Commentaire de Hervé Hum
sur Devant les caméras du monde entier, Raoul Castro empêche Obama de lui mettre la “papatte” sur l'épaule
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@Fifi Brind_acier
Donc quand le Venezuela et Cuba échangent du pétrole contre des médecins, ce n’est pas de la coopération, selon vous ?
Vous mettez donc sur le même plan, la valeur humaine et la matière
première ?
vous reconnaissez donc que votre idéologie est le
capitalisme !
Dans ce cas là, vous devriez cesser de prétendre défendre
les citoyens en tant que personne humaine, puisque vous défendez l’idée qu’il est échangeable contre de la matière première !
Idéologiquement, échanger une ressource naturelle contre le travail humain, c’est du capitalisme et certainement pas du communisme,du socialisme, ni même de la coopération. Le principe de la coopération ne fonctionne pas sur l’échange des matières premières contre la vie des personnes, cela fait partie du principe capitaliste, mais sur l’échange des compétences en fonction des nécessités des personnes, car selon votre présentation, sans le pétrole, les médecins cubains n’iraient pas soigner les vénézuéliens. C’est du commerce, celui de la vie humaine, mais certainement pas de la coopération. Autrement dit, en système communiste, ce qui commande l’échange, c’est la nécessité et ensuite, selon le solde restant, les aspirations supérieures. C’est toujours du commerce, mais pas avec la même intention, philosophie, finalité. La coopération est incompatible, antinomique avec l’exploitation d’autrui sous quelque forme que ce soit. On ne coopère pas avec celui qu’on exploite, sauf dans le langage capitaliste. En système économique communiste, on peut toujours s’exploiter soi même, mais plus les autres. Or, votre mentor conserve toujours le principe de l’exploitation de la vie d’autrui. Il ne combat pas l’iniquité du système, mais seulement une souveraineté obsolète et criminelle.
Dans une économie communiste, c’est le temps de vie(le sien) que l’on échange, pas les ressources naturelles qui sont le biens de tous, y compris des autres formes de vies et des générations futures. On pense alors en terme de responsabilité et non de propriété. En terme d’équité et non de profit. en terme d’équilibre économique et non de croissance qui n’a aucun sens pour un communiste. En terme de développement à long terme et non d’exploitation à court terme. Il n’existe pas de concurrence loyale et paisible au niveau économique avant que les besoins primaires soient satisfait. Etc...
Pour votre gouverne, balayer devant sa porte, n’est pas balayer
devant celle des autres. Je défend l’idéal communiste, certainement pas
les personnes humaines quelles qu’elles soient. Donc, je me contrefout de Staline, Lénine, Marx
ou autres. D’autant que ni Marx, ni Staline, ni Mao ou consort, n’ont
été communiste, tout simplement parce qu’ils ne savaient pas ce qu’est
une économie communiste. On n’est pas quelqu’un parce qu’on le dit, mais parce qu’on le prouve par ses actes. Comme l’écrivait Rabelais "l’habit ne fait pas le moine.
Je salue ou critique les uns et les autres pour
leurs idées, mais je ne fais pas dans le culte de la personnalité comme
vous avec Asselineau. Vous voulez un maître à penser ? Alors, inutile
d’aller chercher Asselineau, n’importe qui peut faire l’affaire, même Marine !
Le problème, c’est qu’au lieu de penser par vous même, vous vous en référez à la pensée d’un autre et une fois que vous avez abandonné votre propre conscience, esprit critique à l’autre, ne reste de vous qu’un cerveau lobotomisé, ne sachant que répéter ce que l’autre lui inculque.