Commentaire de philippe baron-abrioux
sur Quand des scientifiques français testaient des drogues sur des cobayes humains


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

philippe baron-abrioux 30 octobre 2015 09:02

Bonjour ,

se poser la question de savoir si le gouvernement était ou non au courant de ces « travaux » est sans doute intéressante mais voici quelques réflexions qui me viennent à l’esprit .

dans toutes les périodes de conflits ou de guerre ,des « produits » divers sont mis à disposition des acteurs de terrain :

et souvenons nous bien qu’ en 1955 ,l’Algérie était déjà un lieu de conflit et que des troupes françaises étaient sur le terrain .

 est ce un pur hasard si les travaux dont on parle ici ont débuté dans ces années ?

TOUTES LES ARMEES DU MONDE ont toujours mis à disposition des troupes des

 MODIFICATEURS DU COMPORTEMENT ;

le « pinard » pour les grognards de Napoléon

le vin en 1914 1918 pour les soldats sur le front par la France

la vodka pour les troupes russes pendant la bataille de Russie

le schnaps du côté allemand

l’opium par la France encore en INDOCHINE FRANCAISE (pudiquement on fermait les yeux !)

moins cher, et plus conventionnel ,le Pastis ,censé lutter contre la dysenterie amibienne et ses effets (diarrhées)

le hascich au Viet Nam ,puis le L.S.D ET AUTRES

tous ces produits censés donner du courage aux soldats lors des combats et qui pour bon nombre d’entre eux ont fait des malades chroniques .

tous ces psychotropes ont été au moins d’accès facilité par les armées mais les malades rendus à la vie civile ont le plus souvent eu à gérer leur maladie seuls .

ayant vécu en Guyane où les champignons hallucinogènes sont fréquents et assez faciles à trouver ,j’ai dû rattraper par les pieds une personne qui, se prenant pour un oiseau, voulait sauter du balcon d’un 3 ième étage !

P.B.A


Voir ce commentaire dans son contexte