Commentaire de Hervé Hum
sur Le sort entre nos mains
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@Fifi Brind_acier
Je ressort cet aphorisme de Bossuet pour vous :
« Dieu se rit de ceux qui vénèrent les causes dont ils déplorent les conséquences »
mais rassurez vous, il s’applique autant à vous qu’à Alinea, l’auteur de l’article reproduit ici, qu’à moi même, chacun selon ses propres blocages !
Eh oui, la source de tous les maux que décrit le journaliste US est la propriété, dont la souveraineté des nations en est le dernier stade. D’ailleurs, je n’ai pas lu dans cet article reproduit, qu’il était question de souverainisme.
Croyez vous que les dirigeants des BRICS soient meilleurs que les dirigeants occidentaux ?
Ben non, ils défendent les mêmes intérêts particuiers, la même idéologie capitaliste. La seule différence, est qu’ils pensent que le nationalisme garantie mieux la propriété que le néolibéralisme et ils ont raison. Le capitalisme est solubles dans la mondialisation, Mais c’est son inertie qui le pousse vers cette dernière.
La solution des dirigeants des BRICS et de votre maitre à penser Asselineau, consiste donc à revenir en arrière. Bref, ils voient le futur en cherchant à aller vers le passé et malheureusement, le résultat ne peut être différent de celui promut par les maîtres de l’occident. Le chaos et la guerre avec retour dans l’obscurantisme du moyen âge, enfin, ce qu’il en restera.
A l’heure de la globalisation, il n’y a plus de souveraineté qui tienne, sauf en détruisant cette même globalisation, donc, par le chaos généralisé.
La seule solution est de transposer la propriété en responsabilité. Le système social, économique et politique qui en découle est évident... Une fois qu’on a passé le stade du déni.
La seule souveraineté qui ne peut être réduite, c’est celle de chacun sur lui même, au delà, la souveraineté ne découle pas et ne dépend pas du droit, mais de la seule force, c’est à dire, de la capacité à imposer sa souveraineté sur un espace commun. La mondialisation montre de manière absolu, le fait que nous vivons, partageons un espace commun nommé la Terre.
En attendant,, continuez à vénérer la cause et déplorer ses conséquences, mais n’espérez pas de miracle autre que renoncer à la souveraineté. Enfin, si, de miracle il en existe un, la guerre !