Commentaire de JMBerniolles
sur Pour de nouveaux « Jours Debout » par Georges Gastaud, réflexion sur un article de Frédéric Lordon


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JMBerniolles 15 avril 2016 10:25
@jaja

Vous esquivez toujours les problèmes.
Je n’ai pas dit que les révoltes (vous voyez vous adoptez ce terme plutôt que révolution qui implique un mouvement plus structuré pour changer de régime) n’étaient pas justifiées.
Au contraire. Effectivement les régimes en Egypte et Tunisie étaient corrompus et de nature autoritaire avec une police répressive. Mais dans ces deux pays aux ressources limitées, la démographie a joué un rôle majeur. Pour aller en Egypte faire du tourisme il fallait pouvoir ignorer les foules de miséreux.
D’une manière générale la démographie est un problème qui est sous-estimé parce qu’il est mis sous la table par le système et les oppositions en tout genre.
Effectivement on revient au problème de savoir comment changer les choses.
J’ai effectivement parfois participé à des élaborations de programmes, notamment en 2005/2007, particulièrement sur le volet énergie, Recherche.... économie, mais aucun parti politique n’est dans une démarche démocratique. Une clique, des gourous, des notables.... dirigent les divers partis politiques.
La question de fond, si l’on envisage de sortir du néo libéralisme est de savoir si on peut faire cela dans un même mouvement dans tous les pays soumis à ce système. Ne parlons pas du monde, mais de l’Europe des traités. On voit qu’il y a de telles disparités de situations économiques, de conscience politique, qu’un mouvement d’ensemble est inenvisageable.
D’ailleurs la Grèce a montré cet été que l’opportunité se présente avant tout au niveau d’un pays. Après il y aurait sans doute un effet domino.
Donc il faut être capable à la fois d’instaurer un système économique viable et d’avoir le soutien du peuple. C’est la démarche que Tispras et Varoufakis avaient entreprise.
Sur le plan économique la sortie de l’Euro est la pierre angulaire, insuffisante en elle-même.

Tsipras n’a pas eu le courage de d’aller au bout de sa démarche.
Pour faire une révolution il faut de grands dirigeants, courageux avec une grande vision politique.
Cela ne se trouve pas facilement.









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