Commentaire de Hervé Hum
sur Un monde en mutation est en route


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Hervé Hum Hervé Hum 5 février 2016 17:42

@joletaxi

 Cela ne contredit pas le fait que ce soit bel et bien la propriété qui est la cause de tous les maux actuels.

Sauf que la notion de propriété telle que connu aujourd’hui ne s’est pas imposé du jour au lendemain, mais à nécessité quelques milliers d’années. Il est donc stupide et crétin de tout réduire à un fait isolé dont on ne sait rien des motivations ayant conduit au massacre de masse (pour l’époque, car 27 personnes, de nos jours, c’est insignifiant ! ).

Les sociétés de chasseurs -cueilleurs n’interdisait en rien les guerres, ni l’existence de classes sociales, prétendre le contraire est idiot. Mais bon, c’est votre état naturel.

Toutefois, chaque logique impose son système de pensé, de règles et de limites.

Or, la seule société qui ne reconnaît aucune limite parce que sa logique est exclusivement fondé sur le no limit avec sa cupidité insatiable, c’est le système capitaliste.

Le problème de gens comme vous, idiot et fier de l’être, c’est qu’il ne peut pas voir que la propriété, c’est uniquement l’appropriation exclusive de l’espace commun qui seule permet réellement l’exploitation d’autrui de manière systémique et surtout à grande échelle.

Dans une société de chasseur cueilleurs, l’esclavage pouvait aussi exister, mais comme l’exception et non la règle (ennemis, ou condamnation, mais pas systémique). Pour en faire une règle, il faut passer à la notion de propriété de l’espace commun pour aller véritablement vers l’appropriation du temps de vie d’autrui de manière systémique.

La propriété de la terre n’a de raison d’être que pour se rendre maître du temps de vie d’autrui. Dans une société de chasseur -cueilleur, cela reste l’exception, parce que l’humain n’est pas maître de la terre, encore moins des êtres vivants parce qu’il se soumet à la nature. Seul le système capitaliste fait de l’humain le maître de la terre et de la nature, donc des êtres vivants, sutrtout ses semblables les plus faibles

Le système parfait n’existe pas, mais il y en a de meilleurs que d’autres, selon le but recherché.

Si le but est l’exploitation d’autrui à son profit, alors, c’est le capitalisme,

SI le but est la coopération avec autrui au profit de chacun, alors, c’est le responsabilisme.

La responsabilité est un gros mot très vilain pour un capitaliste, pire que le communisme. C’est une atteinte intolérable à sa liberté d’exploiter autrui., de détruire, salir, polluer ce qu’il veut, comme il veut. C’est d’ailleurs le coeur du fameux traité transatlantique, garantir cette liberté et l’irresponsabilité contre tout énergumène qui voudrait leur demander des comptes.


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