Commentaire de Jo.Di
sur La morale en pilule


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Jo.Di Jo.Di 18 mai 2016 23:37

@ddacoudre
 
un processus adaptatif qui ne se développe pas, si l’utilité n’est pas induite par l’environnement qui conduit les groupes
 
L’entraide est un instinct de survie de l’espèce donc évolutif (y a des expérience marrantes à ce sujet avec un rat en cage et de la bouffe en cage, et un autre rat va sauver son coreligionnaire avant de vouloir bouffer ...) c’est bien ce que dit Nietzsche. Laborit dit aussi « S’il n’y avait que de la compétition on serait tous des surdoués ... »
 
les citoyens ne veulent plus de ceux qui se succèdent dans le fauteuil du roi
 
Non, les citoyens ne veulent RIEN, si ce n’est plus de pâtée dans l’auge. Et pour continuer dans Nietzsche : « La démocratie sera la forme historique de la décadence de l’État » qui veut dire fin de la vision politique et de la volonté dans la dissolution égalitariste de la démocratie d’opinion, qui ramène à l’homme de nature, de l’auge. L’organicité veut dire que chacun trouve un sens d’ « organe » existentiel dans une Cité « corps commun », mais ce corps société n’est plus rien pour les organes individus, qui tous « le valent bien ». Il n’est qu’assurance d’alimentation.
 
Les nuits avachis critiquent le réel qui n’est pas le paradis idéel promis par « liberté égalité fraternité mondiale » mais juste le réel libéral du capitalisme sans frontière. Mais ils prônent dans le même temps le sans-frontièrisme, espérant une « gouvernace mondiale populaire universelle », un oxymore. Ils veulent une Cité utopiste sans Cité. Une morale utopiste sans but, c.a.d sans politique, sauf de la pâtée pour toutes les auges ... à quoi le Capital répond : « les auges m’appartiennent, c’est moi qui sait gérer les auges »
 
Les nuits avachis et tous les bobos ne comprennent pas qu’un abîme sépare la politique et l’auge. ça peut être la liberté, qui n’a rien à voir avec celle de se goinfrer, la puissance, la communauté, la société sans classe etc... mais la modernité a ramené toute la politique au partage des richesses économiques, et par là l’a évacuée, et l’État avec.
 
 


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