Commentaire de NAMASTE
sur Mosqueïsation


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NAMASTE 29 novembre 2015 16:17

@Bernard Moreau

Ce que vous écrivez au sujet des « affirmations totalement erronées et reprises ensuite par des foules moutonnières » est juste. Malheureusement, ce phénomène pourrit les medias. On trouve des hoaxes partout et ils se propagent comme le feu d’une traînée de poudre. Il faut rester extrêmement vigilant et ne pas se laisser séduire par les fausses infos qui flattent notre propre opinion. S’assurer qu’une info est exacte demande beaucoup de temps dans un monde où il faut pourtant aller et réagir très vite. Pardonnez-moi de prendre mon exemple mais il m’a fallu pas mal de recherches pour m’assurer que la déclaration de Ch. Taubira que je rapporte n’est pas un hoax d’extrême-droite.

Pour élargir le sujet, j’en viens à un article que j’ai écrit récemment (« Le facteur humain »). L’art de gouverner doit tenir compte sans relâche dudit facteur. Malheureusement, il se trouve, notamment, que l’être humain possède la faculté de mentir et que cela constitue un élément constitutif fondamental du facteur humain. L’existence du mensonge entraîne celle de la confiance (le vice et sa vertu). Hélas, le mensonge n’est pas algorithmiquement programmable et c’est pourquoi bien gouverner ne peut être qu’un art et non pas un « programme ». Le terrorisme cherche à mécaniser (à rendre prévisible) le comportement des citoyens par la terreur de telle façon que personne ne puisse ni analyser la vérité ni mentir. La philosophie de l’esprit analyse le mensonge (mensonge classique, mensonge à soi-même et mauvaise foi) car il constitue un obstacle sur le chemin des sciences cognitives. Sartre y touche dans « L’être et le néant ». Soyons donc vigilants !

Oui, il est différent de se défendre et d’attaquer mais ce qui me chagrine par dessus tout c’est que l’attaque née de l’envie est, malheureusement, le propre de l’Homme. Elle n’est pas hiérarchisable ( voir la théorie mimétique de Girard ).

Nous avons vu plus haut que les sciences cognitives rencontrent des obstacles énormes quant à la localisation / identification de l’esprit. Alors comment les religions pourraient-elles ne pas s’appuyer sur l’homme pour tenter de définir Dieu quand l’homme ne parvient pas à se définir lui-même ?

Dogmes fumeux ? Un dogme doit-il être confus ou peut-il autre chose que confus ? Cela ferait un bon sujet de bac.

Bonne fin d’aprem. 


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