Merci Iren-Nao !
Sur AgoraTV, il y a un article sur les lanceurs d’alertes. On s’y pose aussi cette question.
Ma réponse, qui n’en est pas une dans la mesure où elle ne donnera pas le moyen de soigner le mal, est tout simplement que depuis la nuit des temps et dans toute société, humaine ou animale ( mammifères), il y a une masse de gens, ni bons ni mauvais, qui veulent juste vivre leur vie ; on peut développer les heurts et conflits privés, les petits rapports de force, mais qui ne sont pas obligés de dégénérer.
L’organisation de la société donne ou ne donne pas, favorise ou ne favorise pas l’espace pour y parvenir. Quand la société brime la moindre des libertés, il faut être héros pour, devenir lanceur d’alerte, désobéir et lutter contre le pouvoir. Des héros il y a peu, je le prends pour une loi de la nature.
Or pour la moindre petite chose aujourd’hui, non seulement dans son travail mais ne serait-ce que dans sa vie privée, il nous faudrait être pionnier, désobéissant, courageux lutteur, héros quoi. C’est une énergie énorme à dépenser.
Nous sommes submergés comme je crois jamais humains ne le furent ; en temps de paix s’entend, en temps de guerre, c’est une autre histoire. C’est une dictature tellement polymorphe qu’il nous faut un temps fou pour en apercevoir la trame. Tous les collabos, les serviteurs zélés sont passifs, ils ne possèdent pas la « fibre »rebelle, et c’est bien plus que la majorité. La lâcheté est bien partagée. C’est pourquoi c’est toujours une minorité entraînante qui a pu changer la donne mais l’éveil doit être constant pour garder les acquis, or, une fois des droits acquis, on a plutôt envie de repos, plutôt envie d’en jouir,et...