Commentaire de Hervé Hum
sur Le capitalisme, aux soins intensifs


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Hervé Hum Hervé Hum 5 octobre 2015 09:24

@Robert Bibeau

Je ne comprends pas pourquoi tu ne veux pas faire une critique sur l’idée présentée dans mes articles mis en lien.

L’urgence c’est maintenant, attendre après, mais après quoi ?

Un projet est par définition ce qui s’étudie au présent pour sa réalisation future.

Enfin, tu pose la question de savoir comment aider la classe prolétarienne à s’insurger alors même que tu conviens juste au dessus qu’il faut un projet viable pour être défendable et comme mot d’ordre révolutionnaire, mais tu dis que ce n’est pas urgent. C’est contradictoire, cela relève du déni.

D’autant que ce n’est pas la classe prolétarienne qu’il faut considérer et appeler à la révolution, mais toutes les classes salariées afin qu’elles prennent le contrôle de l’appareil productif mais en considérant sont utilisation pour toutes les classes sociales et non plus pour la seule classe possédante, propriétaire.

Le communisme n’est pas la suppression de la propriété, mais son déplacement vers l’individu seul où c’est la propriété de l’espace commun et du temps de vie d’autrui qui est interdit.

Mais pour que la société puisse s’organiser de manière plus efficace que celle d’aujourd’hui, il faut obligatoirement transposer la propriété actuelle en responsabilité, sinon, le système s’écroule.

C’est mentir et tromper les gens de leur dire que le communisme est un système où il n’y a que des droits et plus de devoirs. Qu’on est alors que des consommateurs et non plus des producteurs. Qu’il n’y a plus de contraintes mais que des avantages etc.

Le communisme déplace la charge de la contrainte vers l’individu lui même, c’est à dire, où chacun s’impose à lui même ce qui est nécessaire au bon fonctionnement de la société, selon ses besoins et aspirations. Le salariat a appris au travailleurs à se contraindre eux mêmes, il suffit juste qu’ils prennent conscience de cet acquis qui ne repose plus sur la contrainte extérieure d’un patron, mais sur la contrainte intérieure, celle lié à ses choix de vie. Le système s’organise alors facilement et mécaniquement.

La justice étant basé sur le principe de réciprocité pour permettre l’équité, repose sur l’équilibre entre droits et devoirs. Je sens bien que c’est là que cela coince, sur cet équilibre entre droits et devoirs, mais hors cet équilibre il ne peut y avoir de justice économique et sociale.

Le système capitaliste est basé sur le principe du déséquilibre entre droits et devoirs pour permettre l’exploitation des uns par les autres. Le modèle de l’ex URSS ou autres, ont échoués parce qu’ils n’ont pas rompu avec le déséquilibre mais continué à le justifier et donc, continués avec le principe fondamental du capitalisme, le déséquilibre permettant l’exploitation d’une majorité par une minorité.

Lis au moins cet article « la révolution des citoyens responsables » 

bonne journée


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