Commentaire de Owen The Saints
sur Deuil National


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Owen The Saints (---.---.239.87) 18 juillet 2016 15:42

Hello alinea et Ouam,
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Je m’imisce et rejoins l’analyse de Ouam.
Gamins, on voyait quoi : Skippy le Kangourou, Daktari et Flipper le Dauphin. Maintenant, c’est : Koh Lanta et le Maillon faible. La TV parle très bien de ce qu’est le monde. Et l’UE est le maillon faible, facile à prendre, aussi bien pour l’empire américain (déjà fait) que pour les islamistes (en cours).
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Vois le faux putsch en Turquie. C’est la fin du kémalisme laïque, complètement démonétisé et l’avènement d’un nouvel Etat islamique, à l’idéologie conquérante.
Que le conducteur Tunisien ait opéré seul ou pas, on s’en fout : sa nationalité et son mode opératoire suffisent à la puissance islamique qui laisse l’empreinte de sa signature.
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Oui, notre société sombre dans la folie, les cerveaux s’obscurcissent. A la différence du nazisme, du bolchévisme, ou autre totalitarisme, les contours idéologiques à cette folie qui nous noie sont difficiles à cerner.
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« Si tu ne sais pas d’où tu viens, si tu ne sais pas où tu vas, tu ne sais pas qui tu es ». Cette sentence entendue par les terriens de chez moi résonne encore à mes oreilles.
Notre folie vient peut-être de là : en France on ne sait plus qui ont est. On sait bien que les mots en politique et en médiatique n’ont plus aucun sens.
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« On » a cru en notre humanisme et en notre capacité en un nouveau peuple qui fait fi des nationalités (et même, « peuple » c’est vulgaire). Ces prodigalités étaient encore possibles il y a 40 ans (richesses, avancées technologiques et attractivité culturelle, universalité des principes, niveau de vie, émancipation des individus...). L’humanisme universel, cela ne marche pas. Que ce soit par manque d’ambition culturelle, par trahisons, ou parce que c’est un mauvais concept je l’ignore, mais on n’en constate que les dégâts qu’il serait bon d’arrêter (yakafaukon, je sais). Aujourd’hui, il n’en reste que l’imposture : la classe des imposteurs qui ont compris le truc, par cynisme ou par intérêt et les pigeons encore à flatter, qui ont voté Sarko, puis Hollande et qui voteront encore Sarkollande en 2017.
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C’est sur que c’est moins glamour de dire qui l’on est que de croire que la tolérance et l’ouverture aux autres résoudra tout. Se définir en tant que peuple est trop ambitieux, ou bien on recommence les débats à la noix de l’époque Sarkozy.
Mais on peut au moins dire ce que l’on n’est pas. Dire que la France n’est pas une nation de l’Islam : ni ouvert à la Charia, ni Dar Al Islam. Parce que notre manière de penser et nos principes sont muets devant la question du haram et du hallal. Il est impossible pour un Français de décider si le vinaigre d’alcool est licite ou pas à utiliser, c’est un bug à notre programmation culturelle. De même que l’égalité des hommes et des femmes est un principe cardinal de droit individuel en France.
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Ce n’est pas aux Français de dire si les bons musulmans sont islamique ou pas, mais à eux de le dire. Ce n’est pas non plus aux français de dire aux musulmans, à leur place, qu’ils ne sont pas islamiques. Par contre, c’est au Français de dire qu’ils refusent le bizness avec les Saoudiens et le Quataris car l’esclavage des femmes n’est pas nos valeurs, de dire niet à Erdogan car les massacres kurdes et le soutien à l’EI ne sont pas le mode d’action et ni l’idéologie qui correspond à nos principes, que les piscines sont publiques et les prêches salafistes délirants et dangereux pour nous, etc...
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Quand nous définirons ce que nous ne sommes pas, le sens des mots reviendra et les autres se définiront en fonction de nos affirmations sans plus chercher à dire, de leur côté, ce que nous devrions être.  

La culture a horreur du vide.


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