Commentaire de Daniel Roux
sur Loi travail : la CGT, cible du pouvoir et... de la presse


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Daniel Roux Daniel Roux 22 juin 2016 16:21

Les présentateurs de télévision sont triés sur le volet. Leurs opinions doivent correspondre à la ligne éditoriale imposée par l’actionnaire principal. Il faut voir leur tête, leur agressivité et leur lamentables tactiques de déstabilisation, lorsqu’un opposant aux financiers exposent ses arguments. C’est comme si leur emploi en dépendait.

 C’est en général, un financier, riche actionnaire d’une entreprise dont les profits dépendent des commandes avec l’état.

Les médias télévisions, radios et dans une moindre mesure, presses sont indispensables aux hommes politiques pour se faire un nom, diffuser leurs mensonges, heu...leurs interprétations de la réalité, et surtout pour se faire élire.

Les affairistes et les hommes politiques sont donc étroitement liés. Il y a même des hommes politiques qui vendent des bidules et des machins qui font panpan et boumboum, pour les affairistes. Reçoivent-ils une juste commission dans un paradis fiscal qui n’existe plus ? Mystère.

Qu’un type désigné par un parti politique à l’issue d’une procédure opaque donc les ressorts secrets sont les magouilles et le clientélisme, prétende que les syndicats ne sont pas légitimes est une rigolade. Quelle est la légitimité d’un président de la république d’accaparer tous les pouvoirs, en infraction avec l’esprit et parfois la lettre de la Constitution ?

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/l-illusion-democratique-181445

Les syndicats ne peuvent, par définition, n’être que légitimes puisqu’ils représentent officiellement et suivant la loi, des catégories sociales. Pour preuve, la loi détermine même des syndicats dit « représentatifs » avec critères listés et tralala.

Si les syndicats salariés ne sont pas légitimes pour représenter les salariés, qui l’est ? Et avec qui discute un gouvernement pour arrêter une grève sauvage ? Le temps des fusillades de gréviste est révolu, pour le moment mais qui c’est comment peuvent évoluer des hommes politiques de plus en plus contestés, dont les liens avec la grande finance ne sont plus secrets.

Si nos mandataires, les élus, désirent savoir si leur position est légitime, qu’ils demandent son avis au peuple, seul détenteur légitime du pouvoir, par référendum, comme la Constitution le prévoit.


Voir ce commentaire dans son contexte