Commentaire de Hervé Hum
sur Le sort entre nos mains
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@GrandGuignol
je vous répond dans mon commentaire précédent, notamment en écrivant ceci :
"La seule manière, outre la guerre, est de maintenir une division entre blocs économiques, de manière virtuelle, dans le seul but de maintenir les peuples dans la peur, la haine de l’autre, donc dans la concurrence et donc, dans la nécessité de chefs tant politique, militaire qu’économique."
Donc, le monde décrit par Orwell.
Mais en dehors de ce monde orwelliens, la mondialisation sur la base du système économique actuel et donc avec une noblesse dominant les autres est impossible. Ce n’est pas moi qui le dit, mais le principe de relation de causalité, car la mondialisation fait passer d’une conscience exclusive (dans le sens d’exclusion d’autrui), à une conscience inclusive, intégré.
La mondialisation ne détruit pas les cultures des pays, c’est même la seule manière de les préserver, mais encore une fois, parce qu’elle remplace la propriété des uns contre les autres, par la responsabilité des uns vis à vis des autres. Le principe de la propriété c’est le profit, pas la culture, contrairement à la responsabilité.
Ne confondez pas le fait d’aller vers la mondialisation à partir d’un système exclusif et voulant conserver cette exclusivité, exclusion d’autrui, avec la mondialisation elle même qui n’a de sens que par le passage vers un système intégré, donc coopératif et coordonnée.
L’échec de l’UE réside ici, dans le fait de prétendre s’unir pour mieux se faire la guerre. C’est une rhétorique orwellienne s’il en est ! On s’unit pour partager, non pour priver comme avec la concurrence (qui n’existe plus que pour les pauvres et les conditionnés par un système d’instruction très efficace, surtout chez les intellectuels hyper diplomés !).