Commentaire de Layly Victor
sur Nucléaire, banalisation des catastrophes
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@olivier cabanel
Donc, vieux grigou, vous êtes au courant de ce qui se passe à l’EPR de Flamanville ? Pouvez vous nous en faire part ?
Ce qui est terrible, avec la « démocratie participative », c’est que n’importe quel ignorant peut colporter des ragots à n’en plus finir.
Le chantier de l’EPR de Flamanville est bloqué depuis des années par l’ASN dont le chef, PF Chevet, est un écolo hystérique et traître à la nation.
Vous qui connaissez à fond les dossiers, pouvez vous expliquer pourquoi les deux EPR chinois, construits sur les mêmes plans et sous la direction d’ingénieurs d’AREVA, ont été achevés en trois ans et sont sur le point de démarrer ?
Chevet, conscient du fait que cette réussite allait démasquer sa duplicité aux yeux du monde industriel, a tenté ue dernière manoeuvre désespérée avec l’histoire de la cuve qui ne serait pas conforme aux normes (pas les normes internationales, celles édictées au dernier moment). Les Chinois lui ont fait un beau bras d’honneur.
Car voyez vous, cher chaman bugarachien, dans le monde industriel, ce ne sont pas les racontars qui comptent mais les faits réels.
Le fait que la France soit le seul pays au monde qui donne la primauté à la politique politicienne par rapport à ses intérêts économiques vitaux, par exemple en mettant un Chevet à la tête de l’ASN ou l’enfumeuse du Poitou à la tête de l’énergie, est regardé dans le monde industriel avec un grand mépris.
De même, dans le monde industriel réel, Super Phénix est considéré comme le réacteur de quatrième génération qui avait 30 ans d’avance au moins, et la trahison des jospiniens est fort méprisée.
Christian Pierret, homme fort respectable par ailleurs, était obligé de condamner Super Phénix car c’était un cadeau de bienvenue à l’horrible Voynet.
Cette histoire de la cuve de Flamanville nous rappelle quand même un bon souvenir. Nous avions alerté un certain nombre de députés avec à l’appui un dossier technique. Personnellement, en dehors de l’aspect technique, j’avais dénoncé l’attitude de Chevet et sa participation active au sabotage, ce qui nous a donné le plaisir de voir Denis Baupin pleurnicher à l’assemblée parce que « des gens méchants ont osé critiquer Chevet ».