Commentaire de Pie 3,14
sur Devant les caméras du monde entier, Raoul Castro empêche Obama de lui mettre la “papatte” sur l'épaule
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Au passage, Asselineau ethnologue à trois balles ne sait pas que les hommes ont un langage gestuel différent selon leur culture.
Les américains maintiennent par exemple une distance de sécurité personnelle plus éloignée que les européens. Ils se parlent de plus loin et sortent de leur zone de confort si vous vous approchez trop près pour communiquer ou, horreur les embrasser, ce que nous faisons sans arrêt et eux dans peu d’occasions.
En revanche, ils pratiquent le hug à tout va qui consiste à s’empoigner bras dessus bras dessous et commence le plus souvent par un bras posé sur l’épaule.
Les films et séries américaines offrent en général un festival de hugs qui existent peu chez nous (on tombe dans les bras de l’autre dans des circonstances précises, couple amoureux, chagrin intense, joie des retrouvailles) alors qu’il s’agit au USA d’un simple geste d’empathie.
La version diplomatique du hug est l’accolade sur l’épaule. C’est ce qu’a fait Obama et sans doute que R Castro dont ce n’est pas la culture l’a transformé en geste plus conforme à la sienne : deux bras levés en signe de victoire et d’union comme on l’aime dans les pays communistes.
L’analyse paranoïaque d’Asselineau (le dominant, le dominé) est conforme à ses obsessions.