... depuis que l’homme développe une civilisation organisée, il a dû au fil des nécessite mettre des mots, des codes et des identifiants sur une foule de choses et d’êtres vivant dont lui même.

Cela a commencé par des identifiants relatifs, liés a la cellule familiale... comme Ben Mohammed, le « fils de Mohammed » sans oublier que Mohammed était en lui même un identifiant générique affecté au chef de famille, famille en tant qu’unité sociale (peu importe l’origine).

L’extension de l’espace que contrôle l’homme, dans le cadre de son organisation, a nécessité l’instauration d’un etat civil, puis le passage a la ville, puis a la region, a l’état et maintenant avec l’universalité mondiale, l’homme continue son avancée avec une identification globale. 

Il ne faut pas craindre cette évolution, par contre il faut craindre l’usage qui en est fait. 

L’avantage de cette unicité technique des personnes a permis, dans les sociétés les plus évoluées, d’installer des réglementations de plus en plus précises constatant le niveau technique le plus précis permettant l’accès a des services de confiances, a la banque - par exemple - et permet un développement économique qui n’aurait pu etre réalisé sans un espace de liberté individuelle.

C’est cette liberté individuelle que remet en cause Elliot. Si les personnes ne sont pas identifiées individuellement, c’est le groupe qui sera identifié et du coup c’est au groupe que s’appliqueront les lois. Vous saisissez immédiatement qu’il sera impossible a un membre du groupe d"avoir un comportement libre différent des autres. Une négation définitive de la liberté.

Le cadre normal d’une personne est donc d’être identifiée le plus précisément possible pour jouir des avantage de la société, justement ce que recherchent les migrants dont on parle. Leur nier le droit a cette identification, même s’il la refuse a priori, c’est les rejeter bien plus violemment et immoralement ce que je pense n’est pas l’objectif d’Elliot.

Alors, évidement, il y a un tri a faire tant coté migrant que réglementation, mais l’Europe, pour ses pays, a des objectifs humanistes et les flamands ne feront pas ce que craint Elliot tant que les règles et les intérêts de tous, dictés par l’organisation sociale, seront respectés.

Bien le bonjour à tous