Commentaire de Daniel Roux
sur Sparadraps et bouts de ficelles
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Dans un monde fini, il y a des limites à tout sauf à l’impudence de ceux qui sont au pouvoir par la grâce de nos votes.
Il y a réellement un problème de légitimité. Ceux qui sont élus pour occuper des postes de responsabilités, le sont en fonction d’un programme et d’une philosophie. S’ils trahissent l’un ou/et l’autre, ils ne sont plus légitimes et doivent quitter le pouvoir.
Là où rien ne va plus, c’est que ces hommes, une fois élus, considèrent qu’ils peuvent décider sans avoir de compte à rendre aux électeurs. Ils peuvent faire l’inverse de ce qu’ils avaient affirmer pour emporter nos suffrages sans recevoir aucune sanction.
Théoriquement, l’Assemblée Nationale peut renverser le gouvernement mais dans ce cas, ils risquent de retourner devant les électeurs, ce qu’ils détestent le plus. Le 49.3 est donc un moyen sûr de forcer leur approbation sur les textes les plus scélérats. Cela s’appelle du chantage.
L’arnaque est que c’est le Président qui gouverne en réalité et lui, personne ne peut le renverser. Il peut changer de premier ministre et dissoudre l’Assemblée d’un claquement de doigt et mener la politique la plus réactionnaire ou la plus belliqueuse sans que personne ne puisse s’y opposer.
C’est inadmissible et dangereux surtout lorsque l’on tombe sur un fourbe, une fripouille, un toquard ou un fou dangereux.
Il est grand temps de changer tout ça.