Commentaire de foufouille
sur Nucléaire, banalisation des catastrophes
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En France, depuis l’accident de Tchernobyl au printemps 1986, les mesures de radioactivité régulièrement effectuées dans l’environnement et l’alimentation, montrent que les champignons présentent, en moyenne, des niveaux de concentration en césium 137 supérieurs à ceux de tous les autres produits agricoles. Toutefois, consommer 10 kg de champignons contaminés à 1000 Bq/kg conduirait à une dose de 0,1 millisievert (mSv) soit le dixième de la dose retenue actuellement comme référence à ne pas dépasser pour les personnes du public (hors irradiation naturelle ou médicale).
Explications.
1/ Les champignons reflètent la radioactivité du milieu dans lequel ils vivent
En 1986, juste après l’accident de Tchernobyl, la concentration moyenne mesurée en France dans les champignons par l’organisme alors en charge du contrôle de la radioactivité (le SCPRI) était de l’ordre de 400 becquerels par kilogramme de matière fraîche (Bq/kg frais). Actuellement, l’activité moyenne mesurée pour l’ensemble des champignons comestibles est de 70 Bq/kg.