@ Ulesky

Est-on un « démocrate » lorsque l’on décide de qui « doit partir » ou rester, mérite ou pas de vivre dans un pays étranger dont le dirigeant ne plaît pas au « démocrate » ? Dans ce cas, « démocrate » doit forcément avoir au moins deux définitions : une pour les propagateur de la « démocratie au bazooka »et une autre pour les récipiendaires des bombes des « démocraties ».

Nicolas Sarkozy est certainement considéré comme un « démocrate » du point de vue de ses compatriotes français et européens. Au nom de quoi le même Sarkozy serait-il un « démocrate » du point de vue des Libyens recevant sur la tête ses bombes et qui vivent désormais dans un pays - construit par un « dictateur » avec un niveau de vie élevé - réduit en cendres - par un « démocrate » ? Les Libyens conscients peuvent-ils légitimement considérer que l’ex chef de l’Etat français Nicolas Sarkozy est un « dictateur » ?

Comment des gens qui détruisent des Etats, plongent des millions de gens djans la misère, la détresse , le chaos et l’incertitude du présent et de l’avenir peuvent-ils se croire et se dire « démocrates » ?

« Démocraties » ou « raison du plus fort » ? Nous savons tous que « la plus grande démocratie du monde », « le pays indispensable » a pour acte de naissance un concentré de violations des droits humains. Malgré le génocide et l’esclavage fondateurs, les excroissances européennes enkystees chez les autres se décrètent gardiennes des droits humains et distribuent des notes et des points de « démocratie », « dictature » à ceux dont ils bafouent les droits depuis des siècles !!

Lorsque le violeur ou un chef de gang se fait moralisateur, cela a quelque chose d’infiniment savoureux. Par ailleurs, Ulesky, nest-ce pas ce qui se passe dans les gangs ? A l’intérieur, on a des droits, des limites à ne pas dépasser, des devoirs. Cependant qu’à l’extérieur, on a le droit de faire ce que l’on veut, ce que l’on s’interdit de faire à l’intérieur.