Et j’en reviens toujours à ce qu’est réellement l’analyse et au rôle déterminant que joue, dans un processus incessant, la pensée qui puise dans « des mémoires de savoirs » peut importe qu’elles soient personnelles ou collectées dans des médias, une telle démarche sera inévitablement orientée et là se trouve l’origine de tous les conflits et les désordres qui les accompagnent.

Prenons n’importe quelle guerre actuelle, la Syrie par exemple, dans toutes les analyses d’experts ou de quidams, il y a le même processus avec parfois des conclusions totalement opposées, ce qui donne lieu à des débats qui peuvent se retrouver derrière les caméras ... et chacun doit se faire une opinion, c’est impensable de ne pas choisir la (une) vérité et ensuite rasséréné par cette décision nous pouvons retourner à notre quotidien.

Mais pourquoi agissons nous ainsi, pourquoi devons nous avoir une opinion, notre idée sur la question sera-t-elle meilleure que celle d’un autre qui pense lui aussi détenir la vérité ?

Ce processus est identique dans la tête des puissants, de leurs satellites, des exécutants, des innombrables anonymes, bref de tout le monde sans exception, chacun à la place qu’il occupe fonctionne ainsi et ainsi le monde est façonné.

Nous ne pouvons pas par une volonté quelconque y changer quoi que ce soit, la volonté fait partie du processus, nous pouvons simplement le voir, l’observer à l’œuvre et laisser faire.

Même la connaissance des causes objectives d’une guerre, n’empêchera pas cette guerre ou d’autres d’avoir lieu, la recherche est plus intime.