Commentaire de Hervé Hum
sur Le sort entre nos mains


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Hervé Hum Hervé Hum 18 septembre 2015 01:00

@colere48

Tissu de conneries que votre citation.

En effet, soit la mondialisation ou globalisation est le dépassement des souverainetés, soit elle n’est pas la mondialisation.

Autrement dit, il y a la phase de transformation et la phase d’après transformation. Nous en sommes encore dans la phase de transformation et non l’après transformation.

Votre citation commet l’erreur commune de considérer l’avant et l’après de la même manière, comme si finalement, rien n’avait changé dans le fond, or c’est impossible.

La mondialisation ne véhicule pas l’économie de marché selon la conception capitaliste du terme, mais selon la conception communiste, c’est à dire, une économie globale intégré, c’est à dire, sur la base de la coopération et de la coordination. Conserver une économie de marché avec le même mode capitaliste ne peut pas s’intégrer dans une économie mondiale globalisé, donc intégré, c’est antinomique, inconciliable, impossible. La seule manière, outre la guerre, est de maintenir une division entre blocs économiques, de manière virtuelle, dans le seul but de maintenir les peuples dans la peur, la haine de l’autre, donc dans la concurrence et donc, dans la nécessité de chefs tant politique, militaire qu’économique.

La nécessité de chefs naît de l’état d’urgence, qu’implique l’état de guerre et se meurt par la paix .

Cet aphorisme est valable autant pour la guerre militaire qu’économique, voilà bien pourquoi les propriétaires de l’économie ne jurent que par la concurrence, pour donner l’illusion de leur propre nécessité. Voilà pourquoi les dirigeants occidentaux provoquent des situations de crises sans fin, parce qu’ils doivent leur propre existence à l’état d’urgence et que celui-ci doit donc être permanent. Soit en action, soit en menace.

Enfin, la propriété de moyens de productions ne peut pas résister à une mondialisation établit, acquise, car elle implique de manière absolu (selon le principe de relation de causalité) la coopération et la coordination de la production dans une même conscience d’universalité.

Comprenez bien la différence, on passe d’un monde infini, en expansion continu à un monde fini en gestion continu. Dans le premier cas, on est dans la logique de conquête que la propriété fixe, alors que dans le second cas on est dans la logique de gestion où il n’y a plus de conquête territoriale, mais où tout le monde, donc tous les propriétaires sont en interdépendances.

Pour imager la chose, les nations passent du statut d’être particulier, individuel, doté de sa propre souveraineté en concurrence ou alliance avec les autres êtres, à celui d’organe d’un être supérieur qui devient l’être particulier, ici la Terre. De fait, ce n’est plus la propriété qui régit les nations en tant qu’être autonome, mais la responsabilité en tant qu’organe de l’être Terre. Cela implique , exige, une élévation de la conscience humaine quant à son évolution suite à la somme de sa connaissance de son environnement et de ses conditions de vie et donc du sens de sa propre existence dans l’Univers.

C’est simple, mais face au déni, c’est très difficile !


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