos de psychopathe : Qui suis-je ?

      Il va de soi que toute ressemblance entre ce tableau clinique et un personnage politique aux oreilles décollées et agité de tics serait purement fortuite.


    • colere48 colere48 17 septembre 2015 23:13

      @Fergus

      Bonsoir Fergus
      Votre portrait de psychopathe est effectivement évocateur....

      En ce qui me concerne la liste des sociopathes au pouvoir ne se limite pas à l’agité.
      Les plus dangereux sont peut-être ceux qui semble « sympa » font des « blagounettes » et use de leur « zigounette » en toutes occasions....

      La liste n’est pas exhaustive hélas, et c’est bien là le drame de notre époque !


    • bakerstreet bakerstreet 18 septembre 2015 00:54

      @Sharpshooter
      Pour mon compte, aucun regret. Je n’ai pas passé ma vie en complet costard derrière le guichet d’une banque, mais à tenter de faire du bien aux gens, en les soignant, plus ou moins c’est vrai.

       Pas changé le monde, mais je choisi mes disques sur la platine, mes livres sur l’étagère. 
      Que chacun vive sa vie selon ses goûts et ses options, en tachant de ne pas trop faire de tort aux autres.
       Comme les voisins d’un quartier 
      L’important , au niveau collectif, ça aurait été de repartir en laissant les lieux à peu près identiques à l’état qu’on a trouvé. 

    • bakerstreet bakerstreet 18 septembre 2015 01:14
      Colère.

      Les paranoïaques vont porter plainte pour usurpation d’identité. 
      -Fausseté du jugement, 
      -séduction, 
      -mégalomanie, 
      -délire systématisé ayant très souvent une apparence crédible en partant d’un substrat réel,
      -autoritarisme mais pas toujours,car certains sont très onctueux et manipulateurs
      -Sentiment de persécution.
      -Fausseté du jugement.
      C’est la seule « maladie mentale » si on peut l’appeler ainsi,( car s’il n’y a pas de souffrance, où est le malade ?) qui est socialement compatible avec des postes à responsabilité élevée, surtout pour les plus intelligents, qui pourront exercer à merveille leur potentiel dans les métiers de la surveillance et du contrôle, (police et politique) où leurs capacités deviendront souvent des atouts appréciés, sans qu’on évalue leurs dommages.....Menteurs et manipulateurs, cela va s’en dire....Ceux là ont besoin d’une cour, pour exercer leur talent et se rassurer. La plupart du temps ils se contrôlent, et trouveront des boucs émissaires pour faire office de paratonnerre. Des noms ? Mais il n’y a qu’à se baisser pour se servir.
      M’enfin, y a t’il une appellation contrôlée ? 


    • gaijin gaijin 18 septembre 2015 09:42

      @colere48
      oui la différence est mince mais je ne suis pas sur que ce soit une question de gènes ( plus d’éducation ) le sociopathe reste intégré au système alors que le psychopathe va au bout de sa négation de l’altérité .........


    • gaijin gaijin 18 septembre 2015 09:52

      @Sharpshooter
      vous avez raison sur un point ils ont eut le tord de croire qu’ils pouvaient changer le monde sans se changer eux mêmes .......de profundis ......
      pour le reste une petite citation
      « je crois que la folie c’est de voir le monde tel qu’il est et non pas tel qu’il devrait être »

      jacques brel
      réfléchissez y bien .....


    • gaijin gaijin 18 septembre 2015 09:54

      @bakerstreet
      sympa dylan .....


    • gaijin gaijin 18 septembre 2015 10:36

      @rocla+
      ne faites pas l’imbécile si je croise une petite vieille dans la rue je peux lui piquer son sac au nom de la réalité de la raison du plus fort...... ou pas ......au nom d’une idée que le monde pourrait être meilleur que ça
      c’est aussi simple alors choisit ton camp camarade .......

      quand aux poissons si certain n’avaient pas décidé de sortir de l’eau avec votre logique vous y seriez encore .......( d’ailleurs certain y sont toujours : les réalistes )


    • Yohan Yohan 18 septembre 2015 10:43

      @gaijin

      La photo de Trump est encore meilleure, je me suis tordu de rire

    • Le Gaïagénaire 18 septembre 2015 16:14

      @gaijin 17 septembre 19:13


      A-« on a appris que quand un enfant prend du plaisir à tuer il doit être soigné »

      B-« il devrait aller juste un peu plus loin et prononcer un diagnostique : les super riches, les super puissants sont des sociopathes ........ »

      Très gentiment, vous devriez aller plus loin en « A » et dire que c’est la mère du petit qui aurait et devrait être dépistée et soignée. Ce que vous êtes capable de faire en « B ».

      Quoique rocla+ 18 septembre 10:47 a bien complété votre « B ».

      Alors, impossible de s’attendre à « la responsabilité » prônée par Hervé Hum 17 septembre 22:56
      lorsque la Société promeut les psychopathes pervers narcissiques.

      @ alinea de mon coeur,

      Hedges est une baudruche vide. Mieux vaux Dillan ou Kass, ou BREL.




    • alinea alinea 18 septembre 2015 17:13

      @Le Gaïagénaire
      C’est votre point de vue ; ne connaissant pas le bonhomme, je m’en tiens à son texte, percutant.


    • Le Gaïagénaire 18 septembre 2015 17:49

      @alinea 18 septembre 17:13


      alinea de mon coeur

      gaijin 17 septembre 19:13

      « il devrait aller juste un peu plus loin et prononcer un diagnostique »

      Percutant, mais vide, démagogique !

      La plupart des femmes jugent sur.....

      La plupart des hommes jugent sur....

      Exercice à somme nulle.

    • alinea alinea 18 septembre 2015 18:02

      @Le Gaïagénaire
      Je vous comprends et si je fouillais je vous rejoindrais sûrement tant je n’ai jamais rencontré ( si, si, quand même !!) d’auteurs irréprochables !
      je sais trop la difficulté de dire en synthèse les énormités de notre monde, pour blâmer un auteur qui s’y essaie.
      Ce n’est pas vide ! rien ne se dit en trois paragraphes, c’est pourquoi j’ai trouvé ces trois paragraphes percutants, comparés à bien d’autres !!


    • Le Gaïagénaire 18 septembre 2015 20:53

      @alinea 18 septembre 18:02


      Vous avez raison. Ce n’est pas vide, cela contient implicitement ce que vous avez décelé et que JérômeH a bien fait de souligner.

      C’est en cela que c’est percutant : désignation de boucs émissaires.

      JeromeH 18 septembre 19:46

    • alinea alinea 18 septembre 2015 23:17

      @Le Gaïagénaire
      Sa haine des riches provient de son histoire, certes, mais le Pouvoir, n’est pas un bouc émissaire ; il se trouve qu’il y a longtemps que les riches le détiennent et qu’ils ne se tiennent plus !
      Dîtes-moi donc votre position !!


    • Yanleroc Yanleroc 18 septembre 2015 23:32

      @Sharpshooter


      Dylan, mais aussi WOODY ALLEN qui disait :

        « je ne pourrai jamais être heureux tant qu’il y aura un malheureux sur terre »

      C’est vrai que Jeanne Calment, doyenne, disait elle qu’il fallait d’abord une bonne dose d’égoïsme pour arriver à 120 ans !

    • gaijin gaijin 19 septembre 2015 07:35

      @rocla+
      Il est bizarre votre monde idéal dans lequel une partie de la population est plus égale que l’ autre

      droite gauche ? ça n’a rien a voir avec mon monde idéal ni d’un coté ni de l’autre mais si vous voulez on en reparlera plus tard ......


    • gaijin gaijin 19 septembre 2015 07:41

      @Le Gaïagénaire
      ce n’est pas de la philosophie ! même si bien sur il faudrait aller en A on en est tout simplement pas capables au niveau d’une société les choses progressent lentement alors b serait un bon début ........


    • Le Gaïagénaire 19 septembre 2015 14:18

      @gaijin 19 septembre 07:41


      Mais la société en est capable. C’est même très très simple.

      B- n’est qu’un effet, comme A- n’est qu’un effet qui s’actualise en B


      Décontaminer la matrice.

      Cessons d’idéaliser les « Rose Kennedy » d’une part ou la mère des Jos Kennedy d’autre part.




    • Le Gaïagénaire 19 septembre 2015 14:27

      @alinea 18 septembre 23:17



      Si un livre mérite d’être désigné « saint » c’est bien celui là et si un(e) auteur(e) mérite la « sainteté » pour l’ensemble de son oeuvre c’est bien elle.

      A+

    • alinea alinea 19 septembre 2015 15:35

      @Le Gaïagénaire
      Je ne sais pas si vous avez l’âge de Gaiïa, mais vous êtes épatant !
      Miller vous a ouvert les yeux, très bien ; moi c’est Reich, on va dire, et beaucoup d’autres.
      Parmi les autres, il y a les maîtres hindous, lesquels maîtres donnent ce qu’ils ont à donner - que ce soit en musique, en danse ou en sagesse- à l’élève, après, de faire son miel avec.
      Il m’arrive de parler de mes « maîtres » ( au sens, donc, oriental) mais j’ai suivi leur conseil : j’ai fait mon miel.
      Je vous suggère d’en faire autant, d’autant plus que le miel canadien peur être très bon ! smiley


    • Le Gaïagénaire 19 septembre 2015 17:24

      @alinea 19 septembre 15:35


      alinea de mon coeur,

      Les questions qui tuent !

      « vous êtes épatant ! » Pourquoi ?

      « le miel canadien peur être très bon ! » Pourquoi ?

      PS : petit déjeuner ce matin : myrtilles, miel de sarrasin local non pasteurisé saupoudré de sucre blanc car la fructose n’est pas convertie en glucose.

      A+


    • alinea alinea 19 septembre 2015 17:43

      @Le Gaïagénaire
      « pourquoi », c’est une question qu’on pose à quel âge ? Elle ne vous l’a pas dit Alice ? smiley
      allez donc éclairer Hervé !!
      nous, nous en sommes, après le goûter, pas loin du dîner !!
      avez-vous déjà goûté du miel de châtaignier ? Le mien, enfin celui de mes millions d’ouvrières, était fameux !! smiley


    • Le Gaïagénaire 19 septembre 2015 18:20

      @alinea 19 septembre 17:43


      alinea de mon coeur,

      Seriez-vous hypoglycémique. 

      Peut-être reconsidérerez-vous mes questions après vous être sustentée.


    • alinea alinea 19 septembre 2015 18:32

      @Le Gaïagénaire
      Pas le moins du monde, mais il y a un problème, je n’ai vu qu’une question !!


    • Le Gaïagénaire 20 septembre 2015 14:15

      @alinea


      Réaction de parent pris en flagrant délit de mensonge et d’ironie.

    • Le Gaïagénaire 20 septembre 2015 18:14

      @alinea 19 septembre 15:35


      alinea de mon coeur


      « La cuirasse caractérielle (character armor) est un concept de Wilhelm Reich : elle correspond à la globalité des attitudes caractérielles qu’un individu développe comme défense contre les excitations émotionnelles.

      (...)

       »et aussi dans la hiérarchisation des relations sociales où la soumission à l’autorité démontre l’incapacité qu’a l’individu de se prendre en main collectivement.« 

      Bon, quelle fin pour un si grand chercheur qu’Alice maîtrisait.

      Une goutte dans mon »miel" l’enrichira.

  • foufouille foufouille 17 septembre 2015 20:05

    pas mal pessimiste.


  • eric 17 septembre 2015 20:10

    "comme il est facile de trouver le bouc émissaire du moment sur qui s’épanchera la colère de nos précieuses vérités blessées, comme il est difficile d’accepter l’autre différent et pourtant si proche de nous dans ce sort commun, subi« 

    Enfin !

    Comme vous avez raison de dénoncer les excès haineux du texte que vous joignez !

     »Le joug idéologique et physique de la puissance impériale États-unienne« C’est le truc le moins agressif concernant les américains...

    Le déferlement de haine qui suit est effectivement peu ragoutant.

    Il faudrait aller plus loin. L’auteur que vous dénoncez ici est loin d’être isolée dans la haine et la bêtise...

    Songez au nombre de ceux qui passent par exemple leur temps à nous vanter les beauté de la multiculturalité diverse durable et citoyenne », l’apport des étrangers, voir, leurs nécessité, pour avoir nous même une « vraie » culture réellement Européenne, et qui parallèlement passent aussi leur temps à vouloir imposer des quotas et des préférences « nationales », à constituer des fronts contre le métissage avec..... la culture américaine....le tout en la décalquant comme vous le faite ici, et en recourant plus qu’à leur tour à nombre de ses créations et diffusion ( l’internet physique par exemple).

    Et puis non content d’être haineux envers les états unis, l’occident, ce texte est également stupide et cela, peut être ne le soulignez vous pas assez....

    "Le monde binaire que les néolibéraux ont créé — un monde de maîtres et de serfs, un monde où les damnés de la terre sont diabolisés et soumis par une perte de liberté, par « l’austérité » et la violence, un monde où seuls les puissants et les riches ont des privilèges et des droits « 

     Des trucs aussi débile au moment ou les »esclaves« plébiscitent avec leur pieds le »monde des néolibéraux" en tentant d’y vivre à tout prix....Cela méritait un commentaire, Non ?


    • alinea alinea 17 septembre 2015 20:20

      @eric
      ... au nombre de ceux qui passent... sont-ils si nombreux ceux qui, pour survivre - et je ne parle pas ici que du matériel- reprennent en choeur le leitmotiv de leurs tyrans ?
      Le monde n’est pas binaire ? N’y a-t-il pas des esclaves qui se couchent devant leurs maîtres ?


    • eric 17 septembre 2015 21:38

      @alinea
      A part vous, je n’en vois guère. Après tout, je ne sache pas que vous ayez fui « l’esclavage néolibéral ». Rester, c’est aussi une façon de se coucher.

      En revanche, ceux qui arrivent par centaines de milliers, voir par million si on prend un peu de recul ont bien fait le choix clair et courageux de préférer des « maîtres néolibéraux » de préférence à n’importe quoi d’autre. Cela tourne au plébiscite.

      Aujourd’hui, les 99% choisissent le libéralisme, quitte à mourir pour l’atteindre. Personne ne sait si les indignés qui le seraient assez pour fuir le même libéralisme HORRIFIANT sont réellement un pour cent de nos populations. Tous ce que l’on sait c’est que vous même n’en faites pas partie...


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 septembre 2015 21:44

      @alinea
      Ils ne sont pas couchés, ils sont manipulés par la propagande et politiquement défaits et désarmés par les trahisons successives des euro-atlantistes, depuis 40 ans, dont votre cher Mélenchon n’est qu’une variante.


      Faire un état des lieux, sans proposer de solution ne sert à rien, tout le monde voit bien que ça part en barigoule. On est bien avancé si on en reste au constat.

      Le monde est en train de basculer d’un monde unipolaire américain à un monde multipolaire avec les BRICS, dont il faut rappeler la ligne directrice.
      Elle a été formulée par Poutine en 2007 à Munich :

      « Le Nouvel Ordre mondial conçu par Washington n’a pas d’avenir. Ce qui compte, c’est le principe consacré DE LA SOUVERAINETE DES ÉTATS : non alignement (sur les USA), non confrontation (la diplomatie et la négociation plutôt que la guerre) et non ingérence dans les affaires des autres Nations. »


      Il faut cesser de pleurnicher sur les malheurs du monde, entrer en résistance, et placer la question de la souveraineté et de l’ indépendance au centre du débat. Cela ne résoudra pas tout, loin de là, mais c’est la condition première pour reprendre notre destin en main.

    • alinea alinea 17 septembre 2015 22:00

      @Fifi Brind_acier
      Prendre la mesure du combat à mener peut être rédhibitoire, faire peur, refermer sur soi.
      D’un autre côté, si on n’en a pas l’idée, rien ne se fera.
      Il parle de possibles combats non violents ; je m’en tiens là parce que j’ai été assez matraquée par ce monde pour n’avoir plus la force de la violence.
      Il ne faut pas que quelqu’un arrive avec « la » solution, celle qui emmènera tout le monde ; c’est une loi universelle, ça, que celui qui réussirait cela serait un danger pour tous ! car le mal est insidieux, tellement, que certains peuvent ne pas le percevoir, être contents de leur sort et se foutre du reste. Bien sûr qu’il vaut mieux être droits et ne pas se morfondre mais tous les actes de notre vie sont concernés.
      Ceci dit, couper l’herbe sous les pieds du pouvoir, me semble la meilleure solution mais elle n’est pas moins utopique que l’attente du grand Manitou, ou la majorité aux élections, etc.
      Non, la vraie prise de conscience fait qu’après ne sera plus jamais comme avant ; et ce n’est pas le paradis qu’on trouve !
      Nous n’avons plus un acte du quotidien qui ne soit pas empreint de compromission ; aussi, toutes les luttes sont bonnes, c’est pourquoi je pense que l’union n’est pas forcément l’uniformisation ; on ne fera pas tous la même chose mais si on fait tous, cela pourra changer la donne.


    • alinea alinea 17 septembre 2015 22:10

      @eric
      Quelle désillusion pour tous ceux-là ! Et quelle cause innommable à leur exil !
      je ne connais rien à la psychologie de ces gens-là, mais je sais que l’exil ne se choisit pas pour un mieux mais pour fuir le pire ; du reste, la plupart ne vient pas ici, c’est compliqué, ça coûte cher et hors ceux qui viennent des anciennes colonies, les autres ont dû rêver sur les films. Mais je ne suis même pas sûre qu’ils réalisent un rêve, je suis même convaincue du contraire. Chacun a envie d’être heureux chez soi.
      Ils fuient.
      Quant à nous, nous devrions nous réveiller. car leur malheur, c’est nous ; pourtant cela ne crée pas notre bonheur, tous ces malades, tous ces drogués, tous ces gens qui sont à la rue, en HP, en prison.. il y a quelque chose qui va pas, qui n’a rien de naturel, parce qu’on sait que la nature n’est pas tendre mais jamais elle ne crée le chaos, la barbarie.
      je ne me sens pas du bon côté.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 17 septembre 2015 22:21

      @eric
      Vous fumez quoi ? Les réfugiés fuient les guerres de pillages organisées par les USA et leurs marionnettes, genre Sarkozy, BHL, Merkel et Hollande.
      Ils devraient tous être traduits devant le Tribunal Pénal International pour crimes de guerre.


      Ce n’est pas par goût des réformes de Macron et de la Commission européenne, qu’ils viennent en Europe, rassurez-vous ! C’est parce que les USA n’ont pas mis l’ US Navy à leur disposition pour les amener aux USA et leur éviter de mourir en traversant la Méditerranée.

    • alinea alinea 17 septembre 2015 22:34

      @Fifi Brind_acier
      C’est dit autrement mais c’est ce que je pense !! smiley


    • Hervé Hum Hervé Hum 17 septembre 2015 22:56

      @Fifi Brind_acier
       
      Je ressort cet aphorisme de Bossuet pour vous :

      « Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences »

      mais rassurez vous, il s’applique autant à vous qu’à Alinea, l’auteur de l’article reproduit ici, qu’à moi même, chacun selon ses propres blocages !

      Eh oui, la source de tous les maux que décrit le journaliste US est la propriété, dont la souveraineté des nations en est le dernier stade. D’ailleurs, je n’ai pas lu dans cet article reproduit, qu’il était question de souverainisme.

      Croyez vous que les dirigeants des BRICS soient meilleurs que les dirigeants occidentaux ?

      Ben non, ils défendent les mêmes intérêts particuiers, la même idéologie capitaliste. La seule différence, est qu’ils pensent que le nationalisme garantie mieux la propriété que le néolibéralisme et ils ont raison. Le capitalisme est solubles dans la mondialisation, Mais c’est son inertie qui le pousse vers cette dernière.

      La solution des dirigeants des BRICS et de votre maitre à penser Asselineau, consiste donc à revenir en arrière. Bref, ils voient le futur en cherchant à aller vers le passé et malheureusement, le résultat ne peut être différent de celui promut par les maîtres de l’occident. Le chaos et la guerre avec retour dans l’obscurantisme du moyen âge, enfin, ce qu’il en restera.

      A l’heure de la globalisation, il n’y a plus de souveraineté qui tienne, sauf en détruisant cette même globalisation, donc, par le chaos généralisé.

      La seule solution est de transposer la propriété en responsabilité. Le système social, économique et politique qui en découle est évident... Une fois qu’on a passé le stade du déni.

      La seule souveraineté qui ne peut être réduite, c’est celle de chacun sur lui même, au delà, la souveraineté ne découle pas et ne dépend pas du droit, mais de la seule force, c’est à dire, de la capacité à imposer sa souveraineté sur un espace commun. La mondialisation montre de manière absolu, le fait que nous vivons, partageons un espace commun nommé la Terre.

      En attendant,, continuez à vénérer la cause et déplorer ses conséquences, mais n’espérez pas de miracle autre que renoncer à la souveraineté. Enfin, si, de miracle il en existe un, la guerre !


    • Fergus Fergus 17 septembre 2015 23:16

      Bonsoir, Hervé Hum

      « A l’heure de la globalisation, il n’y a plus de souveraineté qui tienne, sauf en détruisant cette même globalisation, donc, par le chaos généralisé. »

      Je ne sais pas si la solution passe par le chaos généralisé, mais il est évident qu’il n’y a plus de souvereineté qui tienne. Du moins au niveau des nations telles que nous les connaissons. D’où la nécessité d’essayer de bâtir une véritable solidarité continentale.


    • bakerstreet bakerstreet 17 septembre 2015 23:18

      @eric

      Vous travaillez pour le MEDEF ? Même eux auraient trop peur du ridicule pour lancer de telles inepties...
      Je soutiens les réfugiés dans leur tentative, car ils fuient la guerre, et même souvent deux ou trois, et le devoir d’accueil est primordial, quelque chose qui s’est pratiqué même aux moyen age. Les allemands ont accueilli les protestants cévenols, les juifs espagnols se sont décimés dans toute l’Europe...Vous devriez jeter un coup d’oeil aux livres d’histoire avant de vous lancer sans savoir nager
      Voir chez ces migrants une apologie du libéralisme, il y a monde, tout un registre d’interprétation et de récupération. 
      C’est d’abord se foutre de leur gueule, de leur identité, de voir chez eux une volonté d’opportunisme, car il y a bien peu d’hommes sur cette terre a vouloir foncièrement émigrer. 
      Les grandes périodes d’immigration, celle des Irlandais par exemple aux states, puis des italiens, correspondent chez les migrants à des périodes de misère noire dans leur pays, voir de famine et d’hécatombe. 
      Qu’est ce que c’est que ce chiffre de 99%, lancé comme un os aux chiens ? N’importe quoi, du fumeux, de la daube...Les seuls 99 % que je connaisse, ce sont ceux qui ont une fortune équivalent à ces 1% qui restent.


    • colere48 colere48 17 septembre 2015 23:44

      @Fergus

      "Il faut simplement retenir que la mondialisation et la globalisation rendent compte de la transformation, à l’œuvre actuellement, du système international, qui se partage entre souveraineté et interdépendance, expression du droit et de la puissance. La mondialisation véhicule un universel : la démocratie, les droits de l’homme, l’économie de marché… mais ne supprime pas les inégalités ni ne pacifie la scène mondiale. Elle tendrait même à complexifier l’expression de la violence et le schéma conflictuel, en multipliant les forces contradictoires. Les questions de la liberté et de la sécurité des personnes se posent en tout cas avec acuité, et concernent aussi bien les responsables politiques, économiques et militaires que ceux de la société civile, c’est à dire tous ces acteurs qui œuvrent à la résolution des conflits et à la construction de la paix."
      G.D 2003

      Au vu du paysage politique international actuel, on peut dire que ce n’est pas dans la poche !


    • GrandGuignol GrandGuignol 18 septembre 2015 00:51

      @Hervé Hum

      "La solution des dirigeants des BRICS et de votre maitre à penser Asselineau, consiste donc à revenir en arrière. Bref, ils voient le futur en cherchant à aller vers le passé et malheureusement, le résultat ne peut être différent de celui promut par les maîtres de l’occident. Le chaos et la guerre avec retour dans l’obscurantisme du moyen âge, enfin, ce qu’il en restera.« 

      Le moyen âge c’est cette UE et la mondialisation qui en seront la cause si rien ne change.
      La guerre et le chaos sont déjà à nos portes.
      L’obscurantisme est dans la folie de vouloir imposer un système mondial sans l’accord des peuples mais uniquement avec la complicité de nos élus au pouvoir et des oligarques qui les financent.

      Revenir au nations n’est pas un isolement, un retour en arrière, mais la conservation de cultures spécifiques à leur environnent.

      La mondialisation actuelle uniformise au lieu d’unifier.

      Un monde formé de peuple unis et respectueux de leur environnement commun, la terre, serait plus riche des ses cultures que le monde Orwellien que l’on nous propose.

      La mondialisation serait une réalité attachante si celle ci laissait aux hommes, le »temps" de se connaître, de se comprendre et de s’accepter dans un respect commun.


    • Hervé Hum Hervé Hum 18 septembre 2015 01:00

      @colere48

      Tissu de conneries que votre citation.

      En effet, soit la mondialisation ou globalisation est le dépassement des souverainetés, soit elle n’est pas la mondialisation.

      Autrement dit, il y a la phase de transformation et la phase d’après transformation. Nous en sommes encore dans la phase de transformation et non l’après transformation.

      Votre citation commet l’erreur commune de considérer l’avant et l’après de la même manière, comme si finalement, rien n’avait changé dans le fond, or c’est impossible.

      La mondialisation ne véhicule pas l’économie de marché selon la conception capitaliste du terme, mais selon la conception communiste, c’est à dire, une économie globale intégré, c’est à dire, sur la base de la coopération et de la coordination. Conserver une économie de marché avec le même mode capitaliste ne peut pas s’intégrer dans une économie mondiale globalisé, donc intégré, c’est antinomique, inconciliable, impossible. La seule manière, outre la guerre, est de maintenir une division entre blocs économiques, de manière virtuelle, dans le seul but de maintenir les peuples dans la peur, la haine de l’autre, donc dans la concurrence et donc, dans la nécessité de chefs tant politique, militaire qu’économique.

      La nécessité de chefs naît de l’état d’urgence, qu’implique l’état de guerre et se meurt par la paix .

      Cet aphorisme est valable autant pour la guerre militaire qu’économique, voilà bien pourquoi les propriétaires de l’économie ne jurent que par la concurrence, pour donner l’illusion de leur propre nécessité. Voilà pourquoi les dirigeants occidentaux provoquent des situations de crises sans fin, parce qu’ils doivent leur propre existence à l’état d’urgence et que celui-ci doit donc être permanent. Soit en action, soit en menace.

      Enfin, la propriété de moyens de productions ne peut pas résister à une mondialisation établit, acquise, car elle implique de manière absolu (selon le principe de relation de causalité) la coopération et la coordination de la production dans une même conscience d’universalité.

      Comprenez bien la différence, on passe d’un monde infini, en expansion continu à un monde fini en gestion continu. Dans le premier cas, on est dans la logique de conquête que la propriété fixe, alors que dans le second cas on est dans la logique de gestion où il n’y a plus de conquête territoriale, mais où tout le monde, donc tous les propriétaires sont en interdépendances.

      Pour imager la chose, les nations passent du statut d’être particulier, individuel, doté de sa propre souveraineté en concurrence ou alliance avec les autres êtres, à celui d’organe d’un être supérieur qui devient l’être particulier, ici la Terre. De fait, ce n’est plus la propriété qui régit les nations en tant qu’être autonome, mais la responsabilité en tant qu’organe de l’être Terre. Cela implique , exige, une élévation de la conscience humaine quant à son évolution suite à la somme de sa connaissance de son environnement et de ses conditions de vie et donc du sens de sa propre existence dans l’Univers.

      C’est simple, mais face au déni, c’est très difficile !


    • Hervé Hum Hervé Hum 18 septembre 2015 01:20

      @GrandGuignol

      je vous répond dans mon commentaire précédent, notamment en écrivant ceci :

      "La seule manière, outre la guerre, est de maintenir une division entre blocs économiques, de manière virtuelle, dans le seul but de maintenir les peuples dans la peur, la haine de l’autre, donc dans la concurrence et donc, dans la nécessité de chefs tant politique, militaire qu’économique."

      Donc, le monde décrit par Orwell.

      Mais en dehors de ce monde orwelliens, la mondialisation sur la base du système économique actuel et donc avec une noblesse dominant les autres est impossible. Ce n’est pas moi qui le dit, mais le principe de relation de causalité, car la mondialisation fait passer d’une conscience exclusive (dans le sens d’exclusion d’autrui), à une conscience inclusive, intégré.

      La mondialisation ne détruit pas les cultures des pays, c’est même la seule manière de les préserver, mais encore une fois, parce qu’elle remplace la propriété des uns contre les autres, par la responsabilité des uns vis à vis des autres. Le principe de la propriété c’est le profit, pas la culture, contrairement à la responsabilité.

      Ne confondez pas le fait d’aller vers la mondialisation à partir d’un système exclusif et voulant conserver cette exclusivité, exclusion d’autrui, avec la mondialisation elle même qui n’a de sens que par le passage vers un système intégré, donc coopératif et coordonnée.

      L’échec de l’UE réside ici, dans le fait de prétendre s’unir pour mieux se faire la guerre. C’est une rhétorique orwellienne s’il en est ! On s’unit pour partager, non pour priver comme avec la concurrence (qui n’existe plus que pour les pauvres et les conditionnés par un système d’instruction très efficace, surtout chez les intellectuels hyper diplomés !).


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 septembre 2015 06:39

      @Hervé Hum
      Vous représentez la Gauche paumée et perverse.
      Etre de gauche, c’est d’abord préserver les acquis.
      Le capitalisme « en général » a bon dos. Il vaut mieux vivre en Suisse avec 8000 euros de salaire moyen, qu’au Bangladesh. Il vaut mieux vivre en France avec le modèle social français qui redistribue 50% de la richesse nationale, qu’aux USA, où la charité remplace les services publics.


      Si vous croyez que le modèle social français, c’est du passé, c’est que vous êtes du côté du MEDEF qui attend sa fin depuis 1945. Voir des communistes refuser de défendre les acquis est lamentable.

      Vous pratiquez la politique du pire, en espérant que cela déclenchera une révolution, dont bien entendu, vous serez les apparatchiks bénéficiaires. Vous pouvez toujours rêver..., les citoyens sont aussi nombreux à refuser la dictature de la finance que celle des idéologues apparatchiks.

      Revoyez un peu l’analyse que faisait le PCF de la construction européenne, avant que de virer euro-atlantiste avec Mitterrand.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 septembre 2015 06:46

      @Fergus
      Votre fédéralisme européen ne se réalisera JAMAIS.
      - Il faudrait un peuple européen, alors qu’il n’y a pas de peuple européen pour cela.
      - L’Allemagne n’acceptera jamais les transferts financiers que cela suppose.
      Après nous avoir vendu « L »Europe sociale à la St Glinglin« , vous nous vendez du vent.
      Le FDG pédale dans la semoule.
       »L’impossibilité d’un Fédéralisme européen" par Jacques Sapir.


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 septembre 2015 06:56

      @Hervé Hum,
      Si vous ne voyez pas la différence entre la paix et la guerre, c’est sûr que tous les pays capitalistes se valent, mais pour les peuples, cela fait une sacrée différence !


      Les Français seraient enchantés d’avoir un gouvernement qui s’occupe de l’intérêt général, au lieu de servir de carpettes à l’ OTAN, aux intérêts de la finance et des multinationales. Le chômage en Russie est la moitié du chômage en France. Et à Moscou, c’est quasiment le plein emploi. Une horreur !

      Savez-vous que la Russie a copié sa Constitution sur celle de la Ve République ?
      Evidemment, cela ne doit pas avoir à vos yeux les mérites de la Constitution de l’ URSS....
      La différence, c’est que le Gouvernement russe respecte sa Constitution, alors que celle de l’ URSS, on peut la vendre sur le Bon Coin, elle est nickel, elle n’a jamais servi.

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 septembre 2015 07:09

      @bakerstreet
      Eric fait de la pub pour le libéralisme. Nous sommes en campagne électorale !
      Mais vu les résultats désastreux du libéralisme dérégulé par 40 ans de Traités européens, mieux vaudrait qu’il s’abstienne, effectivement.


    • Hervé Hum Hervé Hum 18 septembre 2015 08:46

      @Fifi Brind_acier

      Je vois que la mauvaise foi ne vous fait plus peur et fait partie désormais de votre rhétorique, c’est sans doute le fait que vous passez de la militante engagé à la militante enragé .

      Relisez mes commentaires, n’importe lequel et dites moi à quel endroit j’écris ou laisse entendre des intentions que vous me prêtez.

      Votre pratique est la même que n’importe quel mauvais politicien, faire dire le contraire de ce que dit l’adversaire pour pouvoir le contredire. On appelle cela du sophisme,

      Alors je vous le répète, citez moi une seule de mes phrases qui laisserait entendre ce que vous écrivez ici ?


    • Hervé Hum Hervé Hum 18 septembre 2015 08:57

      @Fifi Brind_acier

      Petite précision, je ne représente personne d’autre que moi même, quand au modèle que je préconise vous ne le connaissez pas car je n’ai pour l’instant écrit que le préambule.

      Préambule disant que la société doit passer de la propriété à la responsabilité. Que la seule solution pour éviter le chaos est de transposer la propriété en responsabilité avec les conséquences que cela entraîne.

      Je vous invite à lire mes articles, notamment les 5 derniers, mais aussi celui « droits, devoirs et responsabilité et enfin l’article »les BAL citoyens". Mais là encore, ce n’est que le préambule.

      Quand vous les aurez lu et compris, alors vous pourrez me contredire sur mes prétentions.


    • Fergus Fergus 18 septembre 2015 09:26

      Bonjour, Hervé Hum

      « Relisez mes commentaires, n’importe lequel et dites moi à quel endroit j’écris ou laisse entendre des intentions que vous me prêtez.

      Votre pratique est la même que n’importe quel mauvais politicien, faire dire le contraire de ce que dit l’adversaire pour pouvoir le contredire. »

      Ce type de manipulation, j’y ai déjà eu droit à plusieurs reprises. C’est un grand classique sur ce site de la part des militants de l’UPR, et notamment de Fifi_brin d’acier. Voilà un parti qui ne cesse de dénoncer les autres partis et qui agit en usant exactement des mêmes hideuses ficelles. C’est pitoyable !


    • kalachnikov lermontov 18 septembre 2015 09:30

      @ Fergus

      C’est pas bien de t’acharner sur un homme* à terre. (ça va, je te taquine.)

      (*d’autant plus quand cet homme est une femme et que cette femme est une jeune fille.)


    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 18 septembre 2015 09:50

      @Hervé Hum
      Pour mettez toujours en avant la propriété privée comme cause principale de nos malheurs, comme si l’appropriation collective était la solution.


    • Fergus Fergus 18 septembre 2015 11:09

      Bonjour, Fifi Brind_acier

      « comme si l’appropriation collective était la solution. »

      Entre cette mesure radicale et la mise en place d’un large retour des biens à la collectivité via une augmentation drastique des droits de succession visant à tuer dans l’œuf les phénomènes dynastiques, comme le préconisait fort justement le Pr Jacquard, il y a des marges pouvant apporter un début de solution. 


    • Hervé Hum Hervé Hum 18 septembre 2015 12:00

      @Fifi Brind_acier

      Ce n’est pas moi qui met en avant la propriété, (rajouter privé est un pléonasme, puisque par définition, la propriété est privé !), ce sont les faits, l’histoire même de l’humanité depuis qu’elle a entrepris la colonisation de la terre (pas de la Terre, là, c’est une arrogance et d’une bêtise insondable). dans toutes les guerres, passé comme présente, quel est l’enjeu sinon la propriété ? Que croyez vous que soit la monnaie sinon la propriété du temps de vie des êtres ?

      La notion « ’d’appropriation collective » est une absurdité car dès l’instant où vous parlez d’appropriation, vous revenez ou restez dans le concept de propriété. En effet, celle ci peut être particulière comme collective. Que croyez vous que sont les multinationales sinon des « appropriation collective » ?

      Je ne parle que de responsabilité, tous mes articles et commentaires tourne autour du sens de la responsabilité, de sa définition, de sa valeur, mais vous faites comme si je ne parlais que de la propriété. Votre dernier commentaire est est la parfaite illustration !

      J’(écris depuis le début que je publie et commente sur ce site, qu’on ne peut supprimer la responsabilité sans lui trouver un substitut au moins égal en valeur, or, seule la responsabilité lui est supérieure et qu’il n’y a d’autres solutions viable que de transposer la propriété en responsabilité.

      Alors même que l’être humain prétend mettre la responsabilité au coeur de son action et de son éthique (tout comme la morale d’ailleurs), que la responsabilité est ce qui définit la personne adulte, mais comme par miracle ou plutôt magie, dès l’instant où vous mettez la responsabilité face à la propriété, que vous dites qu’il faut la mettre devant la propriété et non derrière, la majorité des personnes renient la responsabilité, à commencer par la leur, pour ne vouloir garder que la propriété.

      Je vous ait donné des exemples, donné des images pour comprendre en quoi c’est nécessaire et que c’est la seule solution viable, mais pfft, tout est jeté, comme le bébé avec l’eau du bain.

      depuis le début j’attends en vain qu’une personne, une seule vienne me dire « ok, j’ai compris, allons plus loin »’, mais rien, nada, personne à l’horizon (enfin, un seul avait compris, mais il a disparut !).

      Pourtant, de quoi parle le journaliste US dans l’article reproduit par alinea ? 

      Il ne parle que de RESPONSABILITE !!


    • kalachnikov lermontov 18 septembre 2015 14:43

      @ Hum
       
      Ah, mais Hum, je t’ai personnellement bien compris mais quand je t’ai démontré que ton barnum iteratif reposait sur la chimère du libre arbitre, tu t’es sauvé en me qualifiant de terroriste intellectuel dépressif promis au suicide !

      Tu penses avoir découvert la pierre philosophale mais tu ne fais que tourner autour de Rousseau (il tient la propriété comme cause de tous les maux, ’le premier qui mit une clôture à un champ, disant c’est à moi...’, in ’discours sur l’origine de l’inégalité’ - non littéral, désolé) et tu prônes justement des remèdes socialisants et FAUX, MILLE FOIS FAUX CAR NOUS AVONS EXPERIMENTE CES INEPTIES avant d’en être là où nous sommes : responsabilité, éducation & pédagogie, libre arbitre, etc.


    • GrandGuignol GrandGuignol 18 septembre 2015 16:45

      @Hervé Hum
      Il en est passé des commentaires avant que je ne puisse vous répondre.....

      « Cela implique , exige, une élévation de la conscience humaine quant à son évolution suite à la somme de sa connaissance de son environnement et de ses conditions de vie et donc du sens de sa propre existence dans l’Univers. »

      Oui, oui je suis d’accord avec la fin de votre commentaire, mais dans la réalité du moment celle ci est loin de s’appliquer, et l’éveil de conscience n’est pas encore si prégnant qu’il pourrait alors renverser la vapeur vers un monde plus harmonieux.
      80% des personnes à travers le monde sont encore emprisonnés par leur égos despotique, celui alimenté par la diffusion de la propagande tous azimuts, médias principalement, pub, émissions débilisantes et autres merdes américaines de super héros chevaleresque qui gagne toujours à la fin..

      Combien sont aujourd’hui prêt à changer de paradigme pour créer un monde responsable et harmonieux ? Certes un éveil est en train de se produire qui peut provoquer des bouleversements mais les ennemis de l’homme sont aussi très affuté avec quelques coups d’avance sur les lobotomisés en gestations.
      La plupart vous rient au nez quand vous leur parlez et vous traitent d’utopiste, de rêveur et de fou.
      Pour que la masse sorte de sa léthargie, il faut qu’une réelle information soit diffusée, pas une propagande à sens unique et c’est ce que propose l’UPR,*.
      L’information qui permet à cet éveil de se produire est occulté et sans cela personne ne bougera le petit doigt, ils préfèreront regarder des tv réalités lobotomisantes.

      Dans l’instant on a à faire à une dictature physique, une austérité qui détruit tout sur son passage et trace le chemin à une élite sans états d’âmes.Au risque d’une 3 ème guerre mondiale qui ne résoudra rien du tout et préservera l’élite bien au chaud dans leurs bases souterraines.

      Demandez leurs à ces oligarques de s’éveiller à une conscience harmonieuse, ils vous rirons eux aussi au nez !

      La mondialisation qui se dessine n’est pas viable et c’est pour cela que je dit qu’il faudra du temps aux humains pour prendre conscience des réalités, relisez mon commentaire qui n’est pas contre une mondialisation harmonieuse, mais contre cette mondialisation qui se profile..
      Le retour à la nation préservera notre culture, qui si cela vous échappe, est méchamment américanisée, et va continuer de se délayer dans le TAFTA et autres gourmandises génétiquement modifiés made in US.

      Vous évoquez la concurrence entre nations et les hostilités qui pourraient en découler si retour aux nations, les divisions voulues, etc, mais vous ne voyez pas que l’UE n’est que amas de pays concurrents qui se font une guerre économique des plus sauvage digne d’une vraie guerre et dont les morts ne se compte plus.

      La construction d’un modèle mondial viable à au moins un impératif :
      Des milliards de personnes prêtent au changement, unis sur un même but, conscient des réalités, d’eux même , responsable et engagés, dont l’égo remis à sa juste place, ne serait plus une entrave à l’épanouissement mondial.
      Et ce n’est pas encore le cas, malheureusement.
      Donc une situation d’urgence nécessite une réaction d’urgence et une nation souveraine qui respecte déjà son peuple et l’informe correctement, serait aussi bien le déclencheur d’une r-évolution mondiale ;

      L’UPR ne vous en déplaise, propose tous les outils à l’émancipation du peuple, certes au niveau économique rien ne change vraiment, je vous l’accorde, mais les débats ouverts sur les grands sujets, les referendum d’ initiative populaire sont là pour permettre justement le changement, la liberté d’expression pourra à nouveau proposer des systèmes politiques et économiques innovants dans un esprit humanitaire.

      Faut pas mettre la charrue avant les bœufs...Chaque étape est importante si l’on veut un monde uni qui ne peut se faire en un clin d’œil ou d’un coup de baguette magique.
      Ce retour en arrière comme vous dites, ce retour aux nations permettra de rebâtir des fondations solides et inébranlables d’union dans un premier temps puis d’unification au niveau mondial si cela s’avère nécessaire.


    • alinea alinea 18 septembre 2015 17:11

      @GrandGuignol
      mais pourquoi vouloir un monde uni ?
      Est-ce que l’ours polaire a besoin a s’unir avec le lion d’Afrique ?
      Si on fout la paix aux différences, les différents nous foutront la paix !
      la nature n’est pas exempte de violence, il nous faut juste nous aguerrir aux violences naturelles ; nous sommes dépossédés et décadents ! et on rêve de paradis !!!


    • GrandGuignol GrandGuignol 18 septembre 2015 17:39

      @Hervé Hum
      "Ce n’est pas moi qui le dit, mais le principe de relation de causalité, car la mondialisation fait passer d’une conscience exclusive (dans le sens d’exclusion d’autrui), à une conscience inclusive, intégré.« 

      Ou bien sur en théorie,mais encore faut il que les peuples ne soit pas trop démunis, faibles par manque alimentaire, espionné en permanence( vive la sécurité à la Valls et autres Bush) dont les moindres faits et gestes seront stockés, analysés, disséqués empêchant tout rassemblement, manifestations, réunions grâce aux puces RFID ( voir Attali, la voix du diable)) ou réduit à l’abrutissement médiatique comme dans le film »idiocratie" qui n’est pas si caricatural au fond,

      Entre prendre conscience et agir il y a un fossé que les hommes sans armes risquent de ne jamais franchir  ! ...A moins de réagir maintenant, en prenant les devants sur l’adversaire et en lui coupant l’herbe médiatique sous les pieds, ce que les réseaux sociaux engagés et autres blogs d’infos libre peinent à faire passer à la majorité.
      La diffusion d’une l’information objective doit être nationale, voir internationale dans la mesure du possible.


    • GrandGuignol GrandGuignol 18 septembre 2015 17:51

      @alinea

      Oui bien dit Alinéa, je ne fait que répondre à M.Hum qui veut la mondialisation à tout prix et tout de suite.
      Mais bon l’union fait la force comme on dit.... smiley

      Perso je ne suis ni pour ni contre, mais si c’est une volonté mondiale et si celle ci est basée sur une harmonisation politique et économique préservant la nature et favorisant une vraie répartition des richesses ou autre système plus humantaire que celui dans lequel on patauge, alors pourquoi pas.


    • alinea alinea 18 septembre 2015 18:09

      @GrandGuignol
      L’harmonisation mondiale est impossible et pas souhaitable !! c’est quoi ce truc de cinglés !!
      l’harmonie, ça va ça vient, entre les uns ou les autres, ça bouge tout le temps !
      Tous les gens qui pensent pensent à un modèle idéal !! d’abord l’idéal n’est pas le même pour tous, et une fois réalisé, qu’est-ce qu’on se ferait chier !
      Non, il y a des combats à mener, c’est toujours au jour le jour. Nous ne sommes pas déçus ces temps-ci, on a de quoi faire !


    • GrandGuignol GrandGuignol 18 septembre 2015 18:28

      @alinea

      L’harmonie de nos cellules qui forment notre corps,, toutes différentes mais qui travaillent ensemble.... L’harmonie dans ce cas ci est non seulement souhaitable mais indispensable pour que notre être s’exprime dans ce monde de matière.

      La prise de conscience de soi révèle cette harmonie à tous les niveaux, il n’y a que l’esprit humain qui ne la saisit pas, du moins l’égo insatisfait qui cherche le bonheur à l’extérieur oubliant qu’à l’intérieur se trouve la source de son bonheur.

      je reviens plus tard pour développer si cela t’intéresse...je doit emmener ma fille au sport.


    • kalachnikov lermontov 18 septembre 2015 18:33

      @ alinea

      "Est-ce que l’ours polaire a besoin a s’unir avec le lion d’Afrique ?
      Si on fout la paix aux différences, les différents nous foutront la paix !
      la nature n’est pas exempte de violence, il nous faut juste nous aguerrir aux violences naturelles ; nous sommes dépossédés et décadents ! et on rêve de paradis !!!"

      Il faut remonter en amont.
      Procéder à un nouveau jugement que j’appellerai le jugement dernier. Non, l’Homme n’est pas mauvais en soi, naturellement pêcheur comme l’a stipulé le premier jugement. Et l’Homme n’est pas davantage bon, le barnum rousseauiste, qui n’est pas même un jugement nouveau mais de facto la réfutation stupide du premier jugement (lequel premier jugement étant faux, sa réfutation est mécaniquement tout aussi fausse !). Non, l’Homme en fait est ... bizarre et comme dit le poète [Baudelaire], ’le Beau est toujours bizarre’. L’Homme est créateur et il fait des choses qu’il ne convient de juger que selon un seul critère : les conséquences sont elles fastes ou néfastes. Et est faste ce qui grandit l’homme lui-même et le fait plus grand. C’est ce que doit se dire chaque homme au saut du lit : ’je dois devenir plus grand, plus beau, chaque jour et je veux que ma création, ce que l’on appelle monde, qui s’élève dans l’écrin plus large de la nature, soit à mon image !

      C’est par là qu’un âge nouveau surviendra. Après l’âge du Bien, appelé aussi le Pays de Panpankuku, après l’âge du Vrai, le règne de la Science, ce truc borgne, ainsi naîtra l’âge du Beau.

      Bon, une prochaine fois, je poursuivrai mon harangue dans le désert pour parler du Terrible. Car cette entrée dans l’âge du Beau n’est encore qu’un passage pour autre chose puisque comme le dit le poète - Rilke cette fois - ’le Beau n’est rien d’autre que le premier degré du Terrible’ .


    • alinea alinea 18 septembre 2015 20:26

      @GrandGuignol
      mais l’humanité n’est pas un corps ! si on le dit d’une société donnée, c’est pour rassembler les gogos d’un pouvoir ; peut-être le clan, la famille, mais l’harmonie ne se fait que par affinité ; l’harmonie n’a d’intérêt que si elle se fait par affinité, par complémentarité intelligente. Le reste, c’est du commerce, des échanges, des rencontre éphémères, pour la plupart.
      Y a-t-il une harmonie dans l’espèce féline ? peut-être, mais c’est nous qui la concevons, le réel n’a pas besoin de notre conception. Pour l’homme il devrait en être de même ; laissons la place à la vie plutôt que vouloir tout vouloir !
      Et laisser la place à la vie n’a rien à voir avec libéralisme, ni l’appât du gain incoercible !
      Enfin, on en est loin ; pour l’instant il faut se débarrasser des nuisibles ! et c’est pas fait.


    • alinea alinea 18 septembre 2015 20:29

      @lermontov
      On peut dire tellement de choses, intéressantes.
      La beauté, voilà qui me va, car la beauté, la vraie, est vraie, et pas apparence, donc ça va chercher loin !!


    • Hervé Hum Hervé Hum 18 septembre 2015 22:08

      @lermontov

      Ton commentaire montre que tu ne comprend rien aux miens. J’en veux pour preuve le fait que mes commentaires ci-dessus tournent précisément autour du fait que la société occidentale s’est bâtit sur la logique de la propriété et non de la responsabilité. Pour illustrer la bêtise de ton propos sur l’expérimentation non concluante, c’est comme si un alcoolique disait qu’il a expérimenté de boire de l’eau au milieu des boissons alcoolisées et qu’il en a conclu que cela ne servait à rien, parce qu’il était quand même bourré malgré son expérimentation de boire un verre d’eau.


    • GrandGuignol GrandGuignol 18 septembre 2015 23:03

      @alinea

      mais l’humanité n’est pas un corps !

      oui et non, enfin on est tous individuel et unique, mais au fond on est tous le/la même.

      On ne peut que difficilement vivre en autarcie complète et les échanges entre humains ne sont pas différents des échanges cellulaires à la seule différence que les humains sont déconnectés entre eux et de la nature de par leur égo qui veut tout posséder et croit être le centre du monde..

      Les animaux eux, sont en harmonie constante avec la nature, avec la terre et n’ont donc pas besoin de plus.
      Le bien et le mal n’existe pas pour eux, ils ne provoque pas de catastrophe écologique et ne font que vivre en symbiose complète avec la nature.

      A la base, le monde l’univers et tous les êtres qui le composent, de la plus petite particule/onde à la plus gigantesque des galaxies et au delà, de l’univers lui même, tout n’est qu’harmonie et elle est en tout lieu,
      C’est elle,qui permet à tout ce qui est d’être, nous inclus.
      Sans cette harmonie rien n’existe, pas même nos pensées qui ne pourraient se coordonner ou même se concevoir.
      Sans harmonie c’est le chaos, le néant.

      D’ailleurs la situation actuelle, cette dictature qui marche sur nous, ces guerres meurtrières, l’individualisme chevronné, l’égoïsme, le repli sur soi, le pessimisme sont les signes d’une disharmonie plus qu’évidente.
      Ne pas confondre une société en harmonie avec une société uniformisée, l’harmonie respecte la différence,

      laissons la place à la vie plutôt que vouloir tout vouloir !

      exactement.
      Entre l’être et l’avoir, le choix de l’avoir est majoritaire chez les humains conditionnés.
      s"en suit le chaos actuel.

      Enfin, on en est loin ; pour l’instant il faut se débarrasser des nuisibles ! et c’est pas fait. plutôt que vouloir tout vouloir !
      c’est que je fait en adhérant et en militant pour l’UPR, entre autres.


    • Yanleroc Yanleroc 18 septembre 2015 23:15

      @Hervé Hum

      OK J’AI COMPRIS ALLONS PLUS LOIN 

      Tu ne te positionne pas du tout au même niveau que Fifi et Fergus (que je respecte),qui ont eux une approche macro-économico-politique, alors que toi tu as une approche Holistique de la planète avec ou sans Maj.

      Fifi et Fergus (que je respecte) militent dans un Parti (UE ou pas UE) et leur lutte consiste à parer au plus pressé.C’est de la Réal-politique.Ils ont la Conscience de l’urgence:chacun sa solution mais c’est du Réalisme. Même si ces « solutions » s’ inscrivent forcément dans la Globalisation comme tu le dis.Je ne crois pas non plus qu’on puisse échapper au NOM en se contentant de sortir de l’Europe.

      Si je t’ai bien compris, mettre en avant la Responsabilité générera des Paradigmes suffisant à la création d’un monde tout différent. Je me situe là aussi mais il me semble que ce n’est pas le monde de demain , mais celui d’ après demain. 

      Il faudra d’abord passer par la case « New World Order » Capitaliste, avec souffrances et Prise de conscience,
       avant la case « Nouvel Ordre Mondial Communiste et Responsable »

      Tu as surement la conscience de l’urgence et Alinéa (que j’adore) et Gadjin aussi, l’article le dit aussi, mais passer du concept de Propriété à celui de Responsabilité, au sens ou tu l’entend ,ça nécessite plus qu’une prise de Conscience et donc du temps.

      Comment tu compte accéder à ce« Nouveau Monde » ,sans violence comme il est dit dans le texte .
      Etant entendu que la prise de conscience ne peut se faire sans choc, d’après moi (et que tt est fait dans le tissu social pour qu’elle n’ait pas lieu).Alors,à moins que ce ne soit ET qui apparaisse ou prenne les choses en main, c’est le Chaos qu’entretient le Néo-libéralisme et que beaucoup semblent attendre,
      qui va se charger de faire prendre conscience à tout le monde ! aux survivants surtout... ! 
      Mais ça n’en sera pas fini pour autant.

      Néo-Libéralisme---Chaos---1 ère Prise de conscience----N-W-O----Chaos----2 ème Prise de conscience---Nouveau Monde......

      Je vois ces 7 étapes et ce que tu vois toi ,c’est de la 7ème marche que tu le vois !

      Sur la 1ère marche ,il y a Jo « la bulle » (que je respecte),
      sur la 2ème, il y a la Syrie,
      sur la 3ème, il y a les « affranchis »
      sur la 4ème, il y a Obama..et Poutine en face et nous en sommes là .

      si tu m’a compris,ton avis m’intéresse.
       

    • alinea alinea 18 septembre 2015 23:30

      @GrandGuignol
      Ce qui est sûr, c’est que la majorité des occidentaux, plus ceux qui rêvent ce modèle ou l’imitent, ont perdu leurs racines.
      On parlait de mondialisation, j’ai beaucoup de mal avec ceux qui se déclarent « citoyen du monde » ; peut-être veulent-ils dire habitant de la planète ? Ce n’est pas la même chose pourtant.
      La comparaison avec le corps ne me parle pas trop parce que, dans un corps, chaque cellule est nécessaire à la vie de ce corps ; l’humanité ne sert à rien, elle peut mourir sans gêner personne ; au contraire aujourd’hui ; il y a bien tous les animaux qu’elle a abâtardis et tenus en esclavage, qui auraient du mal sans elle, mais leur espèce survivrait.
      J’aime le mot « adéquation », il correspond plus à ce que je ressens de notre nécessaire et urgente évolution.


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 septembre 2015 00:05

      @GrandGuignol

      Merci, votre « dispute » avec alinea était jubilatoire à lire !

      @alinea, j’écris la même chose que GrandGuignol, mais d’une manière, forme différente.

      Ce que tu écris là est en totale contradiction avec ce que tu écris par ailleurs, bref, tu fais comme Fifi Brind-acier,

      En effet, d’un coté tu défend l’idée de la culture au sens des peuples et là, bingo, tu écris :

      "mais l’humanité n’est pas un corps ! si on le dit d’une société donnée, c’est pour rassembler les gogos d’un pouvoir ; peut-être le clan, la famille, mais l’harmonie ne se fait que par affinité ; l’harmonie n’a d’intérêt que si elle se fait par affinité, par complémentarité intelligente. Le reste, c’est du commerce, des échanges, des rencontre éphémères, pour la plupart."

      tu es face à une aporie dans ta construction intellectuelle, pour moi dans ta relation de causalité directrice, à savoir, que tu ne peux pas en même temps défendre ce que tu écris ici, car reposant sur l’individu et ses connexions proches, d’avec l’idée de peuple, car tu change d’échelle de grandeur, dans ce dernier cas, tu te lie au delà de ton propre cercle de relation pour l’étendre vers un cercle plus grand où ta relation n’est plus réelle, mais projetée. Tu l’a projette même à l’extérieur de ton cercle projetée au niveau du peuple français, jusqu’à penser la planète en parlant de conséquences climatiques, pollution, démographie, etc.

      Conséquence, tu es dans le déni et ne peut pas penser sereinement le principe de responsabilité qui n’a de sens qu’au sein d’une société harmonisée sur ses lois de régulation et de circulation de l’énergie nécessaire à chacun. Et la nécessité d’une telle régulation est le fait seul d’un être complexe. Je te renvoi aux commentaires de GrandGuignol.

      alinea, pratiquement tout le monde présente le syndrome du déni, et bien que je le connaisse, il ne m’épargne pas pour autant, c’est dire sa force !


    • kalachnikov lermontov 19 septembre 2015 00:10

      @ Hum

       ’La société occidentale s’est bâtie sur la logique de la propriété et non de la responsabilité’ : non. Tu as entendu parler du devoir, de l’obligation ? (Et ce n’est pas qu’occidental, ce qui permet de deviner que l’humanité-même s’est érigée sur cela. La propriété est venue plus tard et l’Occident est un avatar dégénéré du monde précédent).

      L’obligation est justement ce qui rend possible une société, ce qui la fonde, l’organise.

      Ta responsabilité, c’est l’idée que l’individu adhère à l’obligation. Du fait du libre arbitre.

      Voilà : la réalité historique cul par dessus tête + un truc postulé, une croyance ridicule.


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 septembre 2015 00:12

      @alinea

      ton dernier commentaire est un non sens.

      si pour toi « l’humanité ne sert à rien », quid des autres formes de vie ?

      Si rien ne sert à rien, c’est que tu es plongée dans le néant, le nihilisme. Alors que vaut toutes tes indignations, tes combats ?

      NADA.... ABSOLUMENT RIEN !!!

      Et cet article est le comble de l’absurde...


    • kalachnikov lermontov 19 septembre 2015 00:12

      Tiens, imagine deux mecs en pagne dans la jungle et l’un dit à l’autre : ’tu dois’. Très logiquement, l’autre répond ’tu peux te brosser’ sauf si...


    • alinea alinea 19 septembre 2015 00:13

      @Hervé Hum
      Je n’ai pas pris le temps de me faire comprendre alors ; c’est vrai que je n’ai guère envie de parler de ça, la tête farcie de tous les drames qui se nouent autour de nous et des noeuds qui se resserrent.
      La mondialisation, j’aime pas, là, parce que, responsable ou pas, notre seul espace est l’espace de nos bras, de notre vue, de notre ouïe.
      *La mondialisation s’abstrait, car nous sommes un corps avec des sens et des affects, aussi, cette dimension est-elle hors de portée.
      Alors si tu veux dire, de proche en proche on finira par faire le tour du monde, pour quoi pas, mais quel intérêt de parler de mondialisation ?
      Donc je ne me dénie pas : non à la mondialisation et la responsabilité n’est pas plus grande que nous.


    • alinea alinea 19 septembre 2015 00:19

      @Hervé Hum
      Mais le sens Hervé, c’est nous qui le donnons ! les autres forment de vie non plus ne servent à rien, qui serviraient elles ?
      Tu n’as pas compris ! il y a deux degrés différents !
      Je ne suis pas ethnocentrée, voilà tout, mais en tant qu’humaine, oui je me bats, enfin façon de parler, et si je dis que ça ne sert à rien, c’est encore à un autre degré !!


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 septembre 2015 00:33

      e@lermontov

      Ta responsabilité, c’est l’idée que l’individu adhère à l’obligation. Du fait du libre arbitre.

      Je suppose que tu parles de « ma » responsabilité.

      Le hic, c’est que « ma » responsabilité, je la définie comme la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui, donc, ce n’est pas celle que tu écris.

      Sophisme quand tu nous tiens !

      Sophisme, quand tu t’en sert, cela donne ce que tu écris sur « l’obligation qui rend possible une société, ce qui la fonde, l’organise. »

      Cela ne contredit pas ce que j’écris, mais le défend, idiot, ceci parce que l’obligation est faites à ceux qui ne possèdent pas de propriété, d’accepter et d’obéir à ceux qui en ont une.

      C’est la sédentarisation qui introduit la notion de propriété, mais c’est la prédation qui l’impose.

      Enfin, tu oubli un petit détail, je parle des derniers millénaires, c’est à dire avec l’apparition des cités états et non de remonter à la guerre du feu. Quand on parle d’histoire, on remonte guère plus loin que le début de l’écriture !

      La colonisation de la terre à connu deux grande phase, celle sur son environnement, (dont le feu), puis celle sur ses congénères.


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 septembre 2015 00:49

      @alinea

      Mais alinea, mon commentaire parle bien du sens que tu donne toi !

      C’est toi qui écrit que « l’humain ne sert à rien », sauf que tu fait totalement abstraction de sa conséquence logique,

      Qu’est ce que viens faire le fait d’être ou non ethnocentrée la dedans ? Cette notion n’a de sens que si tu accorde de l’intérêt à la vie, donc, de dire que « ’l’humain sert à quelque chose », ne serais ce que celui de détruire les autres formes de vie !

      La plus grave des aberrations du cerveau consiste en sa capacité à ignorer le principe de la relation de causalité, mais ce n’est pas parce que tu l’ignore qu’elle cesse d’exister ! Le principe ou loi de relation de causalité est la loi directrice de l’Univers, elle règne sans partage, mais pas sans exception ! 

      L’ignorance volontaire est le signe distinctif du déni, c’est son syndrome principal !


    • GrandGuignol GrandGuignol 19 septembre 2015 00:52

      @alinea
      « l’humanité ne sert à rien, elle peut mourir sans gêner personne .. »

      Je ne pense pas que cette « machine » humaine si complexe, dotée d’une conscience soit le fruit du hasard et ne serve à rien.

      En mécanique quantique, physique de l’infiniment petit ou physique des particules/ondes, il y a une expérience dites des doubles fentes de Young, réalisé en laboratoire qui montre le caractère onde ou corpuscule(matière ) des particules qui composent la matière.

      A l’aide d’un canon à particules les physiciens ont projeté celles ci (des photons, puis plus tard des électrons) à travers deux fentes verticales A et B d’une plaque de métal derrière laquelle à quelques distance était placé une surface de réception des particules.
      A leur grand étonnement des interférences (ondes) étaient réceptionnées au lieu de bandes verticales.
      Un appareil de mesure fut placé devant la plaque de métal fendue pour déterminer précisément par où la particule était passée. Mais cette fois deux bandes verticales sont apparues !!
      l’appareil de mesure fut placé derrière la plaque fendue pour « piéger » la particule, mais deux bandes apparurent encore une fois.
      L’expérience répétée ^plusieurs fois par différents physiciens des particules confirment que l’observation interagît directement sur la particule qui passe de la fonction d’onde à un corpuscule de matière.

      En clair c’est l’observation, la mesure, qui crée la réalité physique.

      Nos sens seraient ils des appareils de mesures ? et nous serions en quelque sorte conçus pour appréhender cette réalité physique...dans quel but ?
      je n’en sait rien.....  smiley


    • kalachnikov lermontov 19 septembre 2015 00:56

      @ Hervé Hum

      ’la capacité de répondre de ses droits et devoirs envers autrui’ : donc, avant la responsabilité, il y a droits et devoirs. Et lequel précède l’autre selon toi ?

      ’l’obligation est faites à ceux qui ne possèdent pas de propriété, d’accepter et d’obéir à ceux qui en ont une’ : je t’ai démontré que l’obligation précède la propriété puisqu’il n’existe nulle société sans obligation alors qu’une société est possible sans propriété.
      Imagine deux mecs en pagne ; l’un s’accapare un lopin etc... Ton affaire ne tient pas debout et se règle massue sur la tête. SAUF si au-dessus de l’un et de l’autre il y a qq ch (de pas forcément vrai par ailleurs) qui justifie.

      « C’est la sédentarisation qui introduit la notion de propriété, mais c’est la prédation qui l’impose ». Donc, il n’y a pas de propriété chez les nomades ? Et l’Homme est mauvais, c’est ça ?

      Tu brodes surtout du roman en piochant dans ce qui t’arrange et comme ça t’arrange.

      (en attendant, le zélote de la responsabilité, tu pourrais te tenir et éviter les ’bête’, ’idiot’ et autres, être élégant. Non que cela me chagrine, tu le fais avec d’autres, mais pour être raccord avec ton babillage vertueux. On pourrait le remarquer, après tout.)


    • GrandGuignol GrandGuignol 19 septembre 2015 01:03

      @GrandGuignol

      rectification : il faut comprendre plusieurs particules les unes derrière les autres, mais une à la fois......quand j’écris « la particule ».


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 septembre 2015 01:27

      @yanleroc

      lis mes articles, notamment les 3 derniers plus celui intitulé « les BAL citoyens », tu verra que je m’intéresse aussi beaucoup à la macro économie et politique.

      Je connais la suite, mais j’ai comme un doute sur mon style d’écriture !

      La subtilité de la transposition entre propriété et responsabilité est que cela génère effectivement un nouveau paradigme, mais que techniquement, cela ne ne provoque aucun bouleversement, cela consiste juste à modifier les réglages de la machine économique Comme de passer à un vieux moteur très polluant du début du XXème siècle à un moteur propre à énergie libre !

      La difficulté n’est pas d’ordre technique, la réalité ne sera pas changé non plus. Ce qui change, c’’est la conscience que nous avons de notre environnement proche et lointain. Intérieur et extérieur. Et c’est bien plus difficile que si c’était juste un problème technique !

      Bref, le monde sera pareil physiquement, mais totalement différent spirituellement, ce qui est pour moi, un changement (qui obéit à des règles strictes) de relation de causalité directrice ou mieux connu sous le terme de paradigme.

      Là où nous sommes en divergence de points de vue c’est que pour ma part, la mondialisation signe l’avènement du NOM en même temps que son arrêt de mort, parce que c’est la mondialisation elle même qui génère la conscience suffisante pour renverser le NOM, fait pour et par les propriétaires, pour une société fondé sur la responsabilité.

      Cela dit, je suis d’accord avec toi qu’il faut un choc pour faire prendre conscience, mais qui peut dire de la nature de ce choc et s’il aboutira obligatoirement sur le chaos ?

      tout porte à le croire, mais l’optimisme consiste à ne pas tondre la peau de l’ours avant qu’il ne soit mort !

      Pour ce qui est des 7 étapes, ma foi au moment où je t’écris je n’ai pas d’avis. Je vais y réfléchir pour m’endormir et je te dirai demain, si la nuit m’a porté conseil, comment je vois les étapes 5 et 6 avant la 7.

      En attendant,ton avis m’intéresse aussi si tu lis mes articles.

      bonne nuit


    • GrandGuignol GrandGuignol 19 septembre 2015 01:28

      @GrandGuignol
      j’ai écrit « dans quel but ? ...je n’en sait rien..... »

      En fin si j’ai une petite idée en fait, mais elle défrise un peu.... smiley

      L’expérience, l’expérience au centre de tout, l’échange perpétuel d’information qui s’enrichit sans cesse et sous tous les aspects possibles, une conscience/esprit peut être, qui se manifeste en tout et qui expérimente ses réalités, à travers tout ce qui est, et qui sans cette expression d’elle même serait confinée dans le néant potentiel du tout.

      Ouf, Aaarg , bon ça défrise j’avais prévenu... smiley

      bon je vais me coucher là.....


    • Yanleroc Yanleroc 19 septembre 2015 02:30

      @GrandGuignol
      Bonne nuit GG

      La Conscience-Esprit c’est ce dont parle LOTHAR SCHAFER dans « le potentiel infini de l’Univers Quantique, comment l’exploiter à chaque instant », mais il parle plus précisément d’ expérimenter des POTENTIALITES plutôt que des réalités, ce qui revient au même, une fois la potentialité réalisée.
      Si ça défrise toujours comme ça à l’UPR, c’est plutôt bon signe .

    • Hervé Hum Hervé Hum 19 septembre 2015 11:09

      @lermontov

      Ton premier commentaire prétend avoir tout compris de ce que j’écris sur la responsabilité, mais avec une fausse définition, c’est idiot ! 

      Tu dit avoir tout compris, donc tout lu, mais tu me pose la question de savoir qui du droit ou du devoir. Tu as peut être oublié, alors reporte toi donc à mes articles, ce serait pas bête !

      Ensuite, ta démonstration est vide et là aussi, je t’invite à retourner lire mes articles avec attention et s’il le faut, les relire plusieurs fois, ce serait malin. Tu y lira que le l’obligation est équilibré par un droit plus ou moins équivalent, ceci pour faire accepter le principe d’obligation. Ainsi, il ne peut y avoir que deux forme de justification à ton exemple, soit la massue, soit le consensus et donc le droit faisant équilibre avec le devoir ou obligation.

      « C’est la sédentarisation qui introduit la notion de propriété, mais c’est la prédation qui l’impose ». Donc, il n’y a pas de propriété chez les nomades ? Et l’Homme est mauvais, c’est ça ?

       là aussi, je t’invite à relire mes articles, tu y verra écrit notamment, le rappel que toutes les sociétés qui n’avaient pas adopté la propriété ont été soit anéantie, soit converti au dogme de la propriété.
       
      L’homme est t-il mauvais ?

      Là, je t’invite à te relire  !

      « Tu brodes surtout du roman en piochant dans ce qui t’arrange et comme ça t’arrange. »

      c’est l’hôpital qui se moque de l’infirmerie ! Tu pioche dans mes écrits ce qui t’arrange et comme ça t’arrange, c’est à dire, de manière systématiquement détourné et biaisée. Tu crois ainsi dénoncer mon imposture, sauf qu’on ne dénonce pas cette dernière en utilisant les mêmes méthodes, c’est absurde ! Pour dénoncer ma supposée imposture tu dois obligatoirement relever les incohérences de l’autre, mais en respectant scrupuleusement sa pensée. Le fait de faire l’inverse n’a pour effet que de confirmer la cohérence de ma pensée puisque tu te vois obligé de la détourner pour pouvoir l’attaquer. C’est quoi d’après toi là ?

      SI tu ne veux plus être traité d’idiot ne donne plus le bâton pour te faire battre. Je traite d’idiot uniquement ceux qui prétendent comprendre quand tout ce qu’ils écrivent montre le contraire et quand leur argument se base soit sur l’autorité (absurde), soit en détournant les propos de l’autre (sophisme). Le ’babillage vertueux" n’interdit pas de traiter d’idiot, un idiot.

      Bon allez, salut, au plaisir de ne plus converser avec toi... je m’enfuis !


    • alinea alinea 19 septembre 2015 11:21

      @Hervé Hum
      Comment un cerveau peut-il ignorer la relation du principe de causalité... aux effets ?
      C’est ce que tout être vivant apprend, mais bien malin qui dira la cause première, parce que l’instinct de vie qui pousse tout être à se battre pour la garder, est une cause, mais quelle est la cause de la vie ?
      Je ne m’aventure pas sur ce terrain, j’écoute le Bouddha !


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 septembre 2015 11:24

      @GrandGuignol

      j’ai écrit « dans quel but ? ...je n’en sait rien..... »

      En fin si j’ai une petite idée en fait, mais elle défrise un peu.... 

      L’expérience, l’expérience au centre de tout, l’échange perpétuel d’information qui s’enrichit sans cesse et sous tous les aspects possibles, une conscience/esprit peut être, qui se manifeste en tout et qui expérimente ses réalités, à travers tout ce qui est, et qui sans cette expression d’elle même serait confinée dans le néant potentiel du tout.

      On peut le dire comme cela, mais perso je préfère dire que le but est encore plus simple et évident, c’est « donner sens à l’existant ! »

      L’Univers existe de fait, une fois cela posé reste la question de sens. Et là, on entre dans le principe de relation de causalité. L’espace-temps est la première relation de causalité, la relation directrice de l’Univers. Bon, on peut aller très très loin à partir de là, mais c’est hors sujet !

      Je te propose à ce propos, qui n’est pas hors sujet d’ailleurs, de considérer cette définition de la conscience, à savoir, "le sens de l’action en conséquence de la connaissance’. Cette définition est une relation de causalité et est valable autant pour l’humain , pour l’Univers en lui même, que pour une particule de matière.

      Pour l’instant, personne n’a relevé le défi de la commenter, sera tu le premier ?


    • alinea alinea 19 septembre 2015 11:28

      @GrandGuignol
      À partir de là ;beaucoup ont dérapé, ce qui n’est pas grave en soi sauf à l’imposer.
      Quand je dis que l’humanité ne sert à rien c’est peut-être juste qu’elle ne sert qu’à elle-même, et encore jusqu’à quel point, l’actualité nous étonne tous les jours !
      C’est juste qu’il me semble qu’il ne faut pas poser le questionnement en ces termes, et d’ailleurs, ce questionnement est-il utile ? On se mord la queue.
      Je suis devenue très matérialiste au fur et à mesure que tout se resserrait autour de moi, aussi je n’ai plus guère le loisir de m’aventurer par là ! C’est juste à l’intérieur de mon cerveau qui doit faire face à une insécurité grandissante, ce n’est pas que la chose a perdu son intérêt.


    • alinea alinea 19 septembre 2015 11:32

      @lermontov
      Deux esprits aux antipodes ! on se dit que l’harmonie imaginaire, relief d’un paradis perdu, n’est pas pour demain !! smiley


    • alinea alinea 19 septembre 2015 11:39

      @GrandGuignol
      Le bouddhisme nous enjoint de faire le vide intérieur, ce vide qui s’ouvre à l’inconnu, qui accueille.
      La sagesse chinoise nous enjoint de ne pas laisser penser notre coeur constamment, de s’arrêter aux problèmes vitaux présents ; le cerveau gauche pour moi est la source d’un loisir, pris beaucoup trop au sérieux de nos jours !! smiley


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 septembre 2015 11:43

      @alinea

      dissocier une relation de causalité est une conséquence de la capacité d’abstraction du cerveau, c’est à dire, à poser son imaginaire pour la réalité. C’est ce qui lui a permis de développer la technique, mais ce peut être aussi ce qui peut l’anéantir, car il est une chose d’exploiter la réalité et une autre de vouloir s’en affranchir. Dans ce dernier cas on se retrouve face à l’aberration du cerveau, c’est à dire où celui ci brise le principe de relation de causalité.

      Quand à la cause première il n’est pas besoin d’être malin pour la voir, il suffit d’accepter le fait que l’Univers existe en réalité, c’est à dire avec ses relations de causalité, car alors il n’y a qu’une seule réponse possible... Donner sens à l’existant ! Que d’autres traduisent u comprennent en parlant d’expérimentation.

      C’est tautologique alinea, rien de bien malin donc !

      Par contre, voir les conséquences de cette relation originelle exige une condition... La capacité de détachement ! C’est ce que les grands maîtres et religions enseignent. C’est ce que l’humain matérialiste refuse. Le détachement, c’est ce que la responsabilité prétend introduire dans la conscience humaine par la transposition de la propriété en responsabilité, mais pas seulement !

      Ainsi alinea, tes articles et commentaires traduisent cette lutte intérieure entre attachement et détachement..


    • alinea alinea 19 septembre 2015 12:05

      @Hervé Hum
      Ce n’est pas une lutte, c’est ma condition ; je crois celle de tous aussi. C’est une navigation à vue entre nos attachements sensuels, affectifs avec tout ce que cela comporte de nostalgie, de bonheur et d’aliénations, tandis que le détachement s’opère juste pour ce qu’on ne peut appréhender, ce sur quoi nous n’avons aucune prise, en fait, une manière de se protéger d’un mental envahissant et stérile !


    • Le Gaïagénaire 19 septembre 2015 14:54

      @Hervé Hum  19 septembre 11:24




    • kalachnikov lermontov 19 septembre 2015 14:57

      @Hervé Hum

      Soyons bref et concis : d’où sortent obligation et principe d’obligation ? ben oui, si ceci est absurdité, puisque situé en amont, ta pensée qui se trouve en aval est tout aussi absurde.

      [je me moque que tu me traites d’idiot. Une des différences notables entre toi et moi est que tu es grégaire et moi, individualiste ; que tu échafaudes une pensée-système qui serait valide pour tous, quelle que soit l’indidu, tandis que pour ma part, etc etc. Ce que je vois ici, c’est simplement l’attitude d’un type qui prône la vertu pour tous du haut d’une chaire mentale mais qui dans la réalité a du mal, face à la contrariété, à se tenir et à demeurer cordial et civil.]


    • kalachnikov lermontov 19 septembre 2015 14:59

      @ alinea

      Que serait le fauve sans la gazelle ? Et que serait la nature sans l’un et l’autre ?


    • Hervé Hum Hervé Hum 19 septembre 2015 15:00

      @alinea

      Le détachement est la capacité à laisser l’autre libre, surtout lorsque ce dernier fait des choix contraire à ce que nous pouvons vouloir pour lui ou elle. Essentiellement lorsque c’est une personne aimée. Le détachement est la plus grande preuve d’amour qui soit, l’attachement la plus étroite et la pire qui soit.

      Le détachement est un enseignement et une des raison d’être de la religion et de la spiritualité avec la responsabilité, d’où découle la morale.

      C’est ce que je défend avec le principe de la responsabilité où chacun est le souverain de lui même mais pas d’autrui. La souveraineté ignore l’autre, c’est à dire, celui qui est en dehors de cette souveraineté. Penser à l’autre c’est accepter de perdre de sa souveraineté absolu et cela ne peut se faire que sur l’espace commun, non dans son espace intime (enfin, presque). Autrement dit, plus tu considère l’autre, moins tu considère ta propre souveraineté et la met en relation avec autrui, donc en partage sur cet espace commun qui permettra à l’autre d’exister pour lui même, mais dans une pensée réciproque, sans crainte de te voir essayer de le contraindre à ta propre volonté, ou l’inverse.

      La planète est un espace commun et pour pouvoir y vivre en paix mutuelle, cela exige que tous les peuples acceptent de perdre de leur souveraineté de manière à accepter l’autre dans sa différence, sans l’indifférence, mais au contraire avec disons, respect si ce n’est amour. Cette perte de souveraineté est dans la régulation de l’énergie de manière à permettre à chacun de vivre et de s’épanouir. C’est plus complexe, mais le principe de base est là.

      autrement dit, définir des règles communes qui permettent à chacun de vivre son altérité et non de la réduire, puis la détruire. La mondialisation qui est vendu par les possédants n’est pas la mondialisation par le détachement, mais par l’attachement, celui envers des maitres à qui on doit prêter allégeance en abandonnant sa propre souveraineté, celle de son propre espace-temps, celui que tu défend dans tes commentaires précédents, mais en te laissant abuser par la propagande, même si tu t’en défend.

      Je n’explique pas tout parce que je ne suis pas maître, seulement apprenti , car l’attachement reste plus fort que le détachement. Se libérer est un processus long douloureux et semé d’embuches que l’on se jette devant soi.

      Chacun doit être son dernier maître et son premier disciple, telle est ma devise. Tant que je ne suis pas mon premier disciple, je ne peux me revendiquer être maître. Car un maître qui ne suit pas sa discipline, vaut infiniment moins qu’un disciple qui n’écoute pas son maître (ce n’est pas le maître qu’il faut suivre, mais son enseignement. C’est ainsi qu’on peut savoir si celui qu’on écoute est ou non un maître, mais cela ne dit pas pour autant si l’enseignement est bon ou mauvais !).


    • kalachnikov lermontov 19 septembre 2015 15:06

      @Hervé Hum

      Au lieu de barbouiller la planète à coups de barbouillis, tu pourrais peut-être observer le présent et la réalité. Notre rapport mutuel à toi et moi, par exemple.


    • alinea alinea 19 septembre 2015 15:47

      @Hervé Hum
      Ce n’est pas à une vieille anar comme moi que tu vas expliquer la responsabilité, si ? ni le respect de la liberté de l’autre, surtout avec une maison V en verseau !!
      la paix éternelle n’existe que dans le mental des chrétiens de culture ; mais le gaïagénaire viendra t’expliquer le rôle de « maman » !!
      Sinon, bien sûr...


    • Yanleroc Yanleroc 19 septembre 2015 17:09

      @lermontov 


      Que serait le fauve sans la gazelle ?
      On est à une époque, ou l’homme doit pouvoir se débarrasser de son héritage Homo-Sapiens,
      et s’il peut être dans l’ordre des choses de laisser le chat courir après la souris,
      nous ne sommes ni des chats ni des souris.

      L’Humain a bien une dimension, un destin supérieur à accomplir, et n’est pas obligé comme on nous le répète sans cesse, d’être un loup pour l’homme.
      Il faudrait arrêter de penser que nous sommes génétiquement forcement mauvais.
      Les belles personnes, les belles âmes ne manquent pas, heureusement et certaines 
      seraient incapables de tuer pour se défendre .

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