Commentaire de César Castique
sur Déchéance de la nationalité


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

César Castique César Castique 23 février 2016 11:55

@eric

« Et je ne vous parlerai pas aujourd’hui de mes propres enfants, qui n’ont qu’un passeport mais deux coeurs.*



Au sens propre, avoir deux coeurs, c’est une... malformation. 


Pour moi, nationalité ne se réduit pas à elle-même, elle inclut la loyauté et on ne peut pas nourrir deux loyautés. Si, à un moment donné, il fallait choisir l’une au détriment de l’autre, refuser de le faire reviendrait à trahir deux fois.


Quant à votre droite des valeurs, elle me fait furieusement penser à celle de Juppè. Et je n’en suis pas, mais alors pas du tout. Je crois, au contraire, que la stigmatisation est nécessaire. 


De mon point de vue, on ne peut pas être satisfait de ce qu’on est, sans être rassuré de ne pas être ce qu’on n’est pas, et qu’on ne voudrait être à aucun prix.


Si je ne pensais pas ainsi, je serais no-border et altermondialiste. Comme ce n’est pas le cas, je livre à votre réflexion, une citation extraite de »Lagune morte« , un roman policier de Michael Dibdin, que je partage intégralement :

 »On ne peut avoir de vrais amis si on n’a de vrais ennemis. A moins de haïr ce qu’on n’est pas, il n’est pas possible d’aimer ce qu’on est. Voilà des réalités très anciennes que nous sommes en train de redécouvrir avec douleur après plus d’un siècle de sentimentalité. Ceux qui les nient, nient leur famille, leur héritage, leur culture, les droits qu’ils acquièrent en naissant, et jusqu’à leur moi.


Voir ce commentaire dans son contexte